Peguy est responsable E-CRM chez Karos. Son objectif : aider nos utilisateurs à covoiturer sans problèmes
Le magazine Karos :
l'actualité du covoiturage et de l'application
Tous les mois, nous vous présentons un membre de l’équipe Karos ! Aujourd’hui, découvrez Peguy, notre Responsable E-CRM qui veille à ce que tout se passe bien pour les équipes.
Si tu devais résumer ton parcours ?
Diplômée de l'Ecole de Commerce de Dijon, je suis venue à Paris pour un stage et je ne suis jamais vraiment repartie. J'ai mis un pied dans l'univers automobile lors d'un stage chez Midas et j'ai été très curieuse ensuite d'assister de plus près à la transformation de ce secteur. C'est ainsi que je me suis retrouvée en 2016 chez Karos, un des précurseurs des nouvelles mobilités !
Qu'est-ce que tu fais exactement chez Karos ?
Nous étions 12 lorsque je suis arrivée alors je suis passée par plusieurs postes. D'abord en charge du service utilisateur, puis de l'usage de l'application chez nos partenaires, j'occupe depuis 4 mois le poste de Responsable E-CRM.
Mon rôle consiste à trouver des scénarios dans lesquels l'utilisateur pourrait rencontrer des difficultés, puis essayer de l'accompagner avec le bon message au bon moment. Il y a 2 volets à ce métier : un volet analytique, pour mesurer la conversion ce qu'on fait ; et un volet plus créatif où l'on réalise des contenus efficaces. C'est plutôt un bon équilibre !
Ton objectif principal ?
Mon objectif principal est de m'assurer que l'utilisateur soit bien accompagné. Je veille à ce que chaque message soit adapté à sa problématique.
Pourquoi voulais-tu rejoindre Karos ?
Le projet m'a paru challengeant et ça s'est confirmé. Et surtout mon entretien d'embauche ressemblait davantage à une discussion intelligente entre 2 personnes qu'à un interrogatoire comme j'avais pu en avoir par le passé. J'ai apprécié l'ambiance et la personnalité alors j'ai dit banco !
Qu’est-ce que tu aimes chez Karos ?
Sur le plan externe, j'aime que chaque utilisateur ait une solution de covoiturage adaptée à son mode de vie. En gros que le covoiturage s'intègre à son quotidien et non l'inverse.
Sur le plan interne, j'ai apprécié faire monter en compétences plus d'une dizaine de collaborateurs stagiaires. Plusieurs sont en poste aujourd'hui et même chez Karos. Ils m'ont fait grandir et j'espère les avoir aidés d'une manière ou d'une autre.
Ta voiture parfaite, elle a quoi comme fonctionnalité que les autres n’ont pas ?
Ma voiture parfaite est intelligente et autonome ; elle évite les bouchons et ne freine JAMAIS brusquement. En gros, elle vole ☁
Le petit plus, les sièges sont massants.
“Aimer ses trajets” ça rime avec …?
Gérer ses budgets !
Ta photo sur ton permis de conduire : honteuse ou pas honteuse ?
Question suivante !
Disons juste que ce n'est pas mon meilleur profil…
Un fun fact sur toi ?
En voici 2 :
Mon 2è prénom c'est Audrey... comme Audrey de Karos... Je vous laisse à vos hypothèses !
J'ai le rire très facile. Même dans des situations délicates, je ne peux me retenir. Je crains la crise diplomatique un jour 😬
Pour télécharger Karos, c'est par ici !
Et pour découvrir l'équipe, rendez-vous sur notre page Welcome to the Jungle !
Karos raises 7 million euros to starts its conquest of Europe, with the support of MACIF and the European Commission.
This is a very big step for Karos! The MACIF and the European Commission are investing in Karos, with a 7-million-euro fundraising. These funds will enable us to begin our European, starting with a partnership in Denmark.
We are excited to share this news, which demonstrates that carpooling for daily commuting is a sustainable mobility solution for the future.
A new round of financing of 7 million euros
It's official: we have completed a €7 million financing round with Macif, and the European Commission's EIC Fund!
Macif's commitment, via its VC Fund Macif Innovation, reflects the willingness of a major player for French people, with 5.5 million members, to support forward-looking companies with impactful projects, such as Karos.
"Macif is proud to support the deployment of Karos, thus contributing to the development of a new kinf of shared transport that makes daily commuting easier for people while limiting the ecological impact," says Erwann Bertheleme, Director of Macif Innovation.
The European Commission has chosen Karos to make its second investment in France, via the EIC Accelerator programme. The objective of this programme is to accelerate the rise of the most promising technologies. Supporting these new technologies is also a lever to address the major challenges of the European Union. With Karos, we are actively participating in the reduction of greenhouse gas emissions.
