Le covoiturage au quotidien participe à réduire la pollution de l'air. En moyenne, 87kg d'émissions de CO2 évitées par mois par les utilisateurs de Karos.
Le magazine Karos :
l'actualité du covoiturage et de l'application
On le voit bien, la situation environnementale est de plus en plus importante. La réévaluation de nos modes de vie et de consommation s'impose. On change nos habitudes et on découvre des solutions pour réduire notre impact sur la planète.
Le défi du dérèglement climatique est d'envergure mondiale et concerne chacun d'entre nous à différents niveaux. On ne peut certainement pas tout résoudre seul, mais à notre échelle, des solutions sont possibles !
Dans divers domaines, des alternatives plus ou moins accessibles émergent. Le secteur du transport, par exemple, est souvent identifié comme un contributeur majeur à la dégradation de la qualité de l’air. Néanmoins, c'est également un domaine en constante évolution, où de nouvelles solutions, telles que le covoiturage quotidien, gagnent rapidement en popularité auprès des Français.
Quel est l’impact du transport routier sur l’environnement ?
Le transport routier est un des plus gros pôles pollueurs. En effet, en 2019, le transport routier représentait 31 % des émissions françaises de gaz à effet de serre. Un poids énorme sur l’environnement !
La même année, les voitures particulières ont émis 69,5 méga tonnes de CO2, soit 51 % des gaz à effet de serre du secteur des transports et 16 % de l’ensemble des émissions nationales.
Seulement, ¾ des Français utilisent quotidiennement leur voiture pour aller au travail.
Pour une majorité de Français, la voiture demeure le principal moyen de transport pour se rendre au travail, faire ses courses et se déplacer au quotidien.
Quels sont les impacts positifs du covoiturage sur l’environnement ?
Car pour beaucoup de Français, se passer de sa voiture n’est pas possible, ils se résignent en pensant ne pas pouvoir changer leurs habitudes.
Pourtant, le covoiturage est une opportunité d’améliorer la qualité de vie tout en répondant aux enjeux environnementaux.
Le covoiturage permet d’améliorer la qualité de l’air. En effet, partager son véhicule permet de diviser par deux les émissions de CO² de son trajet. Avec une application de covoiturage quotidien comme Karos, nos utilisateurs évitent l’émission de 87kg de CO2 chaque mois !
Mais covoiturer c’est aussi, augmenter son pouvoir d’achat : c’est en moyenne 97€ d’économisé par mois par les utilisateurs de Karos.
Et enfin, le covoiturage du quotidien c’est favoriser une mobilité durable et solidaire : le covoiturage crée une offre de mobilité partagée et complète le réseau de transport en commun. Il est aussi solidaire en permettant l’accès à un transport pour ceux qui n'ont pas de voiture ou qui ne peuvent pas conduire.
Optez pour le covoiturage avec Karos et réduisez votre emprunte carbone !
Interview de François Durovray, président du département de l’Essonne, et administrateur d’Ile de France Mobilité, concernant la création d'un réseau de car express.
L’équipe de Karos a eu l’immense plaisir d’échanger avec François Durovray, président du département de l’Essonne, et administrateur d’Ile de France Mobilités. M. Durovray a récemment remis à IDFM un rapport qui préconise la création d’un réseau de car express en Ile de France, et plus largement dans les grandes métropoles françaises.
Joachim Renaudin : Bonjour François Durovray, vous venez de publier un rapport sur les cars express en Ile de France. Avant d'évoquer ses conclusions, pouvez-vous revenir sur les problématiques de mobilité constatées en Ile de France qui ont motivé ce travail ?
Depuis plusieurs décennies, on observe un étalement de la population urbaine, qu’il soit volontaire, avec la recherche de meilleures conditions de vie, ou contraint par la hausse du prix de l’immobilier dans les centres des métropoles. Les emplois, pour leur part, restent très concentrés dans certains espaces des métropoles, générant une désynchronisation entre les lieux d'habitation et les lieux d'emplois. Si l’on prend l’exemple de l’Île de France, c'est 68 % des emplois qui sont sur 6 % du territoire seulement. Dans un territoire où Il y a quasiment la moitié de la population qui habite en grande couronne, cela se traduit par des temps de parcours qui sont de plus en plus longs, de plus en plus contraints compte tenu des embouteillages, de plus en plus coûteux compte tenu du prix de l'énergie et qui sont polluants parce qu'ils sont effectués en voiture, le plus souvent seul.
