Découvrez le jeu concours de Karos et tenter de remporter le super cadeau de Noël !
Le magazine Karos :
l'actualité du covoiturage et de l'application
Ce matin, le père Noël a déposé un cadeau sans nom au pied de notre petit sapin. Plutôt que de garder cette magnifique surprise pour nous, nous avons décidé de l'offrir à la communauté en organisant un grand jeu concours qui récompense les covoitureurs du mois de décembre !
Les règles du jeu
Tous les jours, du 1er au 24 décembre, le premier covoiturage de la journée sera récompensé par une image du calendrier de l'avent Karos. Chaque image donne une chance d'être tiré.e au sort pour gagner le grand cadeau de Noël. Donc plus vous avez d'images, plus vous avez de chance de gagner !
Par exemple :
- Si vous covoiturez les 8, 9 et 17 décembre, vous gagnerez les images 8, 9 et 17 du calendrier de l'avent Karos. Vous aurez 3 chances de gagner le super cadeau.
- Si vous covoiturez le matin ET le soir du 17 décembre, vous gagnez uniquement l'image 17 du calendrier de l'avent Karos. Vous aurez 1 chance de gagner le super cadeau.
Le 27 Décembre nous allons tirer au sort parmi les utilisateurs un grand gagnant à qui nous enverrons le cadeau ! Vous pouvez lire le règlement complet du jeu concours.
Le grand cadeau de Noël du covoiturage
L'utilisateur.trice qui aura la chance d'être tiré.e au sort gagnera un Samsung Galaxy S21 d'une valeur de 649€. Utiliser Karos c'est bien, utiliser Karos avec un téléphone pareil, c'est juste génial !
Nous vous souhaitons les plus beaux covoiturages et de passer d'excellentes fêtes de fin d'année ✨
Sites éloignés du transport en commun, horaires décalés, difficultés à se garer dans des parkings saturés, personnel soignant soucieux de son pouvoir d’achat… les enjeux liés à la mobilité des centres hospitaliers sont nombreux !
Dans un secteur où le turnover des soignants est important, certains établissements de santé peinent à recruter ou à retenir leur personnel. Face à ces problématiques, les directeurs des ressources humaines et responsables RSE se tournent de plus en plus souvent vers le covoiturage.
Karos détaille pour vous 4 raisons de déployer du covoiturage dans votre hôpital.
1. Comment améliorer la qualité de vie du personnel soignant en renforçant leur pouvoir d’achat ?
1957 euros : c’est le salaire médian d’un salarié de la fonction publique hospitalière en 2019 d’après l’INSEE. Avec des horaires décalés et irréguliers, les soignants font souvent partie des 3 français sur 4 qui utilisent la voiture pour se rendre au travail. Quand on sait qu’une voiture coûte en moyenne 5000 euros par an : c’est un sujet important. Le covoiturage est une solution idéale: les passagers covoiturent à un tarif avantageux; les conducteurs amortissent leurs trajets en gagnant minimum 2€/trajet/passager. En moyenne, les soignants qui covoiturent régulièrement sur Karos économisent 97 euros par mois. En Ile de France, Karos vous offre 6 mois de covoiturages gratuits, les économies peuvent être d’autant plus significatives.
Certains partenaires de Karos, comme l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris, ont déjà fait économiser plusieurs centaines de milliers d’euros à leur personnel grâce au covoiturage.
2. Comment améliorer l’accessibilité de mon établissement de santé ?
Un site facilement accessible est un atout RH à ne pas négliger : 49 % des français trouvent leur trajet domicile-travail désagréable, et 66% leur lieu de travail mal desservi ! Les établissements de santé peinent parfois à attirer ou à recruter, le turn-over peut y être important. Pour remédier à ce problème, de nombreux CHU investissent dans des solutions de mobilité durable, comme le covoiturage, pour gagner en attractivité. Sur Karos, le covoiturage permet aux passagers de gagner en moyenne 27 minutes de trajet. Pour les conducteurs, c’est un moyen de rendre le trajet plus convivial, faire passer le temps, et réduire les risques de perte d’attention, importants sur les trajets nocturnes.
Le covoiturage est un mode de transport peu coûteux et facile à mettre en place. Le plus souvent, dans le cas d’hôpitaux multi-sites, la solution Karos permet de gérer le covoiturage pour tous les établissements depuis la même plateforme.
Enfin, en temps de grève des transports, Karos se substitue au transport en commun et assure une continuité de service. Ce fut le cas sur les 52 sites de l’APHP qui ont réalisé près de 100 000 covoiturages pendant les grèves de 2019.
https://mobilite.karos.fr/hubfs/Videos/Centre-Hospitalier-Versailles.mp4
3. Comment réduire le coût de mes parkings ? Comment éviter la saturation de mon parking d’entreprise ?
Il est souvent difficile de trouver des places disponibles aux abords des hôpitaux, que ce soit pour les personnels soignants ou les visiteurs. Les parkings, régulièrement saturés, représentent un coût important pour les établissements de santé, et n’offrent peu de flexibilité face à l’évolution du nombre de personnel soignant: il est plus facile et nettement moins coûteux de réduire le nombre de voiture se rendant sur le site que d’augmenter la surface de parking disponible. En encourageant le développement du covoiturage, en réservant des places de parking pour les utilisateurs de covoiturage par exemple, des centres hospitaliers désengorgent leurs parkings. Certains sont même capables de réduire la place attribuée à la voiture pour mettre en place des parkings à vélo et vélos électriques.
