Le magazine Karos :
l'actualité du covoiturage et de l'application
La voiture et les transports ont un poids indéniable sur votre budget. Pourtant l'énergie que l'on consomme aussi peut se révéler pesante sur vos factures.
Chaque année, vos factures d’énergie à payer sont toujours plus élevées. En cause, le prix du gaz et de l’électricité augmente, mais pas seulement. Vos consommations elles aussi à la hausse, rentrent en compte dans l’équation : périodes de chauffage plus longues, multiplication des objets connectés à la maison, eau chaude gaspillée. Tout cela a un coût : en moyenne 2 900 euros annuels de budget énergie par ménage français. Comment moins dépenser tout en mettant de l’argent de côté ? Voici 5 manières d’allier économies financières et économies d'énergie au quotidien.
Rénover et isoler son logement
Traitons d’abord le problème à la source, à savoir les déperditions énergétiques des logements anciens et précaires. Vos fenêtres laissent entrer l’air, votre sol est constamment froid, votre toiture prend des allures de passoire thermique ? Tout indique que votre maison ou appartement rencontre des problèmes d’isolation à traiter en urgence.
Engagez rapidement des travaux de rénovation énergétique éligibles aux aides de l’État pour isoler les combles, les murs, le sol, ou étancher les portes et fenêtres. L’isolation extérieure ou intérieure vous permettra de réaliser des économies financières sur votre facture de chauffage de 10 à 30 %, selon la nature des travaux.
Régler son chauffage pour réaliser des économies d’énergie au quotidien
Le chauffage représente l’un des principaux postes de dépenses d’un ménage, après le budget automobile, sujet au cœur de notre activité Karos. On ne le dira jamais assez, mais baisser son thermostat de 1 °C réduit de 7 % la consommation de chauffage.
Chauffage au gaz, électrique, au bois : ces différents systèmes ne répondent pas aux mêmes problématiques. Le bois à brûler doit être bien sec et les radiateurs purgés. La chaudière doit elle, être contrôlée par un professionnel. Une chaudière bien entretenue, c’est 10 % d’économie d’énergie à la clé. Et pour obtenir le meilleur contrat d'énergie, comparez les fournisseurs de gaz et d'électricité sur le marché.
D’autres bonnes pratiques sont à adopter pour optimiser vos consommations de chauffage :
- limiter à 19 °C la température du logement l’hiver lorsque vous êtes présent ;
- baisser ou éteindre les radiateurs dans les pièces inoccupées ;
- installer un régulateur de température la nuit et pendant vos absences.
Réduire sa consommation d’eau chaude
L’eau chaude sanitaire représente 13 % du budget alloué à l’énergie par les ménages dans l’hexagone, selon l’ADEME.
Encore faut-il purger et détartrer régulièrement son chauffe-eau électrique et bien régler son thermostat : entre 55 et 60 °C. Les ballons qui chauffent en continu dépensent de l’énergie à perte. Les chaudières dont la mise en route est instantanée sont en revanche réputées économes. Les chauffe-eaux thermodynamiques, bien que coûteux à l’achat, consomment encore moins d’énergie : 2 à 3 fois moins qu’un ballon classique.
Aussi, l’installation d’un mitigeur sur votre robinet et d’un pommeau de douche économe dans votre salle de bain, réduira le volume d’eau consommée. Tâchez également d'identifier et de faire réparer les fuites d’eau qui peuvent alourdir la facture (robinet qui goutte).
Bien utiliser ses appareils électroménagers
Dès l’achat de l’appareil, l’étiquette énergie renseigne des consommations d’électricité attendues. Mais une fois installé à la maison, comment réaliser des économies d’énergie au quotidien ?
Adoptez le mode économique comme votre nouveau programme par défaut (sèche-linge, lave-linge, lave-vaisselle). Il vous fera économiser 20 à 30 % d’énergie (eau et électricité).
En cuisine, la cuisson sous couvercle et l’entretien du réfrigérateur et du congélateur sont vivement recommandés. Évitez d’installer des sources chaudes au contact de sources froides. Dépoussiérez aussi les grilles à l’arrière du frigo et videz le congélateur des couches de glace formées. Très sollicité, cet appareil électroménager peut rapidement surchauffer et dépenser de l’énergie à perte.
Débrancher ses appareils électroniques en veille
Les petits appareils branchés en continu dans votre logement (chargeur, enceinte, blender, décodeur TV, etc.) consomment en toute discrétion. Cette consommation qui pourrait être évitée, est estimée à 180 kWh par an et par foyer. Des services tiers proposent un suivi de consommation pour analyser sa consommation. Des appli de fournisseurs, d’objets connectés ou par exemple Hello Watt le conseiller énergie des particuliers vous renseigne du prix de l’électricité au kWh et vous aide à maîtriser votre consommation.
Contrairement à ce que l’on peut croire, le mode veille est loin d’être économe. Il représente jusqu’à 10 % du montant de la facture d’électricité hors-chauffage.
On l’a dit, un ménage consacre une bonne partie de ses revenus aux dépenses d’énergie ; en moyenne 8,5 % des revenus annuels. Nos pistes d’économies d’énergie au quotidien ? L’isolation du bâtiment, la régulation du chauffage et de l’eau, les usages limités et modes économiques des appareils électroménagers et électroniques contribuent à réduire votre facture.
