80% des émissions polluantes d'un événement sont dues aux transports. Karos Event aide les organisateurs d'événements à mettre en place du covoiturage
Le magazine Karos :
l'actualité du covoiturage et de l'application
Organiser un événement c’est répondre à beaucoup de questions et en anticiper aussi beaucoup. Lieu, liste des invités, restauration, animation, etc.
À cela s’ajoute aujourd’hui la question de l’impact écologique des événements. L’enjeu central est la mobilité. En effet, les transports sont responsables de 80% des émissions de gaz à effet de serre d’un événement.
Quel rôle ont à jouer les organisateurs d’événements ? Quelles solutions mettre en place ? Karos propose sa solution Karos Event : le covoiturage simplifié pour événements.
Urgence climatique et hausse des prix du carburant
Le contexte actuel fait réfléchir. D’un côté, il y a le dérèglement climatique qui pousse à revoir ses habitudes et comportements. De l’autre, une hausse des prix du carburant qui impacte bon nombre de foyers Français.
Ces deux conjonctures remettent en question la mobilité quotidienne, et notamment, la voiture, responsable de l’émission de particules très polluantes. Pourtant, la voiture reste un mal nécessaire pour beaucoup de Français.
Par exemple, pour aller travailler :
74% des Français doivent prendre leur voiture pour aller au travail. Le trajet le plus indispensable aux ménages est celui du domicile-travail. Il représente 67% des trajets réalisés en voiture.
Le sujet est donc primordial pour les entreprises, mais aussi pour toutes les organisations impliquant l’utilisation de sa voiture, comme les organisateurs d’événements par exemple.
La mobilité : le nouvel enjeu RSE des organisateurs d’événements
La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) est définie comme l'intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités.
Aujourd'hui, toutes les entreprises peuvent mettre en œuvre une démarche RSE, et ce quelle que soit leur taille, leur statut ou leur secteur d'activité.
Mettre en place une stratégie RSE contribue à faire évoluer le monde du travail mais également la société. Les entreprises ont alors l’occasion de faire bouger les lignes et d’agir concrètement selon leurs valeurs et préoccupations.
La question de la mobilité et de la voiture trouve alors leur place dans les discussions RSE. Comment réduire l’impact écologique de la voiture ? Comment faire changer les habitudes des concernés ? Quelles alternatives proposer ?
Sachant que ⅔ des Français se déclarent préoccupés par l’impact de leurs déplacements sur l’environnement, et que les transports sont responsables de 80% des émissions de gaz à effet de serre des événements, il est temps d’agir !
Covoiturage pour événements : la solution Karos Event
Chez Karos, nous avons à cœur de penser à la mobilité dans sa globalité. Toujours avec la volonté de la rendre simple, conviviale et écologique, nous adaptons notre application de covoiturage à l’événementiel. Nous travaillons déjà avec de nombreux partenaires, dont le Stade Français Paris. Voici le témoignage de Camille Urli, Chargée de Projets CRM & Développement Digital.
Camille Urli, Chargée de Projets CRM & Développement Digital au Stade Français Paris
Nous avons eu l’occasion de lancer le service auprès de nos abonnés & fans le jour de SF PARIS / ASM CLERMONT, un match dédié à la planète.
Puis nous avons pérennisé le service sur tous les autres matchs à domicile. La mise en place de Karos s’est faite très simplement, en quelques clics.
Karos nous a donné les moyens très rapidement de proposer un nouveau service, qui s’inscrit dans la démarche RSE du Club, perçu comme un nouvel avantage à destination de nos supporters et abonnés.
Pourquoi choisir le covoiturage ?
Le covoiturage, sur des trajets autres que les vacances, rentre de plus en plus dans les habitudes des Français. On compte plus de 600 000 utilisateurs et utilisatrices, ce qui représente plus de 4 millions de trajets covoiturés.
En moyenne, on compte 1.1 personnes par voiture. Avec Karos, cette moyenne passe à 2.3 personnes par voiture. Covoiturer c’est réduire de 40% les gaz à effet de serre générés par son trajet.