La dernière raison, au-delà des questions économiques, écologiques et d’aménagement du territoire, elle est démocratique. Aujourd'hui nous avons des Franciliens qui vivent très mal, et qui ont le sentiment d'être déclassés et d'être assignés à résidence lorsqu'ils vivent en banlieue et qui n'ont pas d'autres choix que d’utiliser leur voiture pour se rendre à leur travail ou faire leurs activités privées.
Il faut trouver des solutions à ces problèmes d'aménagement du territoire grâce aux transports en commun, et les cars express font à mes yeux partis de la solution.
Quelles sont les vertus du Car express comme fondement de ce "4ème réseau de transport" en Ile de France ?
Je suis parti d'un constat, et d’un sentiment, c'est qu'on ne pouvait pas couvrir l'Île de France, et à fortiori la France, de réseaux de transport structurant uniquement avec le ferroviaire (et notamment de RER), parce que la densité de la grande couronne ou des périphéries françaises ne justifie pas des modes lourds ferroviaires.
En revanche, on a la chance en France d'avoir un réseau existant, qui est le réseau routier. Ce réseau est plutôt de bonne qualité, il est très structurant parce qu'il couvre très finement le territoire avec plus de 1 million de kilomètres de routes, dont un peu plus de 400 000 kilomètres de routes très structurantes puisqu'il s'agit des autoroutes, des nationales et des routes départementales. Ce patrimoine exceptionnel qui aujourd'hui supporte un trafic automobile “soliste” que j’aime qualifier de réseau qui est “plein de vide”, et qui a donc des réserves de capacité très importantes.
L'idée des cars express, c’est de construire un nouveau réseau structurant sur cette infrastructure. Il y a déjà des expériences qui existent, le plus souvent à succès par exemple à Bordeaux, Marseille en Ile de France, mais malheureusement ces exemples demeurent très anecdotiques en comparaison à ce qu’il se fait à l’étranger.
L’opportunité des cars express, c’est la chance de réaliser, à un coût très faible et limité pour la collectivité publique, ainsi que dans des délais extrêmement rapides, un nouveau réseau de transport qui offre une alternative écologique et économique à la voiture personnelle pour nos concitoyens.
Enfin, un élément qui me semble fondamental à mettre en avant, c'est que ces cars express sont également l'opportunité de transformer du “temps contraint” en “temps utile”. En effet, nos concitoyens perdent du temps dans les transports, notamment en voiture, et c'est du temps qui participe au mal vivre des gens de la périphérie. On peut transformer ce temps en du temps utile, parce qu'à partir du moment où on laisse sa voiture et on monte dans un car express confortable avec du wifi, on peut faire autre chose, travailler ou se divertir avec un temps de parcours garanti.
Je vois donc 4 principaux types de ligne de car express:
- Les lignes qui permettent de relier domicile et travail
- Les lignes qui permettent de relier des zones d'habitat peu densément peuplées vers des réseaux de transports publics structurants (gares de RER, gares du Grand Paris Express en ce qui concerne l’Ile de France)
- Les lignes qui empruntent les réseaux routiers magistraux existants
- Les lignes d'aménagement du territoire.
Pour chaque ligne principale, des gares routières pourront être aménagées afin de faciliter l’accès et l’intermodalité avec ce nouveau réseau.
Le covoiturage est aujourd’hui une des seules alternatives durables à la voiture personnelle dans les zones périurbaines. Quelle doit être sa place selon vous, en lien avec ces nouvelles lignes structurantes ?