Le concept de Ville intelligente ou Smart City désigne les villes qui utilisent les technologies de l’information et de la communication pour améliorer la qualité de vie de leurs habitants. L’objectif : repenser l’harmonie de nos villes d’un point de vue économique, écologique et humain. Les citoyens sont au cœur des préoccupations quotidiennes. Les nouvelles technologies sont des leviers indispensables pour tendre dans cette direction.
Afin d'éclairer cette vision de la ville connectée aux technologies, à l’humain et à la nature, nous vous proposons une série d’articles sur le sujet.
Dans celui-ci, nous nous interrogerons sur les débuts de la ville : de l’agora, en passant par le village monde jusqu’à la Smart City.
L’agora : le coeur de nos villes
Pendant l’Antiquité, ce qu’on appelait l’agora était le centre de la cité. Elle réunissait tous les aspects politiques, religieux et commerciaux. A tel point que son absence marquait pour Aristote un trait de barbarie. C’était donc un lieu au centre de la ville définit comme le point névralgique, où se créer les interactions entre les habitants de la ville. Cette agora correspond à ce qu’on a retrouve aujourd’hui dans nos villes : les centres urbains.
A l’époque classique (5e et 4e siècles av. J.-C.), la vie politique de la Grèce antique accorde une grande place à la parole et au débat. C'est pourquoi, l'Agora constitue le noyau de la cité. Elle rythme sa vie sociale en accueillant la majorité des institutions politiques, des édifices religieux et des statues en l'honneur des héros de la cité. Dans ce lieu de vie, les citoyens se réunissent et débattent, certaines écoles de philosophie s'y développent. A cette époque, les citoyens étaient très impliqués dans la vie locale. Ils se préoccupaient plus des décisions prises à l’échelle de leur agora (politique interne) qu’à l’échelle de l’empire (politique globale).
Le travail de l'anthropologue Jean-Pierre Vernant a mis en lumière un principe très ancien sur l’architecture des villes. Les Grecs représentaient conjointement sur les façades de leurs bâtiments deux divinités : Hermès, dieu protecteur des voyageurs, et Hestia, déesse du foyer. Pour bien vivre, ils avaient besoin de les rassembler harmonieusement. On peut donc en conclure que la mobilité et le bien chez soi sont liés depuis toujours. Les voies de circulation doivent amener de façon fluide les habitants chez eux.
L'invention de la rue en Grèce au 6e siècle avant Jésus-Christ fut capitale. On a alors dessiné d'abord la trame de l'espace public, avant de le découper par lots. C'est aussi le principe de la ville haussmannienne. Une organisation qui donc nous est encore très familière.
Village global : une ouverture aux autres territoires
Avec le développement des technologies, nos relations humaines ont connu un grand changement. Elles se sont digitalisées, c’est-à-dire sont devenues virtuelles, dématérialisées. Elles ne se créent plus uniquement dans nos centres-villes, mais se développent et s’entretiennent à distance dans un autre village, celui du web et de la téléphonie.
Grâce à elles, nous pouvons rencontrer de nouvelles personnes ou retrouver des relations perdues de vue (réseaux sociaux) ou trouver des personnes avec les mêmes centres d’intérêts que nous (forums), etc. Ces outils redéfinissent nos frontières, beaucoup plus perméables à toutes interactions.
Se développe la notion de “village monde”. C’est une expression de Marshall McLuhan, tirée de son ouvrage The Medium is the Massage (1967), pour qualifier les effets de la mondialisation, des médias, des technologies de l'information et de la communication sur l’organisation de nos sociétés. Pour lui, ces nouvelles technologies amènent à une uniformisation des langues, des idées, de la culture. Le monde ne serait qu’un seul et même village, une seule et même communauté. Il déduit 3 grandes conséquences :
- le développement d’une langue universelle
- la prise de décisions grâce à une vitalité et une volonté d’actions collectives
- la prise de conscience planétaire : préoccupations communes sur les ressources communes (écologie, faim, santé, paix politique) et sur la petitesse de la Terre (mouvements de pensées altermondialistes)
Pourtant, il met en garde sur un aspect : le respect de la différence. En effet, en adoptant des codes communs, une langue universelle, une culture uniformisée, nous pouvons en oublier la spécificité de chacun, constitutive de son identité.
Nous nous ouvrons sur d’autres mondes et leurs préoccupations. Nous prenons conscience des avancées et des enjeux des autres territoires. A chacun de tirer profit de cette ouverture afin de nourrir les propres réflexions à une échelle plus locale.
La notion de Smart City est alors une façon de renouer le concept d’agora avec celui de village monde.
Smart city : repositionner l’humain au coeur de vos villes
Le concept de Ville Intelligente, ou Smart City, désigne les villes qui utilisent les technologies de l’information et de la communication pour améliorer la qualité de vie de leurs habitants. Elles ont pris conscience des nouveaux enjeux politiques, sociétaux et environnementaux de nos sociétés. Ces villes ont la volonté d’agir pour leurs citoyens et l’environnement grâce à la technologie. Les habitants sont au cœur des préoccupations quotidiennes. La parole leur est aussi donnée pour entendre leurs besoins, leurs idées et leurs envies pour la ville.
