Le magazine Karos :
l'actualité du covoiturage et de l'application
Catégorie : Lifestyle
Vous en avez entendu parler ou l’avez déjà remarqué sur les publicités de voitures, une nouvelle mention fait son apparition !
“Pour les trajets courts, privilégiez la marche ou le vélo”, “Pensez à covoiturer” ou “Au quotidien, prenez les transports en commun” : voilà les fameuses nouvelles mentions obligatoires, à l’instar du “Manger bouger”, "Éviter de grignoter