Le covoiturage selon moi s'intègre totalement dans ce nouveau système de transport public. Le département de l’Essonne est d’ailleurs très moteur sur le sujet du covoiturage pour ses administrés, et pour ses agents. A mes yeux, le covoiturage doit avoir accès aux voies qui peuvent être réservées à ces cars express. Ces voies peuvent demain être des lignes de covoiturage, et les gares routières joueront également un rôle de station de covoiturage, particulièrement dans les zones périphériques.
Les cars express ne marcheront qu'à partir du moment où l’on a une solution de mobilité près de son domicile. Ces gares routières doivent donc être intégrées au reste du réseau de mobilité. Cela passe évidemment par des mobilités actives avec des stations de vélos. Mais cela passe aussi par une offre de bus revisitée pour améliorer sa fréquence. Et c'est également là que le covoiturage a aussi toute sa pertinence. Le covoiturage démultiplie les solutions de mobilité au niveau de ces gares routières pour permettre de mailler plus finement le territoire, en venant chercher les passagers en porte à porte.
On peut tout à fait imaginer demain un réseau sur lequel les usagers pourront, depuis leurs cars express, réserver un covoiturage ou un transport à la demande avec une très bonne correspondance. La technologie existe déjà grâce aux opérateurs, et les automobilistes sont déjà de plus en plus adeptes du covoiturage. Tous les ingrédients sont réunis pour que cela fonctionne.
NRJ, RTL2 et France Inter sont les radios les plus écoutées par les Français lors de leurs covoiturages
Dans un contexte économique et politique particulier des derniers temps, le covoiturage quotidien a été multiplié par 3 en moins d’un an ! Les voitures sont donc de plus en plus partagées. On écoute désormais la radio à plusieurs dans nos voitures, même lors de nos covoiturages.
Karos a réalisé la deuxième édition de l’enquête sur les radios les plus écoutées par les Français lors de leurs covoiturages ! On compte plus de 700 000 inscrits en France, soit un large panel de participant.e.s.
Le résultat contraste nettement avec les classements habituels réalisés par Médiamétrie. Avec une telle croissance du nombre de covoitureurs en France, les cartes sont rebattues mais les radios musicales arrivent comme l’an passé en tête du classement.
Les radios musicales ont la cote auprès des covoitureurs
Les conducteurs privilégient la bonne ambiance dans le véhicule, auprès de passagers d’âges parfois très différents et qui ne se connaissant pas forcément entre eux.
Les radios musicales comme NRJ, RTL2, Skyrock et Chérie FM sont les grandes gagnantes du classement chez les covoitureurs et surperforment les derniers résultats du classement Médiamétrie.
À l’inverse, les radios généralistes et d’informations en continu (France Info ou RTL) sont boudées par les covoitureurs.
France Inter remonte dans le classement : elle passe en 3ème position cette année, contre 5ème l’année dernière. Pourtant, elle réalise une part d’audience deux fois moins élevée que dans son classement Médiamétrie.
Le trio de tête a légèrement changé par rapport à l’année dernière. Nostalgie perd des places au profit d’autres radios musicales.
Partager sa voiture, partager sa radio
On note que partager ses trajets du quotidien, c'est aussi partager un moment de convivialité. Les covoitureurs écoutent la radio, partagent leurs goûts, échanges sur différents sujets. C'est aussi un bon moyen de reprendre l'habitude d'écouter la radio ou d'en découvrir une nouvelle.
Voici le classement complet des radios préférées pour covoiturer :
En partenariat avec Nickel, nous avons décidé de mettre en place une offre spéciale. Grâce à un code promo reçu par mail, les clients Nickel bénéficient de 10€ supplémentaires pour leur 1er covoiturage ! Ce partenariat complète la prime covoiturage mise en place par le gouvernement. Grâce à cette prime, 100€ sont versés aux nouveaux conducteurs covoitureurs.
Cet article va répondre à toutes vos questions !
On gagne quoi avec ce partenariat ?
Grâce au partenariat entre Nickel et Karos, vous recevez 10€ sur votre cagnotte Karos à l'occasion de votre 1er covoiturage réalisé, en tant que conducteur.trice ou passager.ère.
Comment ajouter mon code promo ?
Pour profiter de cette offre, il vous suffit de renseigner le code promo que vous avez reçu dans l' e-mail envoyé par Nickel.