L'Intelligence des Objets pour s’adapter aux réels besoins
Les Smart Cities utilisent aussi des dispositifs physiques connectés au réseau (l'Internet des Objets) pour optimiser l'efficacité des opérations et des services urbains. L’objectif est de proposer des services et de les améliorer en continue pour s’adapter aux réels besoins des citoyens. En pratique, c’est une zone urbaine qui utilise différents capteurs de collecte de données électroniques pour fournir des informations permettant de gérer efficacement des ressources. Ces données concernent des informations collectées auprès des citoyens (ils peuvent exprimer des besoins précis) et auprès de dispositifs mécaniques en place.
Les données sont ensuite traitées et analysées. Elles peuvent concerner les infrastructures physiques (hôpitaux, écoles,…), les installations urbaines (éclairages, bornes de recharges pour les voitures électriques), la mobilité (circulation et transport), le réseau d’énergies (centrales électriques, qualité de l’eau, gestion des déchets) et les informations démographiques.
La notion de durabilité est très importante. Selon Rudolf Giffinger, expert en recherche analytique sur le développement urbain et régional à l’université technologique de Vienne, les villes intelligentes peuvent être classées d’après six critères principaux :
- l’économie
- la mobilité
- l’environnement
- les habitants
- leur mode de vie
- l’administration
L’intermodalité : la mobilité intelligente
Pour devenir intelligente, les villes actuelles devront développer de nouveaux services performants dans tous les domaines. La question de la mobilité quotidienne est inévitable. L’un des objectifs de la ville de demain est de proposer des solutions complémentaires. Pour rendre l’expérience des administrés plus fluide, un système basé sur l’intermodalité permettre de visualiser les différents modes de transports (transport en commun, vélo, covoiturage). Il permettra de trouver son mode de déplacement et d’en combiner plusieurs. L’objectif est de réduire les émissions polluantes, tout en répondant aux différents besoins des citoyens (fluidifier le trafic, avoir le choix entre plusieurs solutions de mobilité, tarifs attractifs, etc).
L’énergie et la gestion des déchets pour un environnement sauvegardé
Pour prolonger leurs efforts sur la question environnementale, les villes devront s’attaquer à la gestion des déchets et à l’énergie. Cela consiste à réduire, voir éliminer, la production de déchets et mettre en place des systèmes de tri et de valorisation des déchets efficaces. Dans le domaine de l’énergie, les villes devront renforcer leur action en matière d’efficacité énergétique (par exemple, le développement de l’éclairage public à faible consommation) et devront mettre en place des systèmes de production locale d’énergie (panneaux solaires sur les toits des édifices, production d’électricité à partir des déchets, etc.).
Rendre la ville accessible à tous
Enfin, la question de l’urbanisme est aussi une priorité pour les villes intelligentes. Les prix élevés du marché de l’immobilier dans les centres-villes combinés à la disponibilité limitée rendent l’urbanisation actuelle complexe. En effet, l’étalement urbain – coûteux en espace, en équipements publics, en énergie – n’est plus possible. Il faut réinventer des formes urbaines qui donnent l’espace vital nécessaire à chacun, permettent des évolutions et favorisent le “vivre-ensemble”. Les bâtiments devront être plus intelligents afin de faciliter et améliorer la gestion de l’énergie, voire de réduire les consommations, mais aussi devront être accessibles pour tous les citoyens de la ville.
La Smart City est donc une ville aux enjeux multiples : écologique, économiques, humain. Basant une grande partie de ces projets sur les données, comment gérer la collecte à l’exploitation, en respectant la vie privée de ses habitants ? C’est ce que nous tenterons d'éclaircir dans notre prochain article sur la Ville Intelligente.
Tous les mois, nous vous présentons un membre de l’équipe Karos ! Aujourd’hui, découvrez Camille, notre directeur de l’usage qui s’applique à accompagner nos utilisateurs dans leur changement d’habitudes.
Si tu devais résumer ton parcours (scolaire et pro) en 3 lignes ?
J'ai fait des études d'ingénieur à l'École Polytechnique et j'ai créé mon entreprise à la sortie de l'école. Pendant 3 ans, j'ai aidé des gens à obtenir des médicaments en ligne auprès de pharmacies françaises. Les problématiques et le cadre juridique (heureusement) contraignant ont rendu l'aventure passionnante. Cela n'a pas marché aussi bien que nous le voulions et l'aventure s'est arrêtée au bout de 3 ans. J'ai rejoint Karos ensuite.
Qu'est-ce que tu fais exactement chez Karos ?
Mon objectif est d'aider les utilisateurs qui ont téléchargé l'application à changer leurs habitudes de mobilité et devenir des covoitureurs.
Au quotidien, cela veut dire gérer toutes les interactions entre les utilisateurs et Karos, que ce soient nos communications (newsletters, messages dans l’application, etc.) ou les messages de nos utilisateurs (questions, remarques, demandes d’information, etc). Quand on nous remonte des problèmes ou que nous pensons qu'une fonctionnalité aiderait les utilisateurs, on le transmet à l'équipe qui développe l'application mobile.
Ton objectif principal ?
Qu'un utilisateur passe de 0 à 10 covoiturages par semaine.
Pourquoi voulais-tu rejoindre Karos ?
Je voulais rejoindre Karos, car c'est un projet qui coche toutes les cases de l'aventure que je recherche : un projet avec une grande dimension technique, sociale et écologique. Surtout, la valeur que Karos apporte à tous est monumentale. Je voulais améliorer la vie des gens.
Qu’est-ce que tu aimes chez Karos ?
Les gâteaux et les fruits en libre accès dans la salle de pause. Oui, on m'achète facile avec le ventre.