"We are very pleased to support Karos through the EIC Fund to make daily mobility habits evolve. This fundraising will help Karos to contribute to reducing greenhouse gas emissions in urban areas, and to accelerate the transition to sustainable mobility in cities" said Kerstin Bock, member of the EIC Fund Committee.
Furthermore, we are very grateful that our historical investors have renewed their support. The investment funds Aster, Eiffel Investment Group and Aglaé Ventures are still contributing to our development, which confirms the positive growth of Karos.
On the way to Europe with a first contract in Denmark
Since our creation, we have proven the efficiency of our concept with more than 400,000 users and more than 150 corporate and local authority clients in France.
With the support of the European Commission, it is time for us to move forward with our expansion abroad.
And it' s starting now! We have signed our first major contract with FDM to deploy our know-how in Denmark. Founded in 1909, FDM is the Danish motorists' association. The partnership aims at providing all our technological and methodological services to individuals, employers and local authorities under the local brand Ta'Med.
"We are proud that FDM have the opportunity to play a leading role in the development of carpooling. With this new collaboration, FDM brings French experience and technology to the Danes. For the benefit of the Danish society," says Thomas Møller Thomsen, CEO of FDM.
Finally, we would like to thank you. This fundraising is a great step forward for us and confirms that our daily work is relevant. We would like to thank all the people who have supported us, but also our users for their encouragement.
On a l’impression qu’il existe depuis toujours, qu’il a toujours réglementé nos comportements sur la route, il s’agit bien sûr du Code de la Route ! Mais qu’en est-il vraiment ? Qui l’a mis en place ? Qui s’occupe de l’actualiser ? Comment a-t-il été défini ? Depuis quand existe ce code ?
Après la lecture de cet article, vous saurez tout sur le Code de la Route !
Depuis quand existe le Code de la Route ?
La création du Code la Route tel que nous le connaissons aujourd’hui à demander du temps.
En 1909, une commission est créée pour travailler sur un projet visant à instaurer des règles de circulation. C’est après la guerre, en 1921 que cette commission reprend son travail, en s’inspirant des travaux de Jules Perrigot. Le Code de la Route sera alors créé et promulgué le 27 mai 1921.
A noter que l'instauration de règles est bien antérieure à l'apparition des premiers véhicules à moteur. Et la première règle fut instaurée en 1804, lorsque Napoléon Bonaparte rend obligatoire de circuler sur la partie de droite de la chaussée.
Qui a inventé le Code de la Route ?
C’est Jules Perrigot qui a inventé le premier Code de la Route en 1904. C’était un inconditionnel de l’automobile, il était même le président de l’Automobile Club Vosgien.
C’est à la suite d’un incident personnel au volant qu’il souhaitera mettre en place un Code de la Route.
En 1904, dans un tournant en haut d’une côte, il se trouve nez à nez avec une autre voiture. C’est l’accident ! L’événement le frappa et lui posa le problème de l’avenir.
La construction automobile va se développer et avec les performances des voitures. Comment instaurer un vivre-ensemble sur les routes ?
Jules Perrigot édite en 1904 le Code la Route. Il comprend 10 articles qui tiennent sur 5 pages. Ces règles sont peu à peu appliquées, sans être réellement officielles. La réputation et la motivation de Jules développent l’autorité naturelle de ce premier code.
En 1921, l’appel de Jules Perrigot est entendu lorsqu’est promulguée « la Réglementation de l’Usage des Voies Ouvertes à la Circulation Publique ». Le Code de la Route entre dans le droit français !
Qui modifie le Code de la Route aujourd’hui ?
Le Code de la Route évolue en suivant nos nouvelles habitudes et besoins. L’objectif est de rester cohérent avec nos comportements et les nouvelles performances de nos voitures.
Aujourd’hui, c’est le ministère de l'Intérieur et la délégation à la Sécurité Routière qui peuvent modifier la réglementation du Code de la Route.
Pourquoi passer le Code de la Route ?
L’apprentissage du Code de la Route est indispensable pour avoir son permis de conduire. C'est la première étape à valider avant de pouvoir commencer à apprendre à conduire un véhicule. Apprendre le Code de la Route permet de maintenir une organisation sur les routes et de rendre nos déplacements agréables et sécurisés.
Pour encadrer cet examen, des auto-écoles sont créées en 1917. L’objectif du Code de la Route est d’organiser la circulation, d’établir des règles de fonctionnement et de limiter au maximum les accidents. A cela s’ajoute aussi la notion de Sécurité Routière, qui travaille à rendre nos trajets les moins dangereux possibles et à sensibiliser tout le monde aux dangers de la route.