C’est donc une solution simple à mettre en place qui va permettre de :
- Faciliter l'accès au lieu de l’événement et désengorger les parkings
- Réduire l'impact carbone de vos évènements
- Se différencier et communiquer sur votre RSE
Notre solution Karos Event vous propose :
- L’application de covoiturage Karos avec un écran de personnalisation, qui permettra de mettre en relation les festivaliers entre eux
- Un kit de communication complet
- Un référent à votre disposition pour vous accompagner et comprendre vos enjeux
Envie de proposer du covoiturage à vos invités ? Contactez-nous !
Soyons clair : si mettre en place du covoiturage peut sembler facile, transformer ce dernier en un succès est beaucoup plus difficile ! Aujourd'hui le covoiturage représente uniquement 3% de part modale alors que pourtant 30% des Français se disent prêts à partager leur véhicule. Et c'est bien là que se trouve tout l'enjeu, et qui différencie un opérateur de covoiturage efficace, d'une solution type, qui viendrait proposer des animations standardisées.
Mais alors quels sont les secrets de Karos clés pour faire du covoiturage en entreprise un succès?
Top 1 - La création d'un véritable plan d'actions de covoiturage
La première étape pour faire de votre projet de covoiturage un succès est de nommer un responsable covoiturage sensible aux enjeux de l'entreprise, qui sera prêt à s'investir pour le bon développement du projet. Une fois que cela aura été décidé il est important de prendre de temps avec un consultant mobilité afin de définir ensemble un plan d'action concret et délimité dans le temps. Ce plan de déploiement du covoiturage devra prendre en compte les spécificités de l'entreprise (horaires, pouvoir d'achat des salariés, distance domicile travail, avantages) ou du territoire (offre de transport...)
Top 2 - Animations terrains
Les animations sur le terrain sont très utiles pour sensibiliser et répondre aux questions pratiques et aux inquiétudes propres des utilisateurs et plus particulièrement des salariés d'une entreprise partenaire. Elles permettent avant tout de générer un grand nombre d'inscrits en même temps, et construire une masse critique de covoitureurs. Différentes formes d'animations peuvent être imaginées en faisant varier le type d'actions/ et le nombre de personnes concernées (groupe plus ou moins grand, avec des objectifs différents).
Top 3 - L'organisation d'évènements exclusifs
Les solutions Karos Entreprises et Karos Territoires proposent d'organiser des évènements internes pour inciter les utilisateurs à covoiturer. Le timing est très important afin de toucher un maximum de personnes et il est recommandé de bien le préparer avec votre expert mobilité. Cette fonctionnalité est accessible aux entreprises comme aux collectivités. Par exemple, entre le 16 mai et le 19 juin 2022, l'agglomération de Saint-Lô propose un jeu concours pour faire gagner une semaine de vacances pour 4 personnes à un utilisateur du territoire qui aura covoituré pendant cette période.
Top 4 - Mise en place du financement partiel ou total des trajets
Que ce soit au travers des 6 mois de trajets offerts par Karos, du FMD ou du subventionnement par les territoires, le financement partiel ou total des covoiturages peut faire la différence. On l'a vu depuis le début de l'année. En Ile de France la gratuité du covoiturage pour tous les détenteurs du pass Navigo a permis de booster les résultats de manière exponentielle. De même de nombreuses entreprises comme Saint-Gobain ont décidé de mettre en place du FMD grâce à l'application après avoir vu les bénéfices du covoiturage.
Top 5 - Actions de communication et de développement complémentaires
De nombreuses actions de communication peuvent également aider à faire connaitre la solution à un maximum de personnes et donc de faire décoller le nombre de covoiturages réalisés. Parmi les actions possibles on retrouve les classiques kits de communication (Exemple : affiches dans l'entreprise, réseaux sociaux) mais également des actions plus originales propres à chaque entreprise comme la mise en place de fond d'écran Karos sur les ordinateurs d'entreprise ou les panneaux d'affiches avec un message personnalisé. Pour cela libre à vous d'être le plus créatif possible ;)
Conclusion
Il faut bien comprendre que chaque entreprise et même chaque site ont leurs propres problématiques. Nous en sommes convaincus : il ne suffit pas d’appliquer le même process à chaque fois pour garantir le succès d'un lancement de covoiturage. Et finalement l’accompagnement d’un expert couplé à la performance de notre solution restent les véritables clés de la réussite de votre projet de mobilité. C'est avec ces paramètres que Karos obtient les meilleurs résultats de covoiturage en entreprise en France !