« Avant Karos, les professionnels se garaient sur l’ensemble de la commune, dans les rues, sur des parkings gratuits. Aujourd’hui, ces rues et ces stationnements sont devenus payants. »
Sonia Gibon, directrice hôtellerie, achat, logistique du CHV
4. Comment réduire l’empreinte écologique de mon établissement de santé ?
Par leur activité, les établissements de santé ont une empreinte écologique importante, et produisent notamment beaucoup de déchets. Pour les sites de plus de 200 collaborateurs, les déplacements de salariés peuvent représenter un volume d’émissions de CO2 et particules fines important. C’est pourquoi, de nombreux centres hospitaliers mettent en place un réseau de covoiturage pour réduire facilement leur impact carbone.
La plateforme Karos Entreprises permet aux établissements de mesurer automatiquement les économies de CO2 réalisées par leurs employés covoitureurs, et de l’inclure dans leur rapport RSE.
A titre d’exemple, les sites de l’APHP ayant déployé Karos ont déjà permis d’éviter près de 150 000 kilos d’émissions de CO2.
Karos vous accompagne dans la mise en place du covoiturage
Leader du covoiturage pour les hôpitaux et établissements de santé, Karos déploie sur 70 sites qui regroupent plus de 110 000 collaborateurs. Plus de 120 000 covoiturages ont été réalisés par nos partenaires qui renouvellent leur partenariat chaque année. En quelques semaines, nos consultants mobilités durable mettent en place la solution Karos et font décoller l'usage du covoiturage dans votre établissement.
Vous aussi, mettez en place le covoiturage pour votre personnel !
Découvrez le portrait de FX, développeur frontend chez Karos. Son objectif : fournir un outil optimal de gestion et suivi du projet de covoiturage de nos clients entreprises et territoires
Tous les mois, nous vous présentons un membre de l’équipe Karos ! Aujourd’hui, découvrez François-Xavier, surnommé FX, notre Développeur front-end qui s’applique à fournir à nos clients la meilleure expérience possible sur nos plateformes SaaS, et automatiser nos processus internes.
Si tu devais résumer ton parcours ?
Après un bac ES, j'ai fait un DUT informatique en alternance, puis j'ai rejoint une chouette école qui s'appelle IN'TECH.
Je suis entré chez Karos en alternance en septembre 2018, et comme je m'y plaisais bien je suis resté.
Qu'est-ce que tu fais exactement chez Karos ?
Je développe les interfaces des SaaS (nos plateformes clients) qu'on met à disposition de nos clients entreprises & territoires, pour les aider à lancer leur projet de covoiturage avec Karos et suivre son évolution.
Depuis peu, je travaille également sur un outil interne, qui permet d'accéder à des ressources, de faire différents paramétrages et de consolider nos process.
Ton objectif principal ?
Fournir à nos clients la meilleure expérience possible, et soulager les équipes de Karos en facilitant et automatisant les processus.
Pourquoi voulais-tu rejoindre Karos ?
C'était super important pour moi que mon travail ait un sens, et d'avoir une équipe avec laquelle je me sente bien.
Coup de pot : on a un impact social, environnemental et financier, l'équipe est incroyable, ET les technos étaient exactement celles que je cherchais.
Qu’est-ce que tu aimes chez Karos ?
Mon équipe de travail, l'équipe au sens large, mes tâches quotidiennes, la farandole de sport qu'on pratique ensemble, les soirées, les petites attentions, les ambitions de la boîte... Y'a de quoi écrire un livre !!!
Ta voiture parfaite, elle a quoi comme fonctionnalité que les autres n’ont pas ?
Les sièges absorbent les prouts... 💨
“Aimer ses trajets” ça rime avec …?
Rouler seul, jamais !
Ta photo sur ton permis de conduire : honteuse ou pas honteuse ?
Plutôt pas honteux, j'ai pas trop changé depuis !
Un fun fact sur toi ?
Je pense acheter (et manger) 40 kg de pâtes par an.
Pour télécharger Karos, c'est par ici !
Et pour découvrir l'équipe, rendez-vous sur notre page Welcome to the Jungle !
L'option coeur-voitureur permet aux conducteurs de ne pas faire payer leurs passagers : la solidarité est encore plus forte avec Karos !
Derrière l’application de covoiturage domicile-travail Karos, c’est un projet à impact. L’objectif principal est de proposer un autre moyen pour se déplacer plus économique, plus convivial et plus respectueux de l’environnement. Aujourd’hui, déjà plus de 500 000 utilisateurs covoiturent avec Karos.
Pour aller plus loin, une fonctionnalité est disponible : l’option "cœur-voitureur". Avec cette option, les conducteurs choisissent de faire covoiturer gratuitement les passagers, sans toucher de contribution de leur part. Mais, les conducteurs et conductrices peuvent toucher la subvention du territoire partenaire, qui finance le covoiturage pour tous ses administrés.
