Conférence sur l'air : l'Île-de-France s'attaque à la pollution atmosphérique !
Les 11 et 12 Avril se tient la Conférence Régionale sur l'Air en Île-de-France, l'occasion de faire le point sur les pistes à exploiter pour améliorer de manière durable la qualité de l'air. La mobilité constitue un enjeu majeur de ces discussions et le covoiturage quotidien a de nombreux arguments à faire valoir pour faire office de véritable alternative aux moyens de transport classiques.
Du 11 au 12 Avril a lieu la Conférence Régionale sur l’Air, organisée par la région Île-de-France. Associations, élus ou encore personnalités du monde économique se sont réunis pour débattre sur les solutions à adopter pour améliorer la qualité de l’air dans une région qui fait office de mauvais élève depuis de nombreuses années. Comme l’a rappelé Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, 1,6 millions de Franciliens ont été exposés à un air qui ne respectait pas la réglementation en 2015.
Une conférence sur l’air, pour quoi faire ?
Au programme, tables rondes et débats sur différents sujets tels que l’énergie, la qualité de l’air intérieure et bien sûr les transports et la mobilité. L’objectif annoncé de ces discussions est d’élaborer un plan régional d’actions concrètes pour améliorer de manière significative la qualité de l’air en Île-de-France dans les années à venir.Parmi les nombreux sujets abordés tout au long de cette journée, l’avenir de la mobilité semble cruciale quand l’on connaît l’impact du trafic routier francilien sur la pollution atmosphérique, responsable de 35% des émissions de particules fines. Si l’on a beaucoup parlé du développement des transports en commun, de la marche ou encore du vélo pour favoriser le report modal, l’optimisation de la voiture comme outil de mobilité durable a été très peu abordée. Pourtant, 15 millions de trajets domicile-travail sont effectués chaque jour en voiture - en particulier en Petite et Grande Couronne - où prendre son véhicule est souvent une nécessité face au manque d’alternatives fiables.
Et Karos, dans tout ça ?
On estime ainsi à 40 millions le nombre de sièges vides dans les voitures d’Île de France chaque jour, ce qui représente un potentiel considérable ! Remplir ces voitures, où le conducteur est seul dans 90% des cas, permettrait de désengorger considérablement les routes et ainsi de réduire significativement les émissions de particules sans avoir à investir dans des infrastructures, souvent très coûteuses et longues à mettre en place.Un outil comme Karos, qui propose une solution simple et innovante basée sur l’intelligence artificielle et le Big Data, peut parfaitement s’inscrire dans cette mobilité de demain où les comportements et les préocupations évoluent. Valérie Pécresse a déclaré vouloir devenir “la smart région de la mobilité durable”. Adopter ce type de solutions digitales pourrait être un premier pas vers une révolution qui semble inévitable.Crédits photo: Luc Mercelis