Antoine est passager sur Karos, il gagne du temps et surtout c'est beaucoup plus facile pour lui de s'organiser
Découvrez un portrait d’un ou d’une utilisateur.trice Karos sur notre blog ! Chaque membre de la communauté a un parcours différent et intéressant. Pourquoi covoiturer, les bénéfices tirés, les rencontres faites et des anecdotes : tout est là !
Aujourd’hui, découvrez le portrait d’Antoine, utilisateur de Karos qui travaille chez l’un de nos clients : le Puy du Fou. Il nous raconte son parcours sur Karos, pourquoi il covoiture et quels bénéfices il en tire au quotidien.
Parlez-nous de vous
Je m’appelle Antoine, je suis saisonnier au Puy du Fou. J’utilise Karos depuis un mois. Je me suis inscrit directement après la présentation de Karos par le Puy du Fou. Je suis passager sur l’appli. Et j'habite à dix kilomètres de mon lieu de travail.
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Qu’est-ce qui vous a amené à covoiturer ?
Je n’ai pas le permis, donc l'année dernière, je demandais constamment aux copains de m'amener. Je devais regarder sur le planning à quelle heure untel commençait et c'était pas tout à fait pratique. Des fois, je devais partir 2 h en avance sur mon heure de départ. Et surtout au bout d'un moment, on se sent un peu gêné de demander constamment aux gens de nous emmener.
Quels bénéfices ressentez-vous dans votre quotidien ?
C’est très pratique ! Non seulement j'ai des gens de toutes les équipes du parc à disposition et en plus de ça, c'est rémunéré pour eux. Donc tout le monde s'y retrouve vraiment. J'ai déjà rencontré des gens de toutes les équipes, des gens que je n'aurais jamais croisés. C'est vraiment super.
Ça me déculpabilise. C'est super pratique et ça me sauve la vie !
Que diriez-vous à nos lecteurs pour les convaincre de covoiturer avec Karos ?
Surtout, ça se passe très très bien.
C'est convivial ! C'est de l'entraide et je pense que ça fait vraiment partie des solutions actuelles modernes pour pallier à plein de problèmes. Et puis, partager les voitures, c'est toujours plus intéressant. Je crois que les conducteurs se disent que faire le trajet à plusieurs plutôt que tout seul c’est quand même plus sympa, pour des raisons environnementales, économiques et conviviales.
On est tous des fois à partir de la même ville, à la même heure, chacun dans sa voiture, donc pourquoi ne pas faire le trajet ensemble ?
Et puis pour partager un peu des moments. C'est important aussi de ne pas être tout seul dans son coin.
Envie de tester Karos ? Téléchargez l’appli
Ou alors envie de nous raconter votre expérience : envoyez-nous un message !
L'application Karos lance son programme de covoiturage dédié aux étudiants : bon plan, économies, écologie !
Depuis quelque temps, nous avons lancé notre programme dédié au campus : 3MC Campus. Et on peut dire que les étudiants sont au rendez-vous !
“3MC” pour 3 Millions de Covoiturages, objectif lancé par le gouvernement et plus précisément la ministre de la Transition écologique et solidaire. Alors évidemment, Karos répond présent !
En particulier avec 3MC Campus, notre programme d'aide à la mobilité des étudiants. Il offre gratuitement et sans engagement 6 mois de covoiturages sur les trajets domicile campus. Mais on vous détaille tout sur le programme dans cet article.
Nous avons voulu soutenir les étudiants en leur apportant une solution pour leur mobilité quotidienne économique, écologique et bien sûr conviviale !
À la rencontre des étudiants
Pour faire connaître notre application, nos équipes sont allées directement à la rencontre des étudiants sur nos campus partenaires. Distribution de pizzas, musique, découverte de l’app, démo, etc, tout y est !
Nous remercions d’ailleurs les BDEs déjà partenaires pour leur accueil et leur réactivité !
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L’engouement des étudiants pour le covoiturage
De plus en plus de BDE deviennent partenaires de Karos et font découvrir le covoiturage domicile-campus à leurs adhérents.
Nous voyons bien que l’engouement est réel : les covoiturages réalisés sur les campus ne font qu’augmenter, le bouche-à-oreille répand la nouvelle, le nombre de parrainage flambe. La preuve que Karos répond à un réel besoin : augmenter son pouvoir d’achat, réduire son empreinte carbone, rencontrer de nouvelles personnes, se simplifier la vie au quotidien !