Pourquoi ces conducteurs offrent-ils leurs trajets aux passagers ?
En activant l’option cœur-voitureur, les conducteurs Karos proposent des trajets gratuits à leurs passagers. Leurs motivations sont différentes selon leur profil. Dans un contexte de hausse des prix du carburant, ces conducteurs poussent la solidarité encore plus loin.
Frédéric : redevable de son passé d’auto-stoppeur
« Quand j’étais jeune et sans un rond, j’ai souvent fait du stop. Il y a toujours eu un conducteur sympa pour m’ouvrir sa porte sur le bord de la route et me sortir de mes galères. C’est le moment pour moi de donner en retour. »
Manon : des convictions écologiques pour aller de l’avant
« J’ai fait le choix d’acheter une voiture électrique pour être alignée avec mes engagements écologiques. Tout faire pour prendre un maximum de passagers en covoiturage, c’est rester cohérent à mes valeurs. Chaque matin, je me dis que je contribue à ma petite échelle à diminuer le nombre de voitures sur les routes. »
Anthony : « mes amis, mes amours… mes embouteillages »
« Au début, je le faisais surtout pour l’argent. Mais au fil des semaines et des bavardages dans les embouteillages, j’ai tissé de belles relations et de véritables amitiés. Maintenant je le sais : un nouveau passager c’est un nouvel ami potentiel. Pas question de faire payer un (futur) ami pour un petit trajet dans ma voiture ! Quel que soit le prix du carburant. »
Karos ne prend pas de commissions sur les trajets. Ainsi ces généreux conducteurs proposent des trajets entièrement gratuits à toute la communauté.
Les avantages du covoiturage quotidien
Au-delà de cette fonctionnalité, conducteurs et passagers perçoivent une réelle plus-value à covoiturer pour aller au travail. Les avantages du covoiturage quotidien sont multiples.
100€ d’économisés par mois en moyenne
Pour les conducteurs, ce sont de vraies économies à la fin du mois. Grâce à nos partenaires, les conducteurs perçoivent une contribution qui leur permet de financer un plein d’essence par mois.
26 minutes de gagnées par trajet et des tarifs avantageux
En travaillant avec des collectivités et des entreprises, Karos propose à ses passagers des tarifs très avantageux. Avec leur carte de transport, certains passagers peuvent même covoiturer gratuitement. La voiture devient un moyen de transport en commun !
Ainsi, les passagers peuvent profiter du confort de la voiture au prix d’un ticket de bus. Pour certains, c’est un gain de temps non négligeable : 26 minutes par trajet en moyenne.
97 kg de CO2 en moins par mois
La voiture est une des sources de pollution les plus importantes. On compte en moyenne 1,1 personnes par voiture. On est souvent seul dans notre voiture. Cela entraîne un cercle vicieux et polluant : plus il y a de voitures, plus il y a des problèmes de circulation, plus les émissions de CO2 se multiplient.
En covoiturant, on réduit le nombre de voitures en circulation. Avec Karos, on compte 2,3 personnes par voiture. Ainsi, nos utilisateurs évitent l’émission de 97kg de CO2 par mois ! L’équivalent de 5 jours de chauffage en hiver.
Pour calculer ses avantages personnalisés, il existe la calculette Karos. Une bonne façon de découvrir l’impact positif que peut avoir le covoiturage dans notre quotidien.
Vous souhaitez tester le covoiturage pour aller au travail ? Téléchargez Karos !
La voiture électrique est moins polluante et coûteuse au quotidien, mais quels sont les avantages et les inconvénients de celle-ci ?
On le sait : la voiture thermique (à essence ou Diesel) est régulièrement pointée du doigt pour son lourd impact écologique. Pourtant, la voiture reste le moins de transport privilégié pour nos déplacements du quotidien. ¾ des Français l’utilisent quotidiennement pour aller au travail.
Des solutions se développent pour développer une mobilité plus responsable. Notamment, la voiture électrique se veut moins polluante. Décryptons ensemble les avantages et les inconvénients de la voiture électrique.
Quels sont les avantages de la voiture électrique ?
La voiture électrique ne pollue pas l’air
Contrairement aux voitures thermiques, les voitures électriques ne rejettent pas de polluants dans l’atmosphère quand elles roulent. Les émissions des voitures électriques ne contiennent ni NO2, ni particules fines, ni hydrocarbures imbrûlés, ni monoxyde de carbone, reconnus mauvais pour la santé.
Mais, il reste toutefois quelques émissions de particules venant des pneus et des freins, émises par tous les véhicules.
Passer au véhicule électrique présente donc un bénéfice immédiat pour la qualité de l'air dans les villes et à proximité des routes.
Les véhicules électriques n’émettent pas non plus de CO2 lors de l'utilisation. Si l'électricité utilisée est peu carbonée, alors le bilan carbone de la voiture électrique est meilleur que celui d'une voiture thermique.
La voiture électrique est silencieuse
Quand elle démarre et quand elle roule, la voiture électrique est quasi silencieuse. Un véritable atout pour la quiétude des villes. Ce ne sont pas les habitants proches des grands axes qui le contrediront. Cependant, cela peut représenter un danger pour les piétons qui ne l’entendent pas arriver. Prudence donc et savoir vivre ensemble sont de rigueur !