Ta voiture parfaite, elle a quoi comme fonctionnalité que les autres n’ont pas ?
Le pilote automatique ! J'aime regarder le paysage qui défile. #TeamPassager
“Aimer ses trajets” ça rime avec …?
Aimer les partager
Ta photo sur ton permis de conduire : honteuse ou pas honteuse ?
Très honteuse, j'ai l'air d'un agent du KGB qui vient de se faire cueillir.
Un fun fact sur toi ?
Je suis claqué à Smash Ultimate.
Pour télécharger Karos, c'est par ici !
Et pour découvrir l'équipe, rendez-vous sur notre page Welcome to the Jungle !
A l’occasion de la Semaine de la Mobilité, notre volonté est de présenter des alternatives à la voiture individuelle. Souvent pointée du doigt à cause de son impact écologique, il semble parfois compliqué de la laisser au garage.
La voiture est le moyen de transport le plus utilisé. Les trajets domicile-travail en 1ère place : 67% des trajets réalisés en voiture sont des trajets domicile-travail.
La voiture et ses impacts
Tout d’abord son impact écologique : depuis 2013, le transport routier était le plus polluant du secteur (avion, train, etc). 80 % des émissions étaient causées par les voitures particulières.
Cela est aussi très significatif sur les courtes distances. La pollution sur les trajets courts est très nocive. En France, 50% des trajets effectués font moins de 5 km. Mais ils sont 2 fois plus polluant, à cause :
- de la surconsommation de carburant
- des arrêts et démarrages trop fréquents
L’autre impact de la voiture est son poids sur le budget des foyers français. 88 % des Français déclarent surveiller de très près leurs dépenses automobiles et que c’est une source importante de stress. Selon l’Insee, la voiture est le 1er pôle de dépense (18% des dépenses totales du foyer).
Vélo ou transports en commun : comment choisir ?
En ville, on peut utiliser les transports en commun. Les trois principaux avantages sont :
- la sécurité : 15 fois moins d’accidents mortels en bus qu’en voiture
- l’écologie : le tram émet 62 fois moins de CO2 que la voiture
- l’économie : l’abonnement est moins cher que la voiture
Pour les distances en dessous de 10 km, vous pouvez opter pour le vélo ! Son impact positif pour la santé est clair. Faire 30 minutes de vélo par jour limite les maladies cardio-vasculaires. Et d’un point de vue écologique, le vélo permettrait d'économiser 650 kg de CO2 par personne/an.
Utilisez votre voiture autrement
Si vous ne pouvez pas laisser votre voiture, vous pouvez opter pour la voiture électrique. En France, le Plan Climat projette de stopper la vente de voitures à essence et diesel d'ici 2040. Mais la fabrication des batteries électriques est gourmande en matière première…
Il est aussi possible d’opter pour de l’auto-partage ou carsharing. L’autopartage consiste à utiliser un véhicule à plusieurs, par le biais de stations de voitures que l’on peut réserver à l’avance ou de sites de partage de voiture entre particuliers. Selon l’ADEME, chaque voiture d'autopartage remplace 10 voitures particulières et libère 9 places de stationnement.
Et bien sûr il y a aussi le covoiturage ! Et le faire avec une application dédiée comme Karos vous permet de vous simplifier la vie :
- Faites des économies : avec Karos, économisez jusqu’à 97 € par mois
- Réduisez l'autosolisme : en moyenne il y a 1.1 personnes par voiture, mais avec Karos, c’est 2.3 personnes.
- Et faites de belles rencontres !
Si vous voulez savoir quels avantages vous réserve Karos, faites notre simulation juste ici !
Nous nous sommes demandé comment montrer facilement l’impact du covoiturage dans nos vies. La réponse est simple : une démonstration selon des critères précis ! Nous avons donc développé notre propre calculatrice de bénéfices. Une expérience simple et rapide pour vous montrer comment le covoiturage via Karos peut changer votre quotidien.
3 questions pour vous simplifier la vie
Pour commencer, nous vous posons seulement 3 questions. Elles sont précises : votre rôle, l’adresse de votre domicile et l’adresse de votre travail. L’objectif est de se focaliser sur l’essentiel. Il nous suffit de ces 3 informations pour comprendre votre situation.
Une visualisation interactive des résultats
Notre algorithme calcule ensuite les bénéfices adaptés à votre situation. Une visualisation interactive vous permet de prendre connaissance des résultats. En faisant défiler des cartes, vous découvrez une vision complète des avantages du covoiturage domicile-travail. Chaque carte présente un bénéfice. Ils peuvent concerner :
- le gain de temps,
- les économies faites grâce à la contribution des passagers,
- les avantages liés à un territoire partenaire ou une entreprise cliente,
- la réduction d’émissions de CO2, etc.
A la fin de la consultation de vos résultats, vous pouvez télécharger notre application et commencer à planifier vos trajets.
Découvrez vos avantages en covoiturant avec Karos !
Selon l’étude de l’institut Alma Consulting group, 13% des salariés interrogés affirment avoir posé un arrêt maladie pour des raisons autres que la santé. Les principales causes identifiées comme source d’absence au travail sont :
- Les conditions de travail
- Le management
- L’implication des salariés
Pour répondre aux attentes actuelles des talents et leur donner envie de rester au sein de votre entreprise, il faut adresser ces problématiques. Un salaire attractif et des avantages sociaux ne suffisent plus.