Pour cela, téléchargez l'application Karos sur votre téléphone, puis créez votre compte.
Ensuite, rendez-vous dans l'onglet "Compte", dans la rubrique "Mes bonus court-voiturages", puis "Mes codes promo". Ici renseignez votre code et c'est parti ! Le code est à usage unique.
Vous serez automatiquement crédité des 10€ après votre 1er trajet réalisé, quel que soit votre rôle. Vous pourrez le voir dans l'onglet "Compte" puis "Mon compte Karos", "Historique et solde".
Chez Karos, le virement des cagnottes vers votre compte en banque se fait automatique aux alentours du 14 du mois.
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Quelles sont les conditions pour que le code promo fonctionne ?
Le code promo fonctionnera, si :
- je n’ai pas encore fait de covoiturage via Karos
- je ne le cumule pas avec un autre code promo
- je n’ai pas déjà utilisé mon code promo, le code est à usage unique
C'est quoi la prime covoiturage ?
A partir du 1er Janvier 2023, l’Etat met en place une prime au covoiturage d’un montant de 100€. Chaque conducteur qui réalise son premier trajet quotidien en covoiturant peut recevoir cette prime.
Cette prime fait partie du Plan de sobriété énergétique du gouvernement. Cette prime covoiturage a pour objectif de changer les habitudes des automobilistes et les faire adhérer au covoiturage. Elle est financée via les Certificats d’Économie d’Énergie ou CEE.
Sur Karos, la prime est versée en deux versements de 50€. Vous recevrez donc 50 euros au 1er covoiturage, puis 50€ au 10ème trajet.
Vous disposez de la prime comme bon vous semble, car elle est directement versée sur votre compte en banque.
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Interview de Jean Marc Zulesi, Président de la Commission de développement durable sur le Forfait mobilité durable.
Karos continue son tour de France des mobilités. 3 ans après l’installation du Forfait Mobilité Durable (FMD), nous avons eu l’immense plaisir d’échanger avec Jean Marc Zulesi, Président de la Commission de développement durable et aménagement du territoire de l’Assemblée nationale.
L’occasion de revenir sur cet outil essentiel pour favoriser la mobilité durable en entreprise.
Karos : Le Forfait Mobilité Durable a fêté ses 3 ans. Si on regarde dans le rétroviseur, quel retour portez-vous sur l'utilisation qu'en ont fait les employeurs?
En tant que porteur de l'idée du Forfait Mobilité Durable, je suis très heureux car on constate que les employeurs se saisissent de cet outil. Selon le baromètre Forfait Mobilités Durables, nous avons deux employeurs privés sur cinq qui ont déployé le FMD. C’est une hausse significative de 12 points par rapport à 2021, et ce malgré l'émergence du télétravail qui limite les trajets domicile-travail.
Beaucoup d’employeurs nous ont d’ailleurs interpellé ces derniers temps sur l’injonction à développer le télétravail en même temps qu’ils déploient le FMD. Je pense que l’employeur, le collaborateur et la planète ont intérêt au développement conjoint des deux.
Le deuxième aspect que je trouve intéressant, c'est l’augmentation du montant médian et moyen du forfait mobilité durable dans le secteur privé. Ce dernier était de 400€ et est passé à 434€ en 2022. Je reste très optimiste quant à l'avenir, ces chiffres sont de bon augure pour notre action de décarbonation des transports.
Les employeurs partenaires de Karos sur le covoiturage nous posent sans cesse des questions sur le Forfait Mobilité Durable. Pouvez-vous revenir sur les principaux amendements de cet été le concernant?
Je me permets de vous partager une histoire personnelle avec le Forfait Mobilité Durable. Avant d'être député, je travaillais dans une entreprise où nous avions un “challenge vélo”, initiative très appréciée par les collaborateurs. A cette époque, je m’étais toujours dit que le jour où je serai en capacité de prendre des décisions pour la France, je ferai une initiative autour des mobilités partagées.