Pourquoi le permis de conduire est-il rose ?
La couleur rose a été choisie pour les permis de conduire afin d’éviter les fraudes et falsifications. Depuis 2013, ce sésame à trois volets est remplacé par un nouveau format façon carte d’identité.
Comment passer le Code de la Route ?
Pour passer l’examen du Code de la Route, vous pouvez vous inscrire dans une auto-école. Ensuite, vous pouvez participer à des stages ou à des cours pour apprendre les règles du Code la Route. Cela peut se passer en présentiel ou en ligne.
Aujourd'hui, les auto-écoles se multiplient, vous pouvez donc trouver celle qui vous convient le mieux.
Ensuite, entraînez-vous afin de ne plus faire de fautes. L’objectif est de faire moins de 5 fautes pour valider votre examen du Code de la Route. Au-dessus de 5 fautes, vous devez repasser l’examen. Une fois l’examen du code obtenu, il sera valide pendant 5 ans, le temps de passer votre permis de conduire !
Une fois votre Code de la Route et permis de conduire obtenus, n'hésitez pas à covoiturer avec Karos !
Plusieurs moyens existent pour covoiturer au quotidien ; les applications dédiées comme Karos, les petites annonces sur des forums, etc.
Covoiturer au quotidien c’est partager sa voiture sur des trajets courts et réguliers. A l’inverse, du covoiturage longue distance, nous pouvons aujourd'hui covoiturer aussi sur des distances plus courtes, par exemple, pour aller au travail.
L’avantage du covoiturage quotidien est de compenser ses frais de voiture tout au long de l’année. C’est aussi l’occasion de faire un geste pour réduire son empreinte carbone. En covoiturant, nous réduisons le nombre de voitures sur les routes et donc les émissions polluantes. C’est aussi un avantage pour les passagers qui peuvent retrouver le confort de la voiture et gagner des minutes (voir des heures) sur leur temps de trajet.
C’est pourquoi il y a plusieurs façons de covoiturer au quotidien. Des méthodes plus ou moins faciles, efficaces et flexibles. Faisons le tour de la question ensemble.
Covoiturer avec les petites annonces
Pour covoiturer au quotidien, il existe toujours la méthode des petites annonces. Largement démocratisée, cette technique est souvent utilisée sur les sites web des villes et des communes, sur des forums ou des groupes sur les réseaux sociaux, comme Facebook.
Le principe est simple : on poste son trajet et on attend que quelqu’un nous réponde. Seul problème, cette technique demande d'anticiper son besoin et n’offre aucune flexibilité en cas de contretemps de dernière minute. Aussi, le système de petites annonces ne donne aucune visibilité sur les personnes disponibles avant de poster l’annonce. C’est comme jeter une bouteille à la mer et attendre une réponse.
Covoiturer grâce à une application dédiée
Pour covoiturer au quotidien, les applications dédiées font leurs preuves ! Elles ont été pensées pour rendre l’expérience la plus fiable et efficace possible.
Les avantages de l’application Karos sont multiples.
En covoiturant avec une application comme Karos, vous n’avez plus besoin de chercher vous-même vos covoitureurs. Pour cela, téléchargez notre l’application mobile, puis inscrivez-vous en renseignant votre adresse de domicile et de travail. Notre algorithme s’occupe de trouver les autres utilisateurs disponibles sur cet itinéraire selon vos besoins (horaires, jour, etc). Vous n’avez plus qu’à choisir celui qui vous convient le plus. Vous pouvez même covoiturer avec quelqu’un de différent chaque jour.
Karos s’occupe aussi du calcul des frais. Tout se fait automatiquement chaque mois, dont le versement de la cagnotte directement sur le compte banquaire concerné.
Avec Karos, vous faites des économies, vous gagnez du temps, vous rencontrez de nouvelles personnes et vous agissez pour la planète. Alors calculez vos avantages personnalisés !
Ce sont nos utilisateurs qui l’expliquent le mieux :
Le covoiturage soutenu par votre territoire et/ou votre employeur
Les villes et les employeurs sont de plus en plus investis sur la question de la mobilité. Que ce soit pour leurs administrés ou pour leurs collaborateurs, chacun cherche de nouvelles alternatives à proposer. Le covoiturage quotidien fait partie de ces alternatives. Il devient une réelle solution de mobilité soutenue par les élus et les employeurs.
Chez Karos, nous travaillons avec de plus en plus d’entreprises et de territoires.
Côté territoire, le covoiturage est complémentaire du réseau de transport en commun. Il vient compléter le réseau, là il peut manquer des lignes de bus, métro ou tramway. Il est considéré comme un transport en commun et s’appuie sur les mêmes tarifs, voir est gratuit (comme en Ile-de-France ou en Normandie).