Le lien avec le covoiturage : 49% des salariés estiment que leurs trajets domicile-travail sont “désagréables” selon le Baromètre Paris Workplace Ifop-SFL.
Cet article est un avant-goût de notre ebook à télécharger ici :
Améliorer le quotidien de vos collaborateurs
Les utilisateurs de notre application témoignent régulièrement de l’impact positif de Karos sur leur quotidien.
Tout d’abord, l’organisation simplifiée des trajets via notre application leur permet de planifier leur semaine rapidement et facilement. Aussi, les passagers gagnent en moyenne 26 minutes par trajet. Côté conducteurs, la bonne ambiance et le fait de converser stimulent la vigilance au volant et diminuent le stress lié à la conduite.
Karos sait aussi s’adapter aux contraintes des entreprises, pour répondre à leurs problématiques. Au Centre Hospitalier Versailles par exemple, les professionnels de santé mettaient beaucoup de temps pour trouver une place de stationnement. Avec Karos, les covoitureurs réservent maintenant leurs places de parking directement via l’application mobile.
Démontrer la bienveillance de l’entreprise
23% des Français ont déjà renoncé à un emploi à cause de difficultés de mobilité. Les conditions de nos trajets quotidiens ont un réel impact sur notre bien-être et encore plus sur notre humeur au travail.
Plus le temps de trajet est long, mois les collaborateurs se projettent dans leur entreprise. D’après le Baromètre Paris Work Place, 48% des collaborateurs ayant un trajet inférieur à 20 minutes, pensent rester plus de 5 ans dans leur entreprise. A l’inverse, seulement 37% des collaborateurs ayant un trajets plus long de 60 minutes, se projettent plus de 5 ans.
La mobilité quotidienne est un levier important pour la stratégie marque employeur. Proposer une solution efficace montre aux collaborateurs l’intérêt porter à leurs préoccupations. De plus, répondre correctement à leur besoin créera une réelle rétention des équipes. Avec Karos Entreprises, nous allons aussi au-delà de l’amélioration de leur bien-être. Nous encourageons vos collaborateurs qui covoiturent via l’application. Ils bénéficient d’avantages exclusifs pour les valoriser (les places de parking réservées, une loterie pour leur faire gagner des cadeaux, etc).
Renforcer les liens entre collaborateurs
On sous-estime parfois l’importance de la cohésion d’équipe et de l’ambiance de travail. Une fois que chacun est à l’aise avec ses missions, le supplément d’âme provient des liens qui se tissent entre les collaborateurs.
Le covoiturage est un moyen d’encourager la convivialité entre les collaborateurs. Karos organise un cadre qui favorise avec des contacts plus fréquents, une communauté solide et des expériences positives.
Pour en savoir plus sur ce sujet, nous vous invitons à télécharger notre ebook :
Et pour en savoir plus sur notre offre Karos Entreprises, n’hésitez pas à nous contacter.
Le concept de marque employeur fait référence aux leviers mis en place par une entreprise pour fidéliser et capter de nouveaux collaborateurs.
Les objectifs :
- structurer votre politique de communication RH,
- diminuer le turnover (fidéliser les collaborateurs),
- augmenter la notoriété de l’entreprise,
- la rendre attractive en tant qu’employeur.
Elle porte aussi l’identité sociale de l’entreprise : ses valeurs, ses ambitions de recrutement, sa culture en somme.
La marque employeur est, toutefois, à distinguer de l’image globale de l’entreprise, qui concerne d’autres domaines (communication, produit, recherche et développement,...). Cependant, les deux peuvent avoir des répercussions l’une sur l’autre, car une distorsion entre la marque employeur et l’image de l’entreprise peut faire fuir les collaborateurs.
Par exemple, la marque de smoothies Innocent reste cohérente, en adaptant les valeurs selon les attentes de la cible. Leur communication sur les produits et sur la marque se construit sur des valeurs de qualité, de respect et de curiosité. Côté marque employeur, Innocent prône la diversité et se montre soucieux de l’épanouissement de ses talents (outil de communication interne, formation) et accorde une bourse annuelle de 1000€ à un collaborateur pour réaliser un projet personnel.
Car construire sa marque employeur se nourrit de votre vie d’entreprise, voici 5 tendances pour mettre en place une stratégie efficace.
1/ Former vos collaborateurs pour montrer l’intérêt porté
La première tendance importante est la mise en place de programmes de formation. De plus en plus d’entreprises proposent à leurs collaborateurs des formations pour les aider à développer et acquérir de nouvelles compétences. Le fait de montrer à vos collaborateurs que vous cherchez à les faire progresser permet de créer une atmosphère bienveillante. Vos collaborateurs seront aussi reconnaissants et les potentiels talents percevront une réelle attention portée sur la question de l’épanouissement au travail.
Face à l’innovation technologique, le nombre de formations en lien avec celle-ci est en hausse. AXA a poussé à 86% le pourcentage de collaborateurs ayant bénéficié d’au moins une formation sur cette thématique.
La formation peut aussi aider les nouvelles recrues à mieux comprendre les autres métiers. La compagnie financière Richemont propose à ses nouveaux talents deux jours de formation au siège social et des visites dans les ateliers de création. Une façon d’humaniser les produits fabriqués auprès des autres services.