Et les retours des étudiants sont d’ailleurs très positifs !
“Après l’animation de Karos sur mon campus, j’ai testé l’appli, c’est super simple. Et là, j’ai une place dans une voiture et je fais gagner de l’argent à mes amis” - Clara
“Je fais ce trajet tous les jours, alors autant le rentabiliser et réduire son coût ! Et puis les équipes étaient cool donc ça motive à tester l’app” - Mathieu
“C'est super pratique ! L’appli me trouve mes covoits, et le tarif est très intéressant“- Victor
“Je fais de vraies économies chaque mois, ça permet de rembourser mon plein ou mes courses. Après l’animation pizza, j’ai directement voulu tester ! ” - Sarah
Si vous souhaitez devenir partenaire de Karos et testez notre programme 3MC Campus, vous pouvez nous contacter. Et n’hésitez pas à tester dès maintenant notre application : Télécharger Karos !
Karos simplifie davantage l'organisation de vos covoiturages domicile-travail grâce aux Favoris
En covoiturant au quotidien, les rencontres se multiplient, aboutissant souvent à de réelles amitiés. Pour que l'organisation de vos trajets habituels soit la plus simple possible, nous avons repensé l'écran Favoris.
Liste des covoitureurs, organisation simplifiée, avis,... Tout est regroupé dans un seul écran. L’objectif est de faciliter votre expérience sur l’application, vous faire gagner du temps et de maintenir les liens que vous nouez avec vos covoitureurs.
On vous explique tout ici ⬇
Liste des Favoris : retrouvez l’ensemble de vos covoitureurs
En covoiturant avec Karos, vous avez en moyenne 28 propositions de covoitureurs par trajet. Ça en fait du monde ! Mais on sait aussi qu'avoir ses petites habitudes ça fait du bien et que de vraies amitiés se créent.
Alors pour vous faciliter la planification de vos covoiturages, l’onglet Favoris présente la liste des profils avec qui vous avez déjà covoituré. Aucune action à faire de votre côté ! Dès que vous covoiturez avec quelqu’un, vous pourrez retrouver son profil dans cet onglet.
Vos Favoris sont classés par ordre alphabétique.
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La planification : programmer vos prochains trajets avec vos covoitureurs favoris
En plus de retrouver vos covoitureurs, vous pouvez planifier vos prochains trajets directement depuis cet écran. En un clin d'œil, vous pouvez voir vos trajets communs et organiser vos trajets de la semaine.
La planification de vos covoiturages n’aura jamais été aussi simple !
Aussi, vous pouvez filtrer vos propositions de match avec uniquement vos Favoris sur l'écran principal. Vous pouvez donc voir uniquement les covoitureurs avec qui vous avez l’habitude de voyager. Il sera donc plus simple pour vous de les retrouver lorsque vous planifierez vos covoiturages.
Les avis : laissez un commentaire à vos covoitureurs
Laisser un avis à ses covoitureurs permet de les remercier, de leur laisser un petit mot bienveillant ou de leur signifier quelques améliorations possibles.
La nouveauté ? Fini les avis laissés à la fin de chaque trajet. Maintenant, vous laissez à un seul avis après le premier covoiturage. Si vous souhaitez le modifier, ce sera depuis l’onglet Favoris.
Téléchargez Karos et découvrez notre fonctionnalité Favoris
Pensez à covoiturer : la solution poussée par l'Etat pour faire face à la pollution de l'air
40 000 c’est le nombre de décès provoqués par la pollution de l’air chaque année en France.
Nous le savons : la principale source de pollution de l’air est le transport. Le trafic routier y est pour beaucoup et, plus précisément, la voiture individuelle. En effet, ¾ des Français l’utilisent quotidiennement pour aller au travail. La voiture est souvent synonyme de liberté, d’autonomie et de confort. Mais aujourd’hui, son impact devient trop néfaste à la fois sur l’environnement et sur notre santé.
La voiture, un mal nécessaire pour les Français
Certes, la voiture est responsable de la pollution de l’air. Mais aujourd’hui, elle est souvent un mal nécessaire. En effet, 74% des Français doivent prendre leur voiture pour aller au travail. Le trajet le plus indispensable aux ménages est celui du domicile-travail. Il représente 67% des trajets réalisés en voiture.