Suite à mon élection comme député en 2017, Élisabeth Borne me donne pour mission de travailler l'idée du forfait mobilité durable lors des assises nationales de la mobilité. A son arrivée, le Forfait Mobilité Durable n’était pas très ambitieux, plafonné à 400€ et limité au secteur privé.
Par la suite, nous avons porté l’augmentation du plafond à 500€, et nous avons également élargi le champ d'application avec un volet réglementaire. Enfin, en début d'année 2022 nous avons été confrontés à une remarque juste : pour favoriser la multimodalité, il faut pouvoir cumuler à la fois le remboursement de l'abonnement de transport tout en ayant le forfait mobilité durable, sans avoir que l’employé ou l’employeur n’ait à choisir entre l’un ou l’autre. C’est pour cela que la proposition d'avoir un seuil à 800€ a été retenue.
J’ai bien conscience qu’il y a un sujet autour de l'indemnité kilométrique et son cumul avec les indemnités de covoiturage. Je ne dis pas que le forfait mobilité durable est génial ni parfait, mais je pense que l’on doit s'inscrire dans une logique d’amélioration continue. En effet, aujourd’hui seulement deux employeurs privés sur cinq utilisent ce dispositif, ce qui prouve que l'on a encore beaucoup de choses à améliorer. Il est nécessaire de travailler avec l'ensemble des acteurs (employeurs, opérateurs, usagers) pour arriver à donner beaucoup plus de lisibilité et de visibilité sur le cumul d'indemnités kilométriques avec celle du covoiturage de sorte à ce qu'on puisse avoir un véritable outil promotionnel du covoiturage.
Si l’on se projette, comment regardez-vous le rôle des employeurs, publics et privés, dans le changement des habitudes de mobilité ?
Le rôle des employeurs est essentiel. Une partie significative des enjeux de décarbonation des transports réside dans les déplacements du quotidien entre le domicile et le travail, où la voiture est reine. Si l’on veut être en capacité d'embarquer l'ensemble de nos concitoyens, cela passe par une prise de conscience sur son lieu de travail. Pour cela il faut accompagner les employeurs privés mais également les collectivités territoriales, les services de l'État, à changer les habitudes de leurs collaborateurs.
Ce qu'il faut c'est qu'on puisse lever tous les freins financiers et réglementaires, par exemple celui évoqué plus tôt sur le cumul avec les indemnités kilométriques. Deuxièmement, il s’agit de montrer les effets bénéfiques d’une mobilité plus durable, à la fois sur la lutte contre le réchauffement climatique, l’amélioration du pouvoir d’achat, le bien être au travail.
Cette notion de bien être au travail m’est chère, et la mobilité y est directement liée. Un trajet en covoiturage, en vélo, c’est parfois éteindre un peu la radio et ses informations anxiogènes, avoir un vrai sas de décompression avant ou après le travail. Même si cela peut paraître un peu anecdotique, cela participe du bien être des travailleurs français!
Découvrez le portrait de Jean Luc Gibelin, Vice-président aux mobilités et aux infrastructures de transport en Région Occitanie et son point de vue sur le covoiturage du quotidien avec Karos
Karos continue son tour de France des mobilités. Nous avons eu le plaisir d’échanger avec Jean Luc Gibelin, Vice-président aux mobilités et aux infrastructures de transport en Région Occitanie.
Rail, complémentarité entre les modes, relations EPCI & Région suite à la LOM, mobilité rurale… des sujets passionnants sur lesquels M. Gibelin nous a donné sa perspective.
Karos : Le rail est un pilier de l’offre de la région Occitanie. Quels sont les points clés de votre nouvelle politique de mobilité ferroviaire ?
La politique de la Région Occitanie en matière de mobilités, c’est d’abord et avant tout une articulation entre tous les modes de transport. Ce qui nous semble déterminant c’est que les habitantes et les habitants aient des solutions de transports qui soient adaptées à leur contexte géographique, horaires et contraintes afin de faciliter leurs déplacements.
La mobilité, pour moi, c’est vraiment le droit à ne pas être assigné à résidence.