2/ Penser à l’innovation et à l’avenir
Cette deuxième tendance s’inspire du modèle du géant du web : Google et sa règle des 20%. En effet, le groupe permet à ses collaborateurs de se libérer 20% du temps de travail pour la recherche et le développement de projets. Google met à disposition de ses collaborateurs des logiciels, des bases de données, de la technologie pour que les projets aboutissent. Les deux conditions pour concrétiser les projets sont :
- le travail doit être fait au sein des locaux
- les idées doivent être en lien avec les activités de Google
En donnant les moyens à leurs collaborateurs de mettre en place des initiatives personnelle ou collective, les entreprises font d’une pierre deux coups. D’abord, elles valorisent les idées de leurs collaborateurs, lorsqu’elles lancent les innovations suggérées. Ensuite, elles leur permettent de s’épanouir en montant des projets qui leur tiennent à coeur. Vous construisez une marque employeur tournée vers l’avenir. L’enjeu est de rester en phase avec la société actuelle, voire de garder une longueur d’avance.
L’innovation est corrélée à la transformation digitale. Aujourd’hui, grand nombre d’entreprises ont un projet à mi-chemin entre leur activité première et la transformation digitale. Les unes développent de l’activité sur le web. Par exemple, l’Oréal développe une interface qui permet aux consommatrices de tester les produits de la marque grâce à de la réalité augmentée. Elles peuvent visualiser en temps réel le rendu du maquillage sur leur visage.
Les autres investissent dans de nouvelles technologies (intelligence artificielle, cybersécurité), qu’elles envisagent comme des solutions aux problématiques d’avenir. Par exemple, l’entreprise Pichet a choisi d’axer sa transformation numérique sur la question de la mobilité au quotidien. Pour aider ses collaborateurs, cette entreprise a décidé d’utiliser la solution Karos Entreprises et valoriser auprès d’eux l’outil numérique que nous proposons pour optimiser leur trajet domicile-travail.
3/ Accueillir de jeunes talents pour mieux anticiper l’avenir
La troisième tendance concerne les initiatives prises pour recruter la nouvelle génération. Les Millenials ont un nouveau comportement sur le marché du travail, il est donc important de les comprendre pour mieux aborder la question du recrutement.
L’objectif est de valoriser les jeunes talents de l’entreprise pour permettre aux futurs candidats de se projeter dans le groupe.
Une fois au sein de vos équipes, vous pouvez aussi valoriser cette jeunesse d’esprit.
Le groupe AccorHotels est parti du constat que l'hôtellerie n’avait pas anticipé trois révolutions digitales importantes du domaine :
- réservation en ligne (Booking),
- comparateur de prix (Trivago),
- économie du partage (Airbnb),
Pour ne plus être dépassé par la nouvelle génération d'entreprises, le PDG d’AccorHotels a mis en place un comité : le shadow comex. Ce comité est constitué de 13 membres, hommes et femmes de moins de 35 ans venus du monde entier, représentants toutes les activités du groupe. Inspiré par le gouvernement britannique et le shadow cabinets, il se réunit 2 fois par mois pour traiter des mêmes sujets que le comité officiel. L’objectif est de positionner la jeune génération comme radar des nouvelles tendances pour les anticiper et se positionner en fonction.
N’hésitez pas à prouver qu’un réel travail intergénérationnel est mené. Il n’est pas négligeable de vous positionner en faveur de l’arrivée de jeunes talents. Construire des équipes hétérogènes niveaux âges vous permet de mettre en place une passation sereine des connaissances entre les expérimentés et les juniors. Cela permet un roulement fluide de vos équipes.
4/ Le bien-être comme levier de différenciation
Une tendance incontournable pour votre marque employeur est la question du bien-être. La qualité de vie au travail permet de vous positionner comme une entreprise bienveillante, soucieuse des conditions de travail de ses collaborateurs et de leur santé mentale. La QVT amène à bien considérer les besoins de vos collaborateurs pour être efficace. Nous vous conseillons de lire notre article sur les 6 incontournables de la QVT pour la mener intelligemment. Elle va toucher vos collaborateurs sur le long terme et va leur prouver votre investissement pour eux au quotidien.
3 axes majeurs font parler d’eux aujourd’hui :
- le bien-être au quotidien
- la politique sociale
- la mobilité
Au quotidien, les entreprises ne manquent pas d'initiatives pour rendre leurs collaborateurs heureux. Le Groupe Crédit Agricole met à disposition des services à la personne, dans plusieurs sites en France : une conciergerie, une garderie, un centre sportif, un espace détente, un mini golf. Ils vont même plus loin en lançant chaque année un sondage en interne pour avoir les retours des salariés. Un moyen efficace de mesurer la satisfaction et d’ajuster, si besoin, les actions menées.
En matière de politique sociale, Kering n’hésite pas à être en avance sur la loi. Ils ont décidé d’harmoniser le congé parental entre les différents pays d’implantation du groupe. Les collaboratrices ont droit à 14 semaines de congés maternité ou adoption et les collaborateurs à 5 jours minimum de congés paternité rémunérés à 100%.
Comme le montre l'enquête sur la mobilité du Baromètre Paris Workplace Ifop-SFL, l’accessibilité du site joue un rôle dans l’attractivité de l’entreprise. BNP Paribas met en place des solutions incitatives en matière de mobilité : mise à disposition de vélos (favoriser des transports doux), application de covoiturage et places réservées aux voitures des covoitureurs (développer cette pratique).
5/ Savoir communiquer sur les initiatives prises
Et il ne suffit pas de se donner beaucoup de mal ! Avoir une belle marque employeur nécessite aussi de bien communiquer sur ce qui plaît aux collaborateurs de l’entreprise : le management, les opportunités offertes, les services mis à disposition, etc.