Côté entreprise, le covoiturage permet de proposer aux collaborateurs une alternative pour venir au travail, de les aider sur leur frais de voiture et de faire se rencontrer les équipes. Pour les collaborateurs, ils covoiturent avec des avantages spécifiques (places de parking réservées, tarifs préférentiels, cadeaux à gagner, etc). Aussi, la mise en place de Forfait Mobilités Durables se démocratise, permettant à l’employeur de financer les alternatives comme le covoiturage.
Pour aller au travail en covoiturant facilement et efficacement, téléchargez Karos !
Lors de vos covoiturages, il important de porter un masque, d'aérer la voiture et de se laver les mains avant et après pour lutter contre la circulation du Covid-19
Les différents variants du covid-19 nous poussent à rester vigilant et tous mobilisés. Le covoiturage pour aller au travail peut vous aider à vous déplacer. Lors de vos covoiturages, les bons gestes sont à adopter pour votre santé et celle de vos covoitureurs.
Les gestes barrières à adopter lors de vos covoiturages
Pour limiter le risque de contamination et passer de bons covoiturages, quelques gestes déjà connus au quotidien, sont aussi à privilégier dans nos voitures.
- Porter votre masque
- Aérer régulièrement la voiture
- Lavez vous les mains avant et après votre covoiturage
Dans l’application Karos, nous vous rappellerons régulièrement ces gestes pour garder les bons réflexes. Aussi, il vous sera demandé de confirmer le port du masque.
Karos vous aide au quotidien
Notre objectif chez Karos est de continuer à vous proposer la solution la plus économique, écologique, conviviale et la plus sûre sanitairement possible.
Le covoiturage reste aussi un moyen de se déplacer sûr grâce à vous, comme nous l’avons vu dans notre étude. 91,4 % de nos utilisateurs portent toujours un masque de protection lors de leurs covoiturages. De plus, 84,7 % affirment aérer leur voiture pendant le trajet.
Découvrez ici comment Karos vous accompagne au quotidien dans vos trajets domicile-travail.
Pour covoiturer en toute sécurité, téléchargez Karos
Chercheur dans la transition énergétique dans les transports, Aurélien Bigo, apporte un éclairage sur la place de la voiture dans nos vies actuelles. Comment la voiture a façonné nos modes de vie et comment en sommes nous devenus dépendant ? Il aborde aussi les alternatives possibles à ce système tout voiture ainsi que les leviers de transition vers une mobilité plus sobre.
Est-ce que tu peux te présenter ?
Je m’appelle Aurélien Bigo, je suis chercheur sur la transition énergétique des transports, j’ai fait une thèse sur ce sujet que j’ai terminé fin 2020
Pour les curieux, vous pouvez la retrouver ici
En France, 62% des déplacements toutes distances confondues sont réalisés en voiture, et la majorité des pollutions liées aux transports viennent de ce mode. Comment en est-on arrivé au système “tout voiture”?
C'est une question difficile dans le sens où il y a énormément de facteurs à prendre en compte. Tout d’abord, il y a des explications techniques, et notamment la rapidité de la voiture qui permet de faire des trajets porte-à-porte. Aux débuts de l’automobile, cela lui a donné un avantage comparatif qui a fait son succès et entraîné un désintérêt progressif pour les modes pré-existants, comme la marche, le vélo ou la voiture hippomobile.
Deuxièmement, on a eu des politiques publiques qui ont encouragé le développement de l’automobile, pour favoriser la mobilité et la liberté des populations. Elles ont cherché à maintenir un coût de la voiture relativement faible et ont développé un réseau dense d’infrastructures (voirie, parkings…) pour favoriser son développement. La voiture est devenue la solution la plus pratique pour se déplacer, et la vitesse et la distance des déplacements ont ainsi considérablement augmenté au fil du temps. Autour de ce système voiture s’est développé un écosystème de services (réparation, location, assurance…) et toute une filière industrielle, sur laquelle reposent désormais un grand nombre d’emplois.
Par ailleurs, la voiture a façonné les modes de vie, l’organisation des activités (travail, loisir…) et leur localisation. Nos vies ont pour beaucoup été organisées autour de ce moyen de déplacement qui rend par exemple possible le fait d’habiter plus loin de son travail. Cet aménagement du territoire nous rend aujourd’hui dépendants de la voiture, dans la mesure où elle seule devient efficace, notamment dans les zones péri-urbaines et rurales.
La priorité à la voiture et le traitement réservé aux alternatives à la voiture expliquent aussi son hégémonie.