La voiture électrique est plus économique à l’utilisation
On sait que les véhicules actuels consomment théoriquement entre 13 et 25 kWh/100 km (cycle normalisé). Cela revient à un coût de 3,25 € à 6,25 € par 100 km (1 kWh coûte en moyenne 0,25€).
Un véhicule à essence ou diesel qui consomme théoriquement 5 l/100 km coûte quant à lui entre 6 et 7 € de carburant par 100 km.
Pour rentabiliser vos trajets domicile-travail, le covoiturage reste la meilleure solution. Covoiturez simplement avec Karos et économisez 100€/mois en moyenne !
La voiture électrique nécessite peu d’entretien
La voiture électrique demande peu d’entretien. Moins de pièces mécaniques, moins de fluide, pas d’embrayage ni de courroie de distribution : l’entretien est donc bien moins coûteux. Le système moteur est très simplifié par rapport à un véhicule thermique. Il y a cent fois moins de pièces en rotation, il n'y a pas de boîte de vitesses et pas d'huile à changer.
Quels sont les inconvénients de la voiture électrique ?
La voiture électrique est plus chère à l’achat
Aujourd'hui, à l'achat, une voiture électrique est plus chère qu'une voiture à moteur thermique principalement à cause du coût de sa batterie.
Pour un achat neuf, le prix commence aux alentours de 20 000 euros pour des véhicules ayant une autonomie limitée et peut grimper jusqu’à 90 000 euros, voire plus, pour des modèles haut de gamme tels que ceux du constructeur Tesla.
Cependant des aides sont mises en place pour favoriser l’achat de voitures électriques.
L’impact écologique lourd des batteries des voitures électriques
Le gros point noir des voitures électriques est leur batterie.
La fabrication des batteries des voitures électriques pose de grands problèmes environnementaux et sociaux. On utilise de plus en plus de batteries au lithium pour les véhicules mais aussi pour leurs équipements informatiques et électroniques. Cela accroît la pression sur ce métal rare.
Le lithium – aussi surnommé or blanc – provient souvent d’Amérique latine. Sa production, très gourmande en eau, met à mal les écosystèmes et la survie des populations locales dans des zones où la sécheresse est déjà problématique.
Aussi, les batteries en fin de vie posent déjà un problème de gestion des déchets. Leur recyclage se développe progressivement. À terme, une bonne partie des matériaux utilisés dans les batteries pourraient servir à en fabriquer de nouvelles. Pour les voitures thermiques, la problématique de recyclage est déjà bien rodée. On vous explique ici comment sont recyclées nos voitures.
Côté utilisateur, changer la batterie en fin de vie est inévitable, car le vieillissement de la batterie entraîne une baisse des performances, mais cela a un coût non négligeable.
Le prix d'une nouvelle batterie est très élevé : 8100 € par exemple pour la batterie d'une petite voiture type Renault Zoe (52 kWh). Afin de limiter le coût de remplacement, certaines marques proposent de louer les batteries plutôt que de les acheter. Généralement, la batterie neuve d’une voiture électrique affiche une durée de vie de huit à dix ans. Pour un gros rouleur, il faut compter sur une équivalence de 100.000 km environ.
Recharger sa voiture électrique reste une contrainte
Longtemps considérée comme un facteur limitant, l’autonomie des voitures électriques évolue de manière spectaculaire. De plus en plus de modèles proposent 300 km, voire 600 km d’autonomie avec une seule charge.
Évidemment, plus d'autonomie signifie des batteries de capacité plus importante (jusqu'à 100 kWh), plus de poids, plus d'impact à la fabrication et plus de temps pour les recharger. Une conduite agressive et l'utilisation du chauffage ou de la climatisation diminuent rapidement cette autonomie. Pour aller loin, il faut ménager sa monture !
Aussi, la recharge nécessite un accès simple à une prise. Dans le cas où vous devriez vous raccordez à des bornes, il faut donc que le réseau soit suffisamment développé.
Or aujourd’hui, ce n’est pas vraiment le cas. Il faut être vigilant sur ce point à l’achat.
Ambitions de l'Europe en matière de mobilité durable, rôle des politiques et des incitations pour changer les comportements, et des solutions spécifiques pour le péri-urbain... 5 questions à Matthew Baldwin, directeur général adjoint Transport & Mobilité de la Commission européenne.
Aujourd'hui, j'ai l'immense plaisir de m'entretenir avec Matthew Baldwin, directeur général adjoint de la DG Move de la Commission européenne.
Dans cette courte interview, nous discuterons du leadership et des ambitions de l'Europe en matière de mobilité durable, du rôle des politiques et des incitations gouvernementales pour changer les comportements, et des solutions spécifiques pour le péri-urbain.
Joachim Renaudin: Bonjour Matthew, pouvez-vous nous parler brièvement du rôle de la DG MOVE ?
