Le magazine Karos :
l'actualité du covoiturage et de l'application
Catégorie : Smart Mobility
Les véhicules anciens bannis de la capitale
A compter du 1er juillet 2016, les véhicules datant d'immatriculés avant 1997 ne seront plus autorisés à circuler dans Paris. Après de longues négociations, la mairie de Paris, le GART (groupement des autorités de transports) et la ministre de l'environnement, Ségolène Royal, sont enfin parvenus à un accord dans le cadre d'un vaste plan anti-pollution adopté par le Conseil de Paris en février 2015. Cette interdiction s'accompagne de la mise en place de vignettes automobiles, qui font leur grand retour après avoir été mises de côté à la fin de l'année dernière. Ces pastilles de couleur seront au nombre de six et désigneront les véhicules en fonction de leur degré de pollution. A partir de la rentrée, des amendes seront distribués aux véhicules ne respectant pas la réglementation.Les automobilistes qui le souhaitent pourront en faire la demande mais ce dispositif ne sera pas obligatoire, sauf pour les véhicules qui circuleront dans Paris ou dans n'importe quelle autre agglomération ayant mise en place ce système de circulation restreinte. D'autres villes comme Grenoble ou Strasbourg ont également fait part de leur intérêt pour ce projet. Si certains dénoncent une mesure discriminante pour les conducteurs les plus modestes, la majorité des habitants semble plutôt favorable à cette série de mesure alors que de nombreux pics de pollution frappent les grandes métropoles françaises depuis plusieurs années.
Le covoiturage : une solution alternative
Cependant, d'autres solutions existent pour réduire durablement le trafic automobile et donc les émissions de CO2. Si l'interdiction des véhicules les plus anciens et par conséquent les plus polluants est un premier pas vers des villes plus propres, cela ne concernera qu'environ 10% du parc automobile parisien. Avec un taux moyen d'occupation de 1.1 personne par voiture, de nombreux progrès peuvent encore être accomplis au quotidien pour rentabiliser le nombre de places disponibles sur les trajets domicile-travail. En changeant seshabitudes de déplacement, chacun peut contribuer à désengorger les routes tout en faisant des économies de temps et d'argent. C'est pourquoi Karos s'efforce de vous proposer chaque jour les meilleurs covoituragesgrâce à satechnologie unique. Rendre le covoiturage le plus simple possible aidera sans doute à faire évoluer les mentalités et à faire rentrer le "court-voiturage" dans la mobilité de demain.Avis aux amateurs !
De nouvelles mesures anti-pollution ont été annoncées en Île-de-France mais également sur l'ensemble du territoire, avec de nombreuses conséquences pour les automobilistes. Karos vous propose un petit tour d'horizon de ce qui va changer dans les mois à venir.
Du 11 au 12 Avril a lieu la Conférence Régionale sur l’Air, organisée par la région Île-de-France. Associations, élus ou encore personnalités du monde économique se sont réunis pour débattre sur les solutions à adopter pour améliorer la qualité de l’air dans une région qui fait office de mauvais élève depuis de nombreuses années. Comme l’a rappelé Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, 1,6 millions de Franciliens ont été exposés à un air qui ne respectait pas la réglementation en 2015.
Une conférence sur l’air, pour quoi faire ?
Au programme, tables rondes et débats sur différents sujets tels que l’énergie, la qualité de l’air intérieure et bien sûr les transports et la mobilité. L’objectif annoncé de ces discussions est d’élaborer un plan régional d’actions concrètes pour améliorer de manière significative la qualité de l’air en Île-de-France dans les années à venir.Parmi les nombreux sujets abordés tout au long de cette journée, l’avenir de la mobilité semble cruciale quand l’on connaît l’impact du trafic routier francilien sur la pollution atmosphérique, responsable de 35% des émissions de particules fines. Si l’on a beaucoup parlé du développement des transports en commun, de la marche ou encore du vélo pour favoriser le report modal, l’optimisation de la voiture comme outil de mobilité durable a été très peu abordée. Pourtant, 15 millions de trajets domicile-travail sont effectués chaque jour en voiture - en particulier en Petite et Grande Couronne - où prendre son véhicule est souvent une nécessité face au manque d’alternatives fiables.
Et Karos, dans tout ça ?