Certains modes alternatifs sont efficaces selon les environnements urbains, selon les types de déplacements mais toutes ne peuvent pas toujours rendre les mêmes services que la voiture. Les alternatives sont soit moins efficaces (du point de vue de la praticité, vitesse) soit on ne leur a pas encore laissé une place suffisante, on n’a pas mis en place suffisamment d’incitations pour que cela puisse contrer l’efficacité, le côté pratique et les habitudes qu’il y a autour de la voiture individuelle.
Enfin, autour de cette forte utilisation de la voiture se sont développées des habitudes fortes mais aussi des imaginaires positifs véhiculés par la publicité, qui tendent à laisser croire que la voiture individuelle est indispensable pour quasiment toute la population et que cette situation ne pourra pas changer à l’avenir.
Le tableau est clair. Dans le périurbain, il est encore plus frappant : 90% des trajets domicile-travail sont réalisés en voiture. Quels autres modes de transport peuvent venir remplacer la voiture ?
Je suis convaincu qu’il y a des solutions. Dans les centres villes et entre les grandes métropoles, où la densité de population est forte, le transport ferroviaire massifié est ce qu’il y a de plus efficace (tgv, le métro, tram…). Lorsque l’on sort de ces zones-là, en zones moins denses, il faut passer à des modes de transport qui sont moins massifiés pour éviter qu’ils soient peu remplis et donc peu efficaces d’un point de vue économique et environnemental.
Après le ferroviaire, les modes de transports suivants vont être les modes routiers; les bus, les cars. Ils ont notamment une zone de pertinence dans le périurbain dense.
Si les flux sont dispersés il est compliqué de mettre en place une ligne. Il faut alors développer l’intermodalité pour ramener des gens vers des modes qui sont plus massifiés (vélo + transport en commun notamment).
Lorsque l’on descend encore en termes de massification on tombe sur l’objet voiture, qui doit être le plus rempli possible, via le covoiturage. Je pense que c’est dans ces zones relativement peu denses, quand les flux sont suffisamment forts pour qu’il y ait un potentiel pour le covoiturage que l’effet environnemental est le plus intéressant : il y a un potentiel à saisir.
Et si l’on passe à des flux qui sont encore moins massifiés ça peut être intéressant de développer des véhicules individuels, voire deux places, qui sont beaucoup plus petits, légers, plus sobres en énergie par rapport à la voiture telle qu’on la connaît aujourd’hui, qui est majoritairement un véhicule de 5 places. Plutôt que d’avoir des véhicules d’environ 1.3t comme on a aujourd’hui, on peut passer à une palette de véhicules entre le vélo classique et la voiture actuelle, dont les plus proches de cette dernière sont les voiturettes (Citroën Ami, Renault Twizy) et autres quadricycles légers. Ce sont des véhicules qui sont moins coûteux que la voiture, et qui pourraient typiquement remplacer les deuxièmes véhicules des ménages multi motorisé qui sont environ 50% dans les zones rurales, 35% à l’ordre national.
Si l’on regarde du côté des modes actifs, le vélo peut couvrir une partie des flux en zone peu dense. Le vélo équipé d’une assistance électrique encore plus : il permet d’avoir un public plus large. Sans oublier le vélo cargo, le vélo pliant (pour l’intermodalité), les vélomobiles, qu’on peut également considérer comme des véhicules intermédiaires entre le vélo et la voiture. Récemment un vélomobile a même battu le record de vitesse de véhicule à propulsion humaine : 144 km/h !
Aujourd’hui la part modale du covoiturage reste faible en France ; Quel est ton regard sur le potentiel du covoiturage si on regarde le chemin à parcourir d’ici 2030 ?
Cela dépend sur quelles zones on raisonne, et des scénarios que l’on choisit. Certaines estimations prévoient qu’autour de 15% des baisses d'émissions moyennes proviendront du développement du covoiturage. Ceci dit, il est très difficile d’isoler le covoiturage (ou d’autres modes) des autres leviers de réduction des émissions.
Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il faut concentrer le développement du covoiturage là où il est le plus pertinent : sur des zones peu denses et sur des usages de covoiturage quotidien. Si l’on concentre le covoiturage sur des usages où la voiture personnelle est privilégiée, alors il aura un impact considérable, car aujourd’hui la majorité des émissions du transport provient de la voiture personnelle.
Au-delà du covoiturage, quelle place pour la sobriété dans la transition vers la mobilité durable ?
Dans la stratégie nationale bas carbone, 5 leviers sont cités : la modération de la demande de transport, le report modal vers les modes actifs et les transports en commun, le meilleur remplissage des véhicules, des leviers d’efficacité énergétique et la décarbonation de l’énergie. Les premiers leviers touchent majoritairement à la sobriété des usages plutôt que des leviers techniques.