Matthew Baldwin : La DG MOVE est le département de la Commission européenne chargé des transports et de la mobilité, qui couvre tous les différents modes de transport, de l'aviation à la route, en passant par le transport maritime et, bien sûr, la mobilité urbaine. Nous gérons également de grands projets tels que les réseaux transeuropéens, et investissons une grande partie de notre budget pour mieux connecter les différentes régions européennes.
Nous sommes également chargés de proposer la législation relative au transport au niveau européen, qui est ensuite adoptée par le Conseil et le Parlement européen.
JR : Pensez-vous que l'Europe est en avance sur les sujets de mobilité durable ?
MB : Oui, à mon avis, l'Europe est plutôt en avance sur ces sujets. Nous sommes confrontés à la crise du changement climatique et l'Europe s'est engagée à devenir neutre sur le plan climatique d'ici 2050. En outre, dans le cadre du European Green Deal, nous voulons réduire nos émissions de 55 % d'ici à 2030 : un objectif à la fois difficile et essentiel.
Lorsque nous analysons en détail les émissions, on constate que le transport est responsable d'un quart des émissions. C'est le seul secteur qui a vu ses émissions augmenter ces dernières années : il est urgent d’agir à tous les niveaux !
Dans le même temps, il faut garder en tête que la mobilité a révolutionné nos vies, nos usages et a apporté des progrès considérables. Ainsi, notre objectif est avant tout de rendre la mobilité plus durable, et pas du tout de la limiter. La stratégie de la DG MOVE est de faire en sorte que tous et chacun des modes deviennent durables. Pour certains modes, ce sera plus compliqué que pour d’autres, je pense notamment à l’aviation et le maritime. Pour ces modes, il est crucial d’accélérer le développement de modes de mobilité alternatifs.
JR : Qu'en est-il de la France ?
MB : Les accords de Paris ont une importance primordiale dans notre lutte contre le changement climatique. En cela, la France a une place particulière, car elle a été motrice, et continuera à l’être puisqu'elle présidera le Conseil de l'UE en 2022. Nous avons maintenant une loi européenne sur le climat, qui nous impose légalement d'atteindre notre objectif de 55 % de réductions d’émissions. Si les États membres refusent de suivre notre plan, ils devront proposer des alternatives équivalentes. Je suis convaincu que la France sera au rendez-vous.
JR : Notre mobilité a de fortes externalités négatives sur l'écosystème (pollution, congestion, perte de temps, étalement urbain...). Pensez-vous que les nouvelles technologies soient suffisamment puissantes pour compenser cet impact dans les années à venir ? ou les Européens devront-ils changer leurs habitudes, et leur façon de se déplacer ?
MB : Nous sommes tous confrontés à ces externalités et nous les constatons tous dans notre vie quotidienne, mais ce que l’on ne réalise pas souvent, c'est leur coût pharaonique : entre 600 milliards et 1 000 milliards d'euros par an à l’échelle de l'UE. Nous nous sommes engagés à résorber cette dette envers l’écosystème et la société d'ici 2050, et nous devons commencer dès maintenant, avec des mesures fortes. La bonne nouvelle est que si les externalités sont nombreuses, certaines solutions résolvent l'ensemble de ces externalités. Par exemple, si nous limitons notre dépendance à la voiture personnelle, non seulement nous réduisons les émissions de CO2 et particules fines, mais nous réduisons aussi les embouteillages, les accidents de la route, etc... Une seule politique bien menée peut servir plusieurs objectifs.
Je suis absolument convaincu que la technologie sera un élément clé pour favoriser ce changement. C’est déjà le cas, avec les voitures électriques qui se développent rapidement. Mais n'oublions pas que si nous remplaçons toutes nos voitures par des véhicules électriques, nous ne résoudrons pas le problème de la congestion ! Un embouteillage de voitures autonomes et électriques reste un embouteillage.
Si rien d'autre n'est fait, vous accentuez la situation actuelle dans laquelle vous avez de facto un coût fixe élevé pour posséder une voiture, et un faible coût marginal pour l'utiliser. Cette question du coût est l'une des raisons pour lesquelles on se retrouve avec des gens assis seuls dans leur voiture dans les embouteillages le matin. La situation pourrait empirer pour les voitures électriques, où les coûts fixes sont plus élevés (véhicule plus coûteux) et le coût marginal plus faible (électricité vs carburant) ! Le modèle de propriété des voitures devra nécessairement changer dans un avenir proche.
C’est pourquoi nous devons fortement encourager le changement de comportement en modifiant le coût réel de la mobilité. Les gouvernements nationaux, qui vont voir leurs revenus tirés des taxes sur les carburants diminuer, proposeront probablement de nouvelles solutions, telles que la tarification routière pour rendre plus coûteux l'usage de la voiture. Dans le même temps, de nouveaux comportements doivent être encouragés. Si nous pouvons rendre le vélo plus sûr et plus attrayant dans les zones urbaines, davantage de personnes l'utiliseront. Si nous construisons des pistes cyclables, les études montrent que la part modale du vélo augmentera fortement. Si nous pouvons créer plus d’intermodalité vélo + transport en commun, alors l’usage sera pérennisé.