On estime ainsi à 40 millions le nombre de sièges vides dans les voitures d’Île de France chaque jour, ce qui représente un potentiel considérable ! Remplir ces voitures, où le conducteur est seul dans 90% des cas, permettrait de désengorger considérablement les routes et ainsi de réduire significativement les émissions de particules sans avoir à investir dans des infrastructures, souvent très coûteuses et longues à mettre en place.Un outil comme Karos, qui propose une solution simple et innovante basée sur l’intelligence artificielle et le Big Data, peut parfaitement s’inscrire dans cette mobilité de demain où les comportements et les préocupations évoluent. Valérie Pécresse a déclaré vouloir devenir “la smart région de la mobilité durable”. Adopter ce type de solutions digitales pourrait être un premier pas vers une révolution qui semble inévitable.Crédits photo: Luc Mercelis
Les 11 et 12 Avril se tient la Conférence Régionale sur l'Air en Île-de-France, l'occasion de faire le point sur les pistes à exploiter pour améliorer de manière durable la qualité de l'air. La mobilité constitue un enjeu majeur de ces discussions et le covoiturage quotidien a de nombreux arguments à faire valoir pour faire office de véritable alternative aux moyens de transport classiques.
intro blabla
Titre 1
Pourquoi avoir déployé le covoiturage à Saint-Lô ?
Fabrice Lemazurier : SLAM covoiturage apporte une réponse supplémentaire aux problématiques de mobilité sur l’agglomération autant pour les particuliers que pour les entreprises. En effet, aujourd’hui 85 % des déplacements se font en véhicules individuels sur l’Agglo. La solution Karos, adoptée par de nombreux partenaires régionaux et nationaux, cible justement ces trajets du quotidien, domicile-travail ou école-domicile, en proposant une solution alternative à la voiture individuelle. Le covoiturage a un impact positif à plusieurs niveaux: sur le plan environnemental, en réduisant le nombre de voitures en circulation, il limite les émissions de polluants. Sur le plan économique, il permet de lutter contre les factures énergétiques très élevées notamment liées à la hausse des prix du carburant, en partageant les coûts de transport. Enfin, je souhaiterais mettre en avant un autre élément non négligeable: le lien social. Partager son véhicule crée des liens nouveaux entre les résidents de Saint Lô Agglo !
Jérôme Virlouvet : Je compléterais sur l’intérêt de l’application en ajoutant un dernier élément. Une partie de la population, certes pas la majorité mais elle représente quand même une minorité importante, n’a pas de véhicule ou de solution de mobilité. L’agglomération a déjà mis en place le transport à la demande (TAD) il y a deux ans, pour répondre précisément à ce besoin. Néanmoins, il n’a pas vocation à répondre à tous les besoins de mobilité en milieu rural. C’est pourquoi, le covoiturage peut aussi être une solution pour ceux qui n’ont pas de véhicule ou pas de permis tout simplement.
Comment avez-vous décidé de le mettre en place ?
Jérôme Virlouvet : Notre but n’était pas d’inventer un outil mais plutôt de mettre en place une solution efficace et connue pour permettre aux entreprises et aux individus de se l’approprier rapidement. C’est pourquoi nous avons sélectionné Karos. Au-delà de ce choix, la politique de Saint Lô Agglo est très volontariste sur le covoiturage. Nous nous investissons en communication pour faire connaître l’application mais aussi sur le plan financier, en proposant une tarification attractive. Par simplicité nous avons aligné le prix d’un covoiturage pour un passager sur le prix d’un ticket de bus à savoir 1,05 euro. Quelle que soit la solution utilisée, bus, covoiturage ou transport à la demande pour le passager c’est facile à retenir le tarif est de 1.05€. Pour le conducteur le bénéfice sera de 2 euros, le complément sera apporté par l’agglomération. C’est un effort financier qui vise à inciter, encourager les usagers qu’ils soient passagers ou conducteurs à télécharger et s’inscrire sur l’application.
Maintenant ce lancement effectué, quelle est votre ambition ?
Jérôme Virlouvet : Ce que l’on souhaite vraiment au niveau de l’agglo, c’est favoriser le transport collectif. Nous considérons que chaque covoiturage qui a déjà lieu est une victoire. Cela signifie qu’une solution de mobilité a été trouvée pour un nos administrés, et qu’on avance vers une mobilité plus durable. L’intermodalité pourrait être une étape suivante. Il est déjà possible d’effectuer des trajets de covoiturage en intermodalité mais l’on pourrait par exemple réfléchir à faciliter l’accès au bus pour les covoitureurs à l’avenir.
Nous sommes dans une phase de démarrage et Karos nous permettra d’avoir un retour sur ce qui fonctionne et ce qui fonctionne moins bien. Nous avancerons avec agilité: si l’on se rend compte d’ici 3-4 ans que le covoiturage fonctionne tout seul, que les habitudes sont prises et que les changements de comportement ont eu lieu alors on pourra considérer cela comme une vraie réussite !
Autour d’une conférence de presse sur le lancement de Slam covoiturage à Saint-Lô Agglo avec l’application Karos, nous avons échangé avec Fabrice Lemazurier, président de l’agglomération et Jérôme Virlouvet vice président, en charge des mobilités. Pourquoi avoir déployé un réseau de covoiturage, comment et quelles sont leurs ambitions ? Retour sur notre échange en 3 questions.