Ceci dit, notre plan prévoit en effet une augmentation de l'offre en trains, une amélioration du niveau d'offre qui correspond aux attentes des usagers et une articulation de l'ensemble des modes de transport. Évidemment, il ne s’agit pas de se dire que le rail serait la réponse unique à toutes les problématiques de déplacements en Occitanie, mais elle est absolument centrale, car c’est un outil d’aménagement du territoire structurant.
La question de l’infrastructure routière ou ferroviaire n’est pas la même; L’infrastructure routière même si elle est chère, a une possibilité d'évolution qui est plus rapide que l’infrastructure ferroviaire. Il faut donc bien penser l’infrastructure ferroviaire comme étant la colonne vertébrale de notre réseau. Dans un second temps, l'ensemble de l’offre doit s’articuler et doit venir en complémentarité des autres moyens de transport existants.
Qu’est-ce que la région doit apporter aux territoires périurbains et ruraux pour lesquels le recours à la voiture est essentiel ? Qu’est-ce que la région apporte à ces territoires là ?
La situation des EPCI est assez singulière en Occitanie, avec très peu de communautés de communes ayant pris la compétence mobilité suite à la LOM.
Évidemment, cette situation ne doit rien au hasard. Cela fait partie d'échanges très clairs qui avaient été posés par la Région, par la présidente et moi-même avec l'ensemble des présidents des EPCI.
Le constat est assez simple, nous avons 13 départements, 4500 communes et une centaine d’EPCI. En dehors des agglos qui étaient déjà AOM, pour l'essentiel ce sont des EPCI de petite taille avec des moyens limités, tant du point de vue de l'ingénierie que de celui des capacités de financement via notamment la mise en place du versement mobilité. Nous voulions éviter une “balkanisation” de la compétence mobilité avec une perte de cohérence de l’offre que la région viendrait compléter à posteriori et qui se ferait au détriment des usagers.
Cette situation nous oblige désormais en tant que Région à répondre concrètement avec des solutions diversifiées. C’est ce que nous essayons de faire maintenant, en sachant que nous avions mis en place avant la loi LOM des comités départementaux des mobilités dans chaque département pour lesquels l'ensemble des EPCI sont associés et expriment leurs besoins. Nous tenons à ce qu’il y ait de la co-construction avec les territoires, avec de la réflexion sur les différents aspects des modes de transport pour que nous puissions avancer ensemble.
Nous considérons que le transport public régulier ne peut répondre à lui seul à tous les besoins. Des modes alternatifs sont nécessaires, pour les zones périurbaines et rurales, comme le covoiturage, ou le transport à la demande (TAD). Sur ces territoires, le TAD est selon moi une offre pertinente, qui permet, sur ligne virtuelle, de préfigurer ce que pourrait être du transport collectif, et de le tester ensemble, c'est-à-dire avec les communes et intercommunalités ainsi qu’avec les usagers bien sûr. Nous souhaitons vraiment que les usagers puissent se l’approprier dans les prochaines années !
Quelle est la vision que vous avez du covoiturage comme mode de transport et quelle complémentarité du covoiturage peut-il y avoir avec le transport public ?
Notre position est évidemment cohérente avec les deux réponses précédentes, c'est-à-dire que notre but est d'œuvrer en faveur d’une plus grande complémentarité, une vraie cohérence des réponses des moyens de transport, et c’est dans ce cadre là que le covoiturage a toute sa place.
Pour nous, le covoiturage ne doit pas venir en concurrence avec les moyens de transport déjà existants, mais il doit permettre à l’inverse, un maillage que ne permettent pas les autres modes de transport. Le covoiturage vient ainsi en complémentarité, là où les autres modes (rail, bus, car, tram…) ne vont pas, y compris le transport interurbain routier. Cela permet également de créer de l'activité économique et de soutenir significativement le pouvoir d’achat des usagers. Par les temps qui courent, cela n'est pas à négliger!
Il y a donc un double avantage au covoiturage : la complémentarité et l’articulation avec le réseau.
Le travail doit maintenant se faire avec chacune des plateformes référencées par la Région Occitanie, comme Karos, et il faut que nous arrivions à avancer correctement ensemble.