D’après la Fondation pour la Nature et l’Homme, 13,3 millions de Français sont en précarité mobilité. Les causes ? Dépendance à la voiture, prix du carburant, manque d'alternatives, freins économiques, obligations professionnelles, etc. La liste des facteurs est longue et montre bien que la problématique de la mobilité est centrale.
Alors quelle solution ?
Pensez à covoiturer : revoir sa mobilité quotidienne
Depuis mars 2022, les publicités automobiles ont l’obligation de faire figurer de nouvelles mentions comme “Pensez à covoiturer” ou “Se déplacer, moins polluer”. L’État souhaite faire prendre conscience des dangers de l’autosolisme. Cette nouvelle obligation s’inscrit dans la Loi d'Orientation des Mobilités, qui a pour objectif de repenser la mobilité.
Face à la place centrale de la voiture dans nos déplacements quotidiens, il est indispensable de repenser nos habitudes. Le covoiturage permet de revoir sa façon d’utiliser sa voiture, de faire un geste pour la planète, sans pour autant bouleverser nos routines.
Partager sa voiture permet de lutter contre l’autosolisme, c’est-à-dire le fait d’être seul dans sa voiture. En moyenne, on compte 1.1 personnes par voiture. Grâce au covoiturage, le nombre de passagers augmente et le nombre de voitures en circulation diminue. Par conséquent, les émissions de CO2 diminuent aussi ! Par exemple, nos utilisateurs évitent en moyenne l’émission de 87 kg de CO2 par mois, soit l’équivalent de 3 arbres plantés.
Chez Karos, la mobilité est au cœur de nos préoccupations. C’est pourquoi nous avons rédigé notre manifeste pour une mobilité durable et partagée. Nous travaillons tous les jours pour proposer une solution efficace, simple et durable à la fois pour nos partenaires et pour nos utilisateurs. Une autre mobilité est possible !
Pour covoiturer au quotidien, téléchargez Karos !
Au cours de cette interview vous découvrirez la vision singulière de Monsieur Jean-Marc Offner sur les thèmes de la mobilité et de l'urbanisme.
Jean Marc Offner nous rappelle également l'importance de s'engager ensemble pour une mobilité plus respectueuse de l’environnement et des hommes.
Bonjour, est-ce que vous pourriez vous présenter rapidement ?
Je m’appelle Jean Marc Offner et je dirige depuis une douzaine d'années, l'agence d'urbanisme Bordeaux Aquitaine : A'Urba. Je préside aujourd’hui l’école Urbaine Science Po, après une longue carrière dans l'enseignement et la recherche au CNRS et à l'École des ponts. Au cours de ma vie, j'ai beaucoup travaillé sur les questions de gouvernances métropolitaines, de mobilité et de planification spatiale.
Comment est-ce qu'on sort de ce système tout voiture pour le périurbain ? Et comment inventer un autre modèle ?
Nous avons fait des enquêtes intéressantes sur les modes de vie et la mobilité dans les espaces périurbains girondins qui confirment cette dépendance à la voiture particulière qui est un problème pour les individus et pour la collectivité. Lorsqu'il s'agit d'améliorer la vie quotidienne des habitants ou de réduire les émissions de gaz à effet de serre, ce n’est pas dans les centres villes que ça se passe. Au contraire, c'est dans le périurbain qu’il est le plus stratégique d'agir. Ensuite on peut couper le problème en 2, en considérant les petits trajets et les grands.
Sur les déplacements courts, on est souvent sur des tissus urbains et des organisations de vie quotidienne qui incitent à prendre la voiture pour aller chercher du pain, pour accompagner les enfants à l'école, ect. Pour résoudre cela, il existe un levier qui vise à organiser ces espaces périurbains de manière moins émiettés, avec des polarités plus fortes. Densifier le périurbain est évidemment une manière d'avoir plus de facilités pour promouvoir les petits déplacements à pied ou en vélo. Je fais partie des gens qui pensent que le vélo électrique pourrait être le futur du périurbain. Mais cela implique d’avoir un agencement du périurbain plus resserré et des infrastructures qui permettent aux cyclistes de se déplacer sur les routes départementales. Pour cela, il n’y a pas de modèle spécifique mais il faut favoriser des territoires moins discontinus, plus resserrés, et qui donnent plus de potentiel au mode de déplacement de proximité.