JR : La mobilité urbaine est sur toutes les lèvres ; chaque jour, un nouveau fournisseur de mobilité apparaît dans les centres-villes. Pourtant, des centaines de millions d'Européens vivant dans des zones péri-urbaines et rurales n'ont toujours pas d'autre choix que d'utiliser leur voiture personnelle. Comment pouvons-nous améliorer la mobilité en zone peu dense?
MB : Si nous nous concentrons uniquement sur les villes pour nos investissements de mobilité durable, nous n'obtiendrons pas les résultats escomptés. Copenhague, Bruxelles et la plupart des villes européennes voient une grande partie de leur trafic provenir de l'extérieur de la ville. Ce que j'aime souligner, c'est que ces conducteurs seuls dans leur voitures, n'ont souvent pas le choix, c’est un mal nécessaire: ils font que réagir au système et aux options de mobilité que nous leur offrons.
Nous devons réfléchir avec beaucoup de créativité et d’ambition pour réduire l'impact de la voiture personnelle. Le covoiturage domicile-travail est évidemment une excellente solution, et les voies réservées sont en place depuis plusieurs années dans des pays comme les États-Unis. La France a un rôle de leader sur ce marché, et les autres pays peuvent prendre exemple sur ce que réalise par exemple Karos. Mais ce n'est pas la seule solution. Je pense qu'il faut voir plus loin, notamment des parkings relais beaucoup plus poussés en périphérie des centres urbains, avec des solutions d'intermodalité efficaces prévues (vélos électriques, transports publics).
Il n'y a pas une seule et unique solution. C’est pourquoi, au niveau européen, nous nous efforçons de définir le bon cadre. Au final, c’est avant tout sur les États membres et les collectivités locales que cela reposera pour mettre en œuvre les bonnes politiques et rendre la mobilité plus durable.
Ambitions de l'Europe en matière de mobilité durable, rôle des politiques et des incitations pour changer les comportements, et des solutions spécifiques pour le péri-urbain... 5 questions à Matthew Baldwin, directeur général adjoint Transport & Mobilité de la Commission européenne.
Europe’s leadership and ambitions when it comes to sustainable mobility, the role of government’s policies and incentives to change behaviors, and specific solutions for suburban mobility... 5 questions to Matthew Baldwin, Deputy Director-General at the EU commission’s DG Move.
Today, I have the great pleasure to chat with Matthew Baldwin, Deputy Director-General at the EU commission’s DG Move.
In this short interview we’ll discuss Europe’s leadership and ambitions when it comes to sustainable mobility, the role of government’s policies and incentives to change behaviors, and specific solutions for suburban mobility.
JR: Hello Matthew, could you briefly tell us about the role of the EU Commission's DG MOVE?
MB: DG Move is the European Commission’s transport and mobility department, covering all the different modes of transport, from aviation through road, maritime and of course urban mobility. We also manage big projects like the trans-european networks, and invest a large part of our budget in better connecting Europe.
We also propose all legislation at the European level, which is later legislated through by the Council and the European Parliament.
JR: Do you think Europe is leading the way for sustainable mobility?
MB: Yes, in my opinion Europe is leading the way in sustainable mobility. We face this big existential crisis of climate change and Europe has pledged to become climate neutral by 2050. Moreover as part of the European Green Deal (#EUGreenDeal), we want to reduce our emissions by 55% by 2030, which is a tough but essential goal.
When we look at the overall pattern of greenhouse gas emissions, we see that transport is responsible for one quarter of the emissions. It's the only sector which is growing. So we need to act. But at the same time, we need to recognise that mobility is something that has revolutionized our working and our personal lives, and brought tremendous progress. Our goal is to make mobility more sustainable, not to curb mobility. So the Commission has come forward with a new sustainable and smart mobility strategy in 2019. In a nutshell it is to ensure that all modes are sustainable, and to ensure – in the shorter term - that sustainable alternatives are available, and properly incentivised.
JR: What about France?
MB: First, France has had strong personal ownership of the climate change agenda by the famous Paris accords of 2015. This historic meeting of the COP brought major breakthroughs, and we as the EU now have to respond to that – for example, we now have a European climate law which binds each Member States to meet this overall 55% target. France has played a major leading role in developing the overall European plan, and will continue to do so as I President of the EU Council in the first half of 2022.
JR : Our mobility has strong negative externalities on the ecosystem (pollution, congestion, wasted time, urban sprawl...). Do you think new technologies are powerful enough to offset this impact in the upcoming years? or will Europeans have to change their habits, and the way they move?
MB: We all face and see these externalities in our daily lives, but what we often fail to realize is the order of magnitude of their cost: between 600€Bn and 1 trillion euro a year just for the European Union. We have pledged to address them in our new mobility strategy, and we need to start now, with strong measures. The good news is that some policy solutions can reduce all of those externalities. For example if we reduce our dependence on conventionally-fuelled, privately owned cars in cities, we not only start to tackle climate change, but we reduce congestion, the number of deaths and injuries from road crashes, we improve our air quality and so on… one policy can deliver on multiple objectives.
I strongly believe that technology will be a key element to foster this change. We are moving into an era of alternatively fuelled cars, and the EU is addressing this with not just new emission standards for car fleets, but a major roll out of alternative fuel recharging points. Yet let’s also keep in mind that if we swap all our conventionally fuelled cars for EV, we are not solving the congestion problem! Green traffic jams are still traffic jams.