Donc si on prend les leviers de demande de transport, report modal, remplissage des véhicules et une partie des leviers d’efficacité (baisse du poids et de la vitesse des véhicules) ce que nous montrent les scénarios de prospectives des transports, c’est que l’on peut diviser par deux la consommation d’énergie par rapport à un scénario tendanciel.
Aujourd’hui, si l’on regarde la stratégie de la France et son implémentation, une grande partie des moyens se concentrent sur des leviers assez technologiques plus que de sobriété. Je pense notamment à la modération de la demande de transport via l'aménagement du territoire et de nos modes de vie, peu traitée actuellement. Ces leviers de sobriété sont pourtant cruciaux, notamment pour obtenir des baisses d’émissions à court terme. Pour rattraper ce retard, il faudra combiner tous les leviers, développer une économie de demain qui soutient des entreprises durables, comme Karos, qui allient à la fois technologie et sobriété.
L’importance de ces leviers de sobriété est cruciale quand on regarde au-delà de l’impact carbone. Pour la voiture, la réduction des externalités négatives que ce soit la congestion, la pollution de l’air, l’accidentologie, la sédentarité, la consommation de ressources, de métaux sont liées à la sobriété, plus qu’à la voiture électrique et autonome. Les leviers de sobriété ont bien plus de co-bénéfices que les leviers technologiques, raison de plus pour les solliciter de manière plus ambitieuse.
Chercheur dans la transition énergétique dans les transports, Aurélien Bigo, apporte un éclairage sur la place de la voiture dans nos vies actuelles. Comment la voiture a façonné nos modes de vie et comment en sommes nous devenus dépendant ? Il aborde aussi les alternatives possibles à ce système tout voiture ainsi que les leviers de transition vers une mobilité plus sobre.
L'intelligence artificielle est un algorithme qui permet à une application d'apprendre en permanence
L'intelligence artificielle (IA) est l'ensemble des théories et des techniques mises en œuvre pour créer des machines capables de simuler l'intelligence humaine.
Un peu abstrait comme définition… Tentons d’y voir un peu plus clair !
L’intelligence artificielle qu'est-ce que c’est ?
L'intelligence artificielle peut prendre la forme d’un algorithme qui va analyser en autonomie une très grande quantité de données, pour prendre la bonne décision face à une situation.
On parle d’intelligence car l’IA va adapter ses décisions en fonction des résultats qu'elle obtient, c’est le machine learning. La machine analyse les résultats et les interprète pour savoir quoi faire à l’avenir. C’est un apprentissage permanent.
L’objectif est que ces intelligences artificielles puissent répondre à des problématiques réelles, de notre quotidien.
L’histoire de l’intelligence artificielle
Historiquement, l'idée d'intelligence artificielle semble émerger dans les années 1950 quand Alan Turing se demande si une machine peut « penser ».
Une autre origine probable est la publication, en 1949, par Warren Weaver d'un rapport sur la traduction des langues et son automatisation. Ce rapport suggère qu'une machine pourrait alors faire cette tâche qui semble typiquement faisable que par intelligence humaine.
Pendant de longues années, l’intelligence artificielle va intriguer et occuper bon nombre de chercheurs. C’est à partir des années 90, que se développent des machines basées sur de l’IA, ressemblant de plus en plus à l’image collective que l’on s’en fait aujourd’hui.
Par exemple, en mai 1997, l’ordinateur Deep Blue a battu Garry Kasparov au jeu d'échecs lors d'un match revanche de six parties !
Dans les années 2000, le Web devient plus puissant avec de nouvelles infrastructures de calcul permettant d'explorer des quantités énormes de données sans précédent. C'est l'apprentissage profond ou “deep learning”. Et cocorico : l'un des pionniers est le français Yann Le Cun !
Focus sur : le test du Turing
On parle d’intelligence artificielle, mais c’est quoi une “intelligence” ? C’est un réel défi pour en donner une définition précise. Un défi qu’a voulu relever Alan Turing, mathématicien britannique.
En 1950, Alan Turing propose “le jeu de l’imitation” qui fixait un objectif précis à la science naissante des ordinateurs. Une machine peut-elle simuler une discussion que l’on pourrait avoir avec un humain ?
Pour ce test, il vous faut :
- un juge
- un être humain
- la machine à tester
Le test se passe de la manière suivante :
Le juge va dialoguer d'une part avec la machine et d'autre part avec l’humain à l'aide d'un terminal, mais sans pouvoir les voir.
Au fil de la discussion, le juge va interroger l’humain et la machine. Il devra, ensuite, indiquer qui est une machine, qui est un humain.
Jusqu'à ce jour, aucun logiciel n'a encore réussi ce test, à savoir se comporter de façon à être jugé comme étant un humain.