Et puis, il y a les déplacements de plus grandes distances qui sont souvent majoritairement les déplacements domicile-travail et dans ce cas-là, c'est la massification des flux qu’il faut privilégier. Mais massifier dans le périurbain, ce n’est ni du TGV, ni du RER, ça va de la voiture partagée à la piste cyclable. Et la massification des flux par la voiture qui n'est plus une voiture solitaire, c'est ce que j'appelle "la voiture autrement". Or on commence à le comprendre, l’avenir de la mobilité c'est de passer à un système automobile dominant, mais un système automobile qui organise la voiture comme un transport public collectif.
Il y a plein de raisons pour que ça puisse marcher, mais il faut pour cela que les départements, les Agglomérations et la Région se sentent responsables de cette question de l'évolution du système automobile. Une grosse partie du boulot a déjà été fait grâce à la loi d'orientation des mobilités sur le covoiturage, mais maintenant c'est aux collectivités de s'en saisir.
Est ce qu'on peut concilier une mobilité durable et une augmentation continue du nombre de déplacements ou ce qu'on va devoir passer par de la démobilité ?
Je dirais qu'il faut faire en sorte que ça soit conciliable. Je considère que la mobilité, c'est un droit et un devoir qui participe à la réduction des inégalités socio-spatiales. La mobilité devrait être là pour compenser ces disparités de ressources entre les territoires.
Je ne crois pas que l'avenir de nos sociétés soit d'avoir partout tout en bas de chez soi parce que ça mène souvent à un entre-soi un peu délétère. Il faut arriver à trouver les modèles de mobilité qui permettent une réduction des émissions de gaz à effet de serre tout en préservant le droit à l’accès. On se rend bien compte que le toujours plus vite n'est pas forcément intéressant contrairement à l’importance d’avoir une fiabilité du temps de déplacement. D’où l'intérêt de mettre en place des priorités sur la voirie ou des places de stationnement réservées, pour fabriquer et assurer de la stabilité.
Quel est votre regard sur le mode de déplacement qu’est la marche et qu’elle place doit-on lui faire dans les territoires ?
C'est une de mes obsessions et je désespère chaque fois quand il y a un petit souffle et ça retombe. Le problème c’est qu’il n'y a pas de conscience de classe. Ce piéton représente tout le monde puisqu’on est tous piétons, donc personne ne se sent vraiment concerné à défendre sa cause. En plus, on a souvent tendance à synthétiser le vélo et la marche en disant que ce sont des modes de déplacement doux. Or trop souvent on oublie le piéton et on ne parle plus que du vélo. Selon moi, la marche n’a rien à voir avec le vélo. Le vélo, c'est un mode de transport comme un bus, comme une voiture. Le piéton, pour être un peu pompeux, c'est la manière d'habiter le monde, c'est-à-dire d'être en relation avec l'environnement.
Et puis comme pour le reste du système de déplacements, on s’occupe souvent de la marche en centre-ville alors que ce n’est pas vraiment dans ces espaces qu'il y a des problèmes. De plus, on a souvent tendance à l’oublier mais lorsque l’on s'occupe de piétons dans les centres ville, ce n'est souvent pas le piéton qui se déplace, mais plutôt le piéton qui déambule dans la rue piétonne ou qui se promène sur les quais. Dans le périurbain on a souvent tendance à vouloir refaire une belle petite place de village ou revitaliser un centre bourg, mais ça revient à ne s'occuper une fois de plus du promeneur ou d'automobilistes qui prennent leur voiture pour aller au centre-ville.
L’exemple des limites est très instructif. Souvent en France quand on parle de périurbain, on a l’image de Télérama avec un paysage souvent moche. Par contre si vous prenez quelques films américains, il y en a ou le périurbain est très moche certes, mais il y en a également où il est sublime parce qu’il y a des arbres et des paysages à perte de vue, sans coupure entre les jardins des particuliers. Et pourtant, l'aspiration périurbaine, c'est bien quand même une vie plus apaisée avec un rapport direct à la nature. Lorsque l’on considère le cas des écoles, on le voit bien il y a des tissus périurbains suffisamment denses pour que ça ne soit pas absurde de faire faire 1/4 d'heure à pied de marche aux enfants. Surtout quand on sait qu’il y a des problèmes de sédentarité, qui sont en train de devenir un enjeu de santé publique majeur.