We need to incentivize the change of behavior by changing the true cost of mobility, and changing the pattern of mobility especially in our cities. If we can make it safer and more attractive to ride bikes in urban areas, for example, more people will cycle. If we build bike lanes, studies show that the modal share of bikes will sharply increase. If we can connect public transportation with active mobility such as walking and cycling, we build new routes for people to connect and move around.
JR: Urban mobility is one everyone's lips; every day a new mobility provider pops up for city centers. Yet, hundreds of millions of Europeans in suburban and rural areas still have no option beside using their personal car. How can we improve suburban mobility?
MB: If we just focus on cities for our sustainable mobility, we won’t achieve the results we aim for. Copenhagen, Brussels and most European cities face a large part of their traffic coming from outside of the city. What I like to point out is that these solo drivers often have no choice, and merely respond to the system and the mobility options that we offer them.
We need to think very creatively if we want to reduce the impact of cars and the number of cars in our cities. Carpooling is obviously a great solution, and reserved lanes have been in place for several years in countries like the US. Yet it’s not the only solution. I think we have to see beyond that, for example much stronger parking & ride facilities at the entrance of towns, with efficient intermodality solutions provided (e-bikes, public transport). There is no one and only solution. At the European level, we strive to set the right framework, but in the end we’ll rely on member states and local municipalities to implement the right policies, and make mobility more sustainable.
Europe’s leadership and ambitions when it comes to sustainable mobility, the role of government’s policies and incentives to change behaviors, and specific solutions for suburban mobility... 5 questions to Matthew Baldwin, Deputy Director-General at the EU commission’s DG Move.
Face à la hausse des prix du carburant, le covoiturage permet de faire de vraies économies : en moyenne 100 € par mois avec Karos
Depuis la rentrée scolaire de septembre, nous sommes tous confrontés à la hausse des prix du carburant. Très récemment, le diesel a encore battu un record avec un prix moyen de 1,55 euros le litre. Le SP95 s’écoulait quant à lui à 1,65 euro/litre, un niveau proche du maximum atteint en 2012.
On pourrait être tenté de dire qu’il suffirait de moins utiliser sa voiture pour se déplacer pour régler cette question ? Cependant, 74 % des actifs utilisent leur voiture pour le trajet domicile-travail (source : insee.fr). Même si certains pourraient laisser leur voiture au garage, pour une grande majorité de Français, la voiture reste donc le seul moyen pour aller au travail.
Alors pourquoi une telle hausse et comment faire pour ne pas finir ni dans le rouge, ni à sec à la fin du mois ?
Pourquoi une telle hausse des prix du carburant ?
Durant le pic de la crise sanitaire en 2020, les prix à la pompe ont complètement chuté.
En effet, majoritairement tous immobilisés ou en télétravail, la demande en carburant a fortement diminué, l’offre était devenue supérieure à la demande. Il y avait trop de carburant disponible, et personne pour l’acheter. Les prix ont donc diminué.
Aujourd'hui, avec la reprise, la tendance s’inverse. De plus en plus de personnes ont de nouveau besoin du carburant pour aller au travail. Cela favorise cette hausse constante des prix.
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L'évolution du prix du gazole à la pompe sur les 3 derniers mois. Copyright : L'Express[/caption]
Avec Karos, payez votre plein grâce au covoiturage
D’autres solutions existent pour réellement compenser le poids du carburant sur votre budget. Depuis la hausse des prix du carburant, de nombreux Français se tournent vers le covoiturage sur leur trajet domicile-travail, comme l’explique le Figaro, ou encore France Bleu.
En partageant leur voiture via Karos, les conducteurs réalisent de belles économies. En moyenne, ils gagnent 100€ par mois. De plus en plus de régions ou villes soutiennent cette pratique en finançant la contribution des passagers et en la revalorisant auprès des conducteurs. En clair : le passager paie rien et le conducteur gagne plus !
Depuis le 1er janvier 2023, les nouveaux covoitureurs conducteurs touchent la prime de 100€ au bout de leur 10ème covoiturage, avec 50€ dès leur premier covoiturage. La prime s'adresse aussi aux passagers qui bénéficient de leurs 10 premiers trajets offerts.
N’hésitez pas non plus à parrainer vos proches pour augmenter votre cagnotte :
Un soutien des grandes surfaces
Les grands distributeurs ont décidé d’apporter leur soutien au Français. Pour cela, deux enseignes de la grande distribution, Carrefour et Leclerc qui ont dévoilé deux initiatives
Chez Leclerc, Michel-Edouard Leclerc a annoncé que l'enseigne vendra son carburant à prix coûtant jusqu'au 30 octobre prochain.
Chez Carrefour, l'initiative est différente. L'enseigne a annoncé distribuer des remises de 5 euros pour chaque plein d'essence. La remise est valable à partir d'un plein de 25 litres.
Le chèque carburant : 100 euros versés par l’État
Face à la hausse des prix du carburant, le gouvernement a annoncé travailler sur une aide, évoquant un dispositif similaire au chèque carburant, un système déjà en place dans la région des Hauts-de-France.