Votre communication doit être à la hauteur des initiatives portées et refléter la réalité. N'amplifiez pas les faits, mais soyez justes. Un déséquilibre entre votre communication et vos actions pourrait vous porter préjudice.
En effet, cette communication va toucher deux cibles : vos collaborateurs et vos futurs candidats. Elle doit donc fidéliser les premiers et les porter comme ambassadeurs, et améliorer la perception de l’entreprise par les seconds.
Vos collaborateurs sont les plus légitimes à s’exprimer sur leur expérience au sein de l’entreprise. Pourquoi ne pas leur donner le statut d’ambassadeurs ? On parle alors d’“employee advocacy”. Ils trouveront du crédit auprès de potentiels nouveaux talents. Cela va rendre votre entreprise attractive puisque si vos collaborateurs prennent la parole de leur propre initiative, c’est que vous arrivez à leur donner envie de le faire.
Gardez à l’esprit qu’avec le développement du web et des nouvelles technologies, vous devez aussi bien gérer votre e-réputation. La majeur partie des candidats se renseignent en amont sur l’entreprise, principalement via des outils en ligne.
Un bon canal de communication est le réseau social professionnel LinkedIn. Cela vous permettra de développer votre présence sur le web, de garder le contrôle sur les informations diffusées et gérer votre image auprès des candidats. C’est un outil qui regroupe plusieurs objectifs communicationnels.
Marque employeur : du recrutement à la fidélisation
La marque employeur est à penser de façon globale. Elle ne se limite pas qu’au recrutement, mais concerne aussi des questions de fidélisation des collaborateurs et de bien-être au travail. Gardez à l’esprit qu’elle représente les valeurs sociales de l’entreprise. En développant une stratégie marque employeur, vous donnez aussi à vos équipes les moyens de s’épanouir au travail.
Vous vous demandez d’où vient notre nom, Karos ? Et aussi comment on le prononce ? L’explication est très simple, et prend racines aux prémices des enjeux de mobilité, au 17è siècle !
Des carrosses comme transport en commun
L’idée était très simple : « des carrosses qui feraient toujours les mêmes trajets d’un quartier à l’autre […] et partiraient toujours à heures réglées, quelque petit nombre de personnes qui s’y trouvassent, même à vide s’il ne se présentait personne, sans que ceux qui se serviraient de cette commodité fussent obligés de payer plus que leurs places. »
Cette idée est née des problèmes de circulation dans Paris. Les embouteillages ne sont pas de notre époque mais datent bien depuis que circulent des carrosses dans la ville.
Le système est institué en janvier 1662 par un arrêt du Conseil du Roi, Louis XIV, qui se réjouit de ce nouveau moyen donné au peuple de se mouvoir plus rapidement et plus confortablement pour un coût raisonnable. Le 18 mars 1662, une première ligne est ouverte permettant de rejoindre le jardin du Luxembourg depuis la porte Saint Antoine. Les véhicules s’arrêtent pour laisser monter ou descendre les usagers tout au long de son itinéraire, à la demande de ces derniers.
Un manque de soutien du Parlement de Paris
Mais le Parlement de Paris ne voit pas d’un œil si favorable cette invention. Il impose de nombreuses restrictions, ainsi qu’une hausse des tarifs. Contre l’avis du roi, il est prévu que les « soldats, pages, laquais et autres gens de livrée, même les manœuvres et gens de bras, ne pourront entrer lesdits carrosses, pour la plus grande commodité et liberté des bourgeois et des gens du mérite. » Résultat : les carrosses ne sont plus ouverts à tous mais seulement à une partie de la population…
Le marché devient trop restreint, les carrosses disparaissent définitivement en 1677. La mobilité confortable et rapide de Blaise Pascal pour un coût raisonnable n’avait pas fait long feu.
Aujourd'hui, les Karos sont de retour
Plus de trois siècles plus tard, où en sommes-nous ? Bien sûr, les transports en commun se sont largement développés dans les grandes agglomérations et l’utilisation de l’automobile, transport individuel par excellence, s’est généralisée tout au long du 20è siècle. Mais l’histoire est têtue ! Et le problème que cherchait à adresser Blaise Pascal perdure.
Si aujourd’hui une partie de la population ont les moyens de s’offrir une mobilité quotidienne personnalisée, avec une voiture personnelle, une autre partie de la population doit se tourner vers les transports en commun. Mais 65% des Français n’ont pourtant pas accès aux transports en commun, et donc sont obligés d’investir dans la voiture personnelle (près de 6000€ par an).
C’est pourquoi chez Karos, nous voulons permettre aux autosollistes de prendre des personnes dans leur voiture, en contrepartie d’un partage des frais. Notre objectif : rendre le confort de la voiture individuelle accessible à un plus grand nombre et diminuer les frais liés à la voiture.
Quatre siècles après, toutes les voitures sont des carrosses. Notre technologie d’intelligence artificielle rend le covoiturage domicile-travail simplissime. Chaque siège libre est exploité et partagé efficacement avec la communauté pour que chacun puisse rejoindre sa destination rapidement, confortablement, sans payer le prix fort.
Aujourd'hui, les carrosses de Blaise Pascal prennent leur revanche !