Ça donne quoi chez Karos ?
Vous vous demandez quel est le rapport entre Karos, appli de covoiturage quotidien, et l’IA ?
Tout l’intérêt d’utiliser Karos est là. Grâce à notre IA, nous rendons le covoiturage simple, autonome et efficace.
Notre application est basée sur l’intelligence artificielle. Notre algorithme va donc analyser une grande quantité de données pour comprendre la mobilité, mieux calculer les propositions de trajets et afficher les covoitureurs les plus pertinents. Il fait ce travail pour chacun de nos utilisateurs.
Les résultats proposés sur Karos sont donc personnalisés : adaptés aux besoins, aux habitudes et aux préférences d’un.e covoitureur.euse. Le tout en préservant votre vie privée !
Et plus il y a de covoiturages réalisés, plus l’algorithme se nourrit et devient performant ! Un vrai petit glouton aujourd’hui, car nous comptons plus de 500 000 utilisateurs. On vous laisse imaginer sa précision 😉
Un exemple concret ? C’est parti !
Prenons Alice, une conductrice sur Karos.
Alice a son itinéraire préféré. Elle refuse donc à chaque fois les propositions en dehors de ses préférences. Aussi, tous les mardis, avant de rentrer chez elle, elle va à la piscine. Son itinéraire est donc différent du reste de la semaine.
Notre IA apprend de ses préférences. Maintenant, Karos ne lui propose que des passagers selon cet itinéraire favoris. Et lui en propose de plus en plus !
Et le mardi, les propositions sont différentes, prenant en compte le crochet par la piscine.
L’objectif ? Vous proposer les covoiturages les plus adaptés à vos besoins, vous simplifier la vie et, évidemment, vous faire aimer vos trajets.
Téléchargez Karos dès maintenant et devenez un as de l’IA !
Découvrez le portrait de Josia, utilisatrice de Karos en Guadeloupe
Tous les mois, retrouvez un portrait d’un ou d’une utilisateur.trice Karos. Chaque membre de la communauté a un parcours différent et intéressant. Pourquoi covoiturer, les bénéfices tirés, les rencontres faites et des anecdotes : tout est là !
Aujourd’hui, découvrez le portrait de Josia, utilisatrice de Karos depuis décembre 2020. Elle nous raconte son parcours sur Karos, pourquoi elle covoiture et quels bénéfices elle en tire au quotidien.
Parlez-nous de vous
Je m'appelle Josia. Je réside en Guadeloupe et je travaille au sein d'une entreprise partenaire de Karos, DAAF-DEAL. J'ai gagné le Grand Challenge Mobilité Durable Karos au sein de mon entreprise 🌱
Sur l'application, je suis Alternante (passagère et conductrice) avec les badges "Confirmé" et "Ambassadeur".
Qu’est-ce qui vous a amené à covoiturer ?
Je covoiturais déjà avec mon compagnon avant que Karos devienne partenaire de mon entreprise. Le passage à l’acte a été facile pour moi, il nous a suffit d’enregistrer nos trajets sur Karos. Il m'arrive de covoiturer avec des collègues notamment pour aller au sport entre midi et deux.
Quels bénéfices ressentez-vous dans votre quotidien ?
Le covoiturage au quotidien permet de ne pas se retrouver seul dans sa voiture. Les premiers temps, j'avais peur que l’application ne s'adapte pas aux imprévus du quotidien qui sont difficiles à anticiper. Après avoir découvert la flexibilité de l’application et avoir trouvé une organisation personnelle, c’est quand même mieux de partager sa voiture.
Que pensez-vous de l’application en elle-même ?
J’ai éprouvé un peu de difficultés aux premières prises en main mais au fil des utilisations, j’ai appris à me familiariser avec l'application et aujourd’hui, c’est devenu un réflexe d’enregistrer mes trajets lorsque j’effectue un trajet.
Que diriez-vous à nos lecteurs pour les convaincre de covoiturer avec Karos ?
Karos est un très bon outil pour le covoiturage du quotidien. L'application est fonctionnelle, accessible et intuitive. Elle me permet au quotidien de trouver rapidement des passagers et des conducteurs qui vont répondre à mes besoins de mobilité. Je la recommande dès que l’occasion se présente à mes collègues et à mes proches.
Vous souhaitez covoiturer avec Karos pour vous rendre au travail ? Téléchargez l’application
Etre plus éco responsable au quotidien en soutenant des actions ethnique, en réduisant nos émissions polluantes et en consommant local
L’actualité nous fait nous questionner sur notre impact sur la planète. D’un point de vue écologique ou social, il nous semble nécessaire de changer nos habitudes quotidiennes. Sans tomber dans la culpabilité ou le stress, certaines actions peuvent être bénéfiques pour l’environnement, pour notre bien-être personnel et pour notre porte-monnaie.