Nous souhaitons que le covoiturage soit pour l'usager le plus transparent possible en termes de prix et de lisibilité de l’offre. Ainsi, il faut éviter les frontières entre les différentes AOM, et la Région doit faciliter une cohérence entre les différentes offres proposées par les agglomérations. Plus les AOM locales développeront l’offre de covoiturage sur les trajets intra-AOM, plus l’impact sera positif pour tous les usagers d’Occitanie.
Le covoiturage est une composante du bouquet de service régional des mobilités. Plus ce bouquet sera fourni, plus il sera séduisant et attractif pour l’usager.
Reine est conductrice sur Karos. Elle a bénéficié de la prime covoiturage de 100€ très simplement ! Découvrez son témoignage
Depuis janvier 2023, la prime covoiturage est mise en place. D’un montant de 100€, elle a pour objectif de motiver les Français à tester le covoiturage ! Cette prime s’adresse aux conducteurs en particulier.
Le gouvernement a décidé que cette prime serait versée en deux temps.
Sur Karos, c’est deux versements de 50€ qui sont faits. Vous recevrez donc 50 euros au 1er covoiturage, puis 50€ au 10ème trajet.
Ces sommes sont directement versées sur votre compte en banque. Vous disposez de la prime comme bon vous semble.
Reine est utilisatrice de Karos et a perçu sa prime covoiturage. Voici son témoignage !
Parlez-nous de vous ?
Je m’appelle Reine, je vis à la Réunion et je suis conductrice sur Karos !
Qu’est-ce qui vous a amené à covoiturer ?
J’avais entendu parler de Karos via les réseaux.
Puis suite à mon déménagement récemment, je me suis inscrite.
Ensuite, j’ai rencontré des covoitureurs géniaux avec qui je fais un trajet d’une heure depuis chez moi jusqu’à mon lieu de travail.
Comment avez-vous entendu parler de la Prime Covoiturage ?
J’en ai entendu parler sur les réseaux et via les médias, à la radio.
Quels avantages tirez-vous du covoiturage ?
Je fais la route accompagnée et je me sens moins seule. Les échanges sont agréables, avec les expériences de chacun ainsi que des conseils qu’on peut se donner dans un esprit très amical.
Toujours de belles discussions, des rigolades et parfois même des propositions pour des activités 😃👍
Que pensez-vous de l’application en elle-même ?
Elle est intuitive ! Et si j’ai des questions, Audrey y répond !
(NB : Audrey est l'interlocutrice privilégiée pour accompagner nos utilisateurs au quotidien via le chat intégré à l’application).
Est-ce que vous trouvez facile de débloquer la prime sur Karos ?
J’ai covoituré et au bout d’une semaine, la démarche était complète, c’est allé assez vite.
Les informations sur la prime dans l’application sont accessibles et compréhensibles.
Êtes-vous satisfaite de Karos ?
Oui, maintenant c’est adopté !
J’ai hâte aussi de rencontrer de nouveaux covoitureurs. Le bouche à oreille est important pour connaître le service.
Aussi, il y a un système de notation et de commentaires. On se sent en confiance et c’est rassurant.
Mon expérience est très positive et l’application me convient !
Recommanderiez-vous Karos à un proche ?
Oh oui, j’ai déjà partagé à mes amis et à ma famille. J’ai pour le moment un parrainage validé. Et j’ai bon espoir d’en avoir d’autres ☺️
Téléchargez Karos et covoiturez en tant que conducteur.trice pour toucher les 100€ de prime covoiturage
Découvrez le partenariat entre Younited et Karos ! Un bonus en plus de vos 100€ de Prime Covoiturage
En partenariat avec Younited, nous avons décidé de mettre en place une offre spéciale. Grâce à un code promo reçu par mail, les clients de Younited Credit bénéficient de 5€ supplémentaires pour leur 1er covoiturage ! Ce partenariat complète la prime covoiturage mise en place par le gouvernement. Grâce à cette prime, 100€ sont versés aux nouveaux conducteurs covoitureurs.
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C'est quoi la prime covoiturage ?
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