La question peut paraître bateau et sa réponse évidente. Pourtant, il n’a pas toujours été question de rouler à droite, même en France. En effet, rouler à gauche fût pendant longtemps la norme sur les routes du monde. Aujourd'hui encore, un tiers des pays dans le monde roulent à gauche de la chaussée.
Mais alors pourquoi avoir changé de côté ? Retraçons ensemble l’histoire du sens de la route !
Commençons par la gauche
Pendant l'Antiquité, la coutume de circuler à gauche peut être retracée jusqu'en Grèce, Égypte et Rome antique ! Les soldats et les cavaliers, principalement droitiers, marchaient à gauche, portant bouclier et fourreau à gauche, afin de pouvoir dégainer leur épée plus facilement.
Au Moyen Âge, une explication courante relate que les cavaliers, comme ceux de l'Antiquité, circulaient sur la gauche des chemins. En effet, ils tenaient les rênes de la main gauche afin de pouvoir plus facilement tirer leur épée avec leur main droite en cas d'attaque ou d'adresser plus aisément d'amicales salutations.
Autre théorie : ils circulaient à gauche pour éviter que les épées ne se touchent, signe de provocation amenant au duel. On ne tient pas vraiment compte des chevaliers gauchers…
Avec le Conestoga, on passe à droite
À la fin du XVIIIè siècle, apparaît sur le marché américain un nouveau type de chariot : le Conestoga. Tiré par 6 à 8 mules attelées par paire et muni de 4 grandes roues, il est robuste et maniable. Il devient donc vite un indispensable du transport fonctionnel (destiné à l'origine au transport du blé en Pennsylvanie).
Ce chariot se répand vite dans tous les pays voisins et des engins similaires apparaissent également en Europe. Caractéristique principale du Conestoga : il ne comporte pas de siège pour le cocher. Cet apparent détail va bouleverser les habitudes de la route. Afin de contrôler au mieux l'attelage, le cocher se place sur le cheval de gauche de la dernière paire (tenant le fouet de la main droite). Ces chariots se mettent alors naturellement à rouler à droite, afin que le cocher puisse surveiller, lors des croisements, le côté exposé aux frôlements possibles par un autre chariot et que le fouet se déploie du côté du champ, et non sur les personnes croisant le chariot.
C’est ainsi qu’en 1792, la Pennsylvanie officialise la conduite à droite : nous y voilà ! Les autres états américains lui emboîtent le pas. En Europe, ce chariot devient célèbre et la même pratique se développe.
À la fin du XVIIIè, la France roule donc à droite. On porte souvent à Napoléon 1er le crédit d'avoir imposé à l'Europe conquise l'obligation de conduire à droite, par opposition aux Britanniques. Napoléon aurait entraîné ses troupes à commencer l'attaque par le flanc droit pour les surprendre. Mais cette explication semble fantaisiste, car il n'y a aucune relation entre le sens de circulation sur les routes et les dispositions tactiques au combat.
Cette tendance de rouler à droite se poursuit avec les premières automobiles. Elles avaient le frein à main à l'extérieur, du côté droit afin qu'il soit serré par la main droite avec plus de force. Le poste de conduite se trouvait donc à droite. À cette époque, la manœuvre du croisement était délicate : sur des routes étroites, les véhicules devaient s'éloigner l'un de l'autre autant que possible. Pour réaliser au mieux cette opération, le conducteur devait se tenir du côté du bas-côté de la route afin d’éviter toutes sorties de route. Le poste de conduite étant à droite, les voitures roulaient donc sur le côté droit de la chaussée.
Plus tard, le frein à main s'est retrouvé au centre de l'habitacle. Certains fabricants d'automobiles ont déplacé le poste de conduite à gauche pour que le frein reste accessible par la main droite, d'autres (comme les Britanniques) n'ont rien changé.
Les anglais persistent à gauche
Le Royaume-Uni n'apprécia que peu le Conestoga. Pour des raisons géographiques, ni les besoins en matière de transports terrestres de marchandises, ni la configuration du réseau routier n'étaient adaptés à ce nouvel engin.
On lui préféra un modèle plus petit, muni d'une seule paire de chevaux et surtout d'un siège de postillon (équivalent du cochet). Afin de ne pas gêner le passager par son fouet, le conducteur se plaçait à droite (le fouet dans la main droite), et pouvait surveiller ainsi les manœuvres sur le côté exposé. Les Britanniques continuèrent donc naturellement à rouler à gauche de la chaussée.
Le "Dagen H"
Dimanche 3 septembre 1967 à 5 heures du matin : la Suède passait de la conduite à gauche à la conduite à droite. Ce fut le "Dagen H", le jour H, pour "Högertrafik", circulation à droite en suédois. Le gouvernement prit cinq années à organiser ce changement dont 85 % des Suédois ne voulaient pas. Pourtant, tous les pays riverains de la Suède (Finlande, Norvège et Danemark) roulaient déjà à droite et la quasi-totalité des voitures avait le volant à gauche.
La veille du jour H, tous les panneaux et feux de signalisation pour la conduite à droite étaient en place, emballés dans du plastique noir, prêts à être dévoilés à l'heure dite. À 4 h 50, tous les véhicules eurent l'obligation de se garer sur le côté droit avant d'être autorisés à repartir à 5 heures... à droite. Le lundi 4 septembre, on dénombrait 125 accidents, aucun mortel. Les lundis précédents, on en avait compté entre 130 et 198. L'Islande suivra l'exemple suédois le 26 mai 1968.