Sans être exhaustif, voici des idées pour devenir plus éco-responsable au quotidien.
Revoir sa manière de consommer : favoriser le local et de saison
D’après l’INSEE, en 2015 : 81% de la consommation des Français était “made in France”. Une tendance qui persiste aujourd’hui. Les Français favorisent des entreprises françaises et locales. Derrière ce phénomène, se cache plusieurs enjeux : économique, sociale et environnementale.
Consommer local, c’est réduire les longs transports de marchandises. C’est donc réduire l’impact environnemental considérable de l’importation (17% des émissions de CO2). La réduction des émissions liées à notre consommation est un enjeu de taille.
Pour être plus éco-responsable, cela se passe donc dans nos paniers à la caisse. Pensez à regarder la provenance des produits. La consommation locale est aussi synonyme de saisonnalité. Cela permet de manger de saison et made in France : c’est souvent plus savoureux et plus économique !
Assurance : soutenir des initiatives responsables
Être plus responsable au quotidien passe par soutenir des fournisseurs de service avec qui l’on partage les mêmes valeurs. Cela peut être votre fournisseur d’énergie, votre banque ou encore votre assurance.
Plusieurs entreprises repensent leurs valeurs et leurs gestions. Cela a pour but de donner plus de sens au projet et développer un impact plus positif sur notre société.
En parallèle, des labels se développent pour identifier et valoriser ces entreprises engagées, comme le label B Corp. Cette certification est octroyée aux sociétés commerciales répondant à des exigences sociétales et environnementales, de gouvernance ainsi que de transparence envers le public. Cela permet aussi de valoriser les entreprises avec une réelle stratégie RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises).
Par exemple, la néo assurance habitation 100% digitale, Luko, a obtenu ce label. Le principal point éthique de cette assurance est leur logique de “giveback”. Luko s’engage à redistribuer l’argent non utilisé pour rembourser les sinistres à des associations. Cet argent ne vient pas accroître leurs profits.
Ce genre de démarche se multiplie, nous donnant la possibilité d’allier nécessité et responsabilité.
Mobilité quotidienne : covoiturer pour réduire son empreinte carbone
Les transports ont un réel impact négatif sur la qualité de l’air. En France, le transport est le premier émetteur d’émissions de CO2. Et la voiture individuelle n’est pas en reste. ¾ des Français l’utilisent quotidiennement pour aller au travail, un trajet récurrent, réalisé plusieurs fois par jour et par semaine.
En France, 50% des trajets effectués font moins de 5 kilomètres. En ville, 40% des trajets quotidiens effectués en voiture font moins de 3 km. Sur ces trajets, il semble possible de trouver des alternatives moins polluantes, comme les transports en commun, le vélo ou la marche à pied, quand la météo le permet.
Cependant, pour bon nombre de Français, la voiture est le seul moyen de transport possible pour aller travailler.
Des solutions existent aussi pour réduire son impact environnemental tout en utilisant une voiture, comme le covoiturage quotidien. L’objectif est de partager sa voiture avec d’autres personnes qui réalisent le même trajet. En covoiturant, on réduit le nombre de voitures sur les routes et donc on réduit les émissions de CO2.
S’il peut sembler compliqué de covoiturer au quotidien, des applications dédiées se développent, comme Karos, pour rendre le covoiturage simple, convivial et efficace. Nos utilisateurs en parlent mieux que nous !
Téléchargez Karos et testez le covoiturage quotidien !
Energie : revoir sa consommation
La consommation d’énergie est un point non-négligeable dans notre vie quotidienne. Son impact environnemental est avéré. On entend beaucoup parler de transition énergétique pour tendre vers un mode de vie moins polluant. Il est évident que l’enjeu concerne tout le monde : gros industriels, entreprises et particuliers, etc.
Pour être plus éco-responsable chez soi, il est d’abord intéressant de revoir son fournisseur et, pourquoi pas, de se tourner vers de l’énergie verte. Elle provient de sources d’énergies renouvelables comme l’hydroélectricité, l’éolien ou le solaire. En utilisant ce type d’énergie, vous réduisez votre impact sur l’environnement, car elles ne génèrent pas, voire très peu, de CO2 dans l’air.
Ensuite, l’enjeu est de réduire sa consommation énergétique. Pour cela, on peut limiter l’utilisation des chauffages, débrancher les appareils électriques ne fonctionnant pas, éteindre la lumière quand on quitte une pièce, etc. Tous ces gestes simples deviennent indispensables ! Combiné aux points précédents, on peut devenir plus responsable au quotidien et limiter son impact négatif sur la planète.