L’inflation globale ne touche pas que le carburant aujourd’hui. Le gouvernement a donc décidé de mettre en place une indemnité d'inflation. Celle-ci concerne l'ensemble de toutes les dépenses en énergies et appliquées de manière plus large. Un gel du prix du gaz a également été appliqué pour toute l'année 2022. La hausse du prix de l'électricité a été plafonnée à 4% pour 2022.
Ainsi, c'est une indemnité de 100 € qui va être versée à près de 38 millions de Français.
Qui peut en bénéficier et comment ?
La prime de 100€ s'applique à chaque personne et non pas à un foyer fiscal.
Elle concerne toutes les personnes gagnant moins de 2000 € net par mois.
Vous n’avez pas besoin de faire des démarches particulières. Dès décembre, les premiers versements auront lieu directement sur votre salaire.
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Embouteillage de saturation, embouteillage de curiosité ou effet papillon, ils sont souvent dû à notre conduite. Et si la solution était le covoiturage ?
Chaque année nous perdons beaucoup de temps dans les embouteillages. Rennes a récemment été élue la ville la plus embouteillée sur les trajets domicile-travail avec 40 heures et 5 minutes d’embouteillages. Au global, sur l’année et tous trajets confondus, les grosses villes sont toutes touchées.
Les embouteillages ont de nombreuses conséquences économiques, sociales, logistiques, sanitaires et écologiques. Ils ont un impact dévastateur sur la qualité de l’air. Ils sont souvent source de stress et d’agacement au volant. Mais comment se forment les embouteillages et comment les réduire ?
L’embouteillage en accordéon ou l’effet papillon
Les embouteillages se forment souvent à cause d’un événement sur le trafic.
Dans le cas d’un trafic routier dense, quand un automobiliste change de file, le véhicule qui le suit doit freiner. Cette vague de freinage se propage petit à petit et de façon graduelle : le premier véhicule a réduit sa vitesse de 10 %, le dixième véhicule aura diminué la sienne d’au moins 20 % pour des raisons de sécurité (maintien de la distance de freinage), mais également par réflexe. Au bout de plusieurs kilomètres, un bouchon se créera obligatoirement.
Ce phénomène est appelé “effet papillon” : une petite cause provoque une réaction beaucoup plus importante en bout de chaîne.
C’est ce que l’on nomme l’embouteillage en accordéon :
Les premiers véhicules à ralentir ne sont que peu impactés par le bouchon en création et retrouvent rapidement leur vitesse de croisière. Pour les véhicules suivants, ils seront beaucoup plus ralentis et mettront plus de temps pour retrouver leur vitesse initiale.
Ce changement de file évoqué n’est qu’un exemple parmi d’autres qui peuvent expliquer la création d’un embouteillage sans raison apparente. Les modes de conduite différents d’un individu à l’autre peuvent entraîner des perturbations de la circulation et donc des embouteillages.
Embouteillage par saturation du trafic
Les embouteillages peuvent aussi se créer en fonction de la capacité d’accueil d’une route et du trafic en cours.
Et non, la vitesse de circulation ne fait pas augmenter la capacité d’absorption d’une route ! Plus nous sommes nombreux sur la route, plus nous devons adapter notre vitesse :
Les véhicules dont la vitesse est plus rapide que les autres devront ralentir pour maintenir les distances de sécurité. A force, les véhicules sont forcés de freiner, ce qui crée un bouchon aussi dit embouteillage par saturation. Il y a trop de véhicules sur une route, qui ne peut plus assurer une circulation fluide.
Autre forme de bouchon, celui lié à un événement tel qu’un accident. Avec une voie en moins par exemple, la capacité de la route est inférieure à la demande et l’embouteillage fait vite son apparition.
Enfin, le bouchon de curiosité est celui qui survient sur une voie sans problématique apparente. Par exemple, il peut survenir lorsqu’un événement remarquable survient de l’autre côté, et que chaque conducteur a le réflexe de ralentir pour « observer », d’où le nom de curiosité. Celui qui ralentit force celui qui le suit à ralentir, ralentissant le trafic global.
Comment réduire les embouteillages ?
A la manière des fluides, les bouchons interviennent surtout quand le trafic est dense. La réaction en chaîne est engendrée par les véhicules à haute vitesse qui ralentissent, jusqu’à créer le bouchon.
Face à ce fléau déploré par tous les conducteurs et les passagers, des solutions sont envisagées :
- augmenter les distances de sécurité entre chaque véhicule
- réduire la vitesse globale du trafic
- agrandir les axes routiers
- réduire le nombre de véhicules en circulation
Dans certaines grandes agglomérations, les experts détectent des embouteillages « fantômes » sans cause apparente, ou presque. Les automobilistes qui en sont responsables sont ceux qui maintiennent difficilement la distance adaptée entre eux. Ce manque de fluidité sur les routes amène les constructeurs à repenser la voiture autonome qui, pour eux, pourrait être la solution miracle.
Pour réduire le nombre de voitures sur les routes, le covoiturage est une solution. En partageant les voitures, elles sont moins nombreuses à réaliser le même trajet. On évite donc de saturer les routes.
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