Et puis, comme je l’ai brièvement évoqué, il y a aussi l'idée que dans les espaces périurbains, il y a des gens qui marchent et font du vélo le week-end pour faire du sport où se où se promener. Et peut-être que cette appétence à la marche, on pourrait la transformer pour que ces gens se mettent aussi dans la tête qu’ils peuvent faire 20 min de marche plutôt que 5 Min de voiture, dès lors que on leur propose un chemin sympathique. En somme, ça ne sera pas l'animation des boutiques de de la ville centre, mais ce sera le paysage, l'environnement.
Nicolas Joyau, adjoint à l'urbanisme à la ville de Caen la mer et Vice président des mobilités
Nicolas Joyau, Vice-président de Caen la mer en charge des mobilités et des transports, nous a fait le plaisir de discuter de sa vision de l'aménagement du territoire urbain et périurbain dans le cadre d'une interview.
Vous y découvrirez les choix effectués par la métropole de Caen la mer sur le thème de la mobilité durable et surtout concernant leur plan de restructuration des transports et des infrastructures correspondantes pour les années à venir.
Nicolas Joyau, pouvez-vous vous présenter ?
Je suis maire-adjoint à l'urbanisme à la ville de Caen et vice-président en charge des mobilités à Caen la mer depuis 2020. Maire-Adjoint au développement durable entre 2014 et 2020, j’ai travaillé de manière connexe sur des enjeux d'urbanisme et de mobilité avec notamment l'intégration de nouvelles mobilités dans nos politiques publiques. Ma délégation actuelle prend en compte les infrastructures et les politiques de mobilité du quotidien : transports en commun, politiques cyclables, services de location de vélos ou encore covoiturage et autopartage.
Caen la mer affiche des ambitions importantes en matière de mobilité durable. Quelles sont les principales actions que vous souhaitez mettre en œuvre d'ici 2030 ?
Nos enjeux sont ceux des villes à taille humaine. Caen compte 105 000 habitants et Caen la Mer 275 000. Deux enjeux majeurs de l’agglomération sont de proposer une alternative crédible pour le plus grand nombre à la voiture individuelle sur notre territoire et puis de proposer des solutions plus souples, plus adaptées et efficientes pour notre territoire périurbain.
Pour être plus concret, concernant les secteurs les plus denses du territoire, on retrouve un projet d'extension de tramway sur Caen de 10 km qui est une des infrastructures majeures de transport en commun avec le réseau de bus. Et de l’autre côté pour le périurbain, on a décidé de tester une solution de transport à la demande dynamique (TADD). Bien sûr, tout cela s'accompagne aussi de politiques publiques qui ont pour objectif d'éviter l’usage de la voiture individuelle. Je pense notamment au covoiturage : un dispositif dans lequel Caen la mer investit chaque année 200 000 € pour l’aménagement des aires de covoiturage.
Concernant le TAD dynamique, on va expérimenter une première zone cet été. Avec cette solution, l’objectif est de développer une offre qui permet à l’usager de choisir son horaire et son trajet vers n’importe quel arrêt de la zone définie. C’est une demande forte de nombreux élus de la communauté urbaine que nous puissions proposer un réseau qui propose des radiales et non uniquement du rabattement vers le centre urbain dense. Notre territoire est multi-polarisé et nous devons proposer des transports qui répondent à cette réalité.
Cette année nous entreprendrons également un travail sur un nouveau plan de déplacements urbains, complètement intégré à notre PLUi. En 2012, 60% des déplacements se faisaient soit en voiture individuelle soit en deux-roues motorisé. Et l'ambition était alors de rééquilibrer à 50-50 à horizon 2030. Le travail que nous amorçons devra porter une ambition forte en terme de report modal.
Le tramway et son extension prévue, vient renforcer le réseau de transport en commun. En quoi ce projet est-il structurant pour la mobilité à Caen ?
En 2018 et 2019, nous avons abandonné notre tram sur pneus pour un tram fer, plus fiable et plus performant (trois lignes sur l’axe Nord-Sud). Nous souhaitons désormais l’étendre depuis le centre-ville vers les quartiers ouest qui compte parmi les zones les plus densément peuplées du territoire. En tout c'est presque 10 km d'infrastructures supplémentaires et un des éléments de transport en commun le plus structurant de la communauté urbaine.
Grâce à cela on va apporter une réponse crédible aux déplacements courts, de mémoire 40% des déplacements de moins de 3 km se faisaient en voiture individuelle et donc il y a un enjeu important de report modal sur des déplacements très courts et le projet d’extension du tramway horizon 2028 permettra un gain de temps pour l’usager. C’est une solution extrêmement intéressante pour se déplacer d’un quartier à l’autre.
Le réseau de bus sera restructuré autour du tramway et des parkings relais afin de permettre à des personnes qui viennent de l’extérieur de pouvoir bénéficier de cette infrastructure. Parallèlement l’extension du tramway sera accompagnée par le développement de modes de déplacement complémentaires : vélo, autopartage, covoiturage. Globalement, il n'y a pas un seul outil de mobilité pour les habitants. La question, c'est à chaque déplacement, quel est l'outil le plus pertinent ? L’objectif est de parvenir à développer un panel de solutions sur un territoire pour que les habitants puissent trouver le bon type de déplacement au bon moment.
Est-ce que vous avez des problématiques de congestion importante à Caen, aux heures de pointe où ça reste raisonnable ?
Lorsqu’un territoire demande à ses habitants s'il y a trop d'embouteillages, la réponse est presque toujours oui. Mais finalement, quand on compare par rapport à d'autres collectivités, on n'a pas d'encombrements phénoménaux. D'ailleurs, beaucoup d'habitants qui viennent de métropoles plus importantes que la nôtre, nous disent que c'est plutôt fluide.
Les nouveaux paradigmes d’aménagement du territoire vont nous amener à être beaucoup moins consommateurs de terres agricoles et d’étalement urbain. La « ville » va se reconstruire sur elle-même, amenant plus de monde à partager les mêmes axes de déplacement. Proposer des alternatives crédibles à l’auto-solisme, c’est anticiper pour éviter une congestion automobile qui ne ferait que croitre.
Dans les zones périurbaines et peu denses de la métropole la part modale de la voiture individuelle reste ultra majoritaire, quels sont les leviers pour renforcer la mobilité durable dans ces territoires ?
Plus on s’éloigne du centre urbain dense et plus la part de voiture individuelle est importante. C’est tout à fait normal ! On ne peut pas non plus avoir la même attente de report modal dans tous les territoires. Mais nous développons différentes solutions.
Caen la mer s’est dotée d’un schéma cyclable communautaire dans le but de relier l’ensemble des communes du territoire avec un réseau cyclable cohérent et attractif pour accroître l’usage du vélo au quotidien et ainsi répondre aux objectifs du plan de déplacements urbains. 3 Millions d’euros sont investis chaque année. Pour ce faire, nous travaillons en étroite coopération avec les communes afin d’adapter les itinéraires et de choisir les axes en fonction des besoins et des trajets du quotidien des habitants. Le vélo à assistance électrique permet aujourd’hui de faire plus facilement des plus grandes distances.
L’expérimentation prochaine du TAD dynamique sur une partie du réseau de Caen la Mer, permettra de s’affranchir de la notion de ligne au profit de la notion de « zone » permettant une desserte vraisemblablement plus efficace et plus souple du périurbain.
Nous travaillons également sur des projets d’aires de covoiturage qui, pour l’instant, se situent sur des axes majeurs du territoire. Une dizaine ont été mises en œuvre sur la Communauté urbaine Caen la mer. Cela représente un investissement de 200 000€ par an. Néanmoins nous commençons à voir des aires de covoiturage « spontanées » sur des départementales ce qui nous amène à nous questionner éventuellement sur le développement de micro aires de covoiturage. Nous partons d'un principe, c'est qu'on officialise des aires de covoiturage qui se sont installées sur le territoire par elles-mêmes en les aménageant de manière à ce qu'elles soient sécurisées pour l’usager.
Ce dispositif rencontre un vif succès auprès des usagers, puisque quelques mois seulement après leur mise en service, les aires de covoiturage sont pleines. Finalement, comme pour une politique cyclable dès qu'on favorise l'infrastructure pour un mode de transport, généralement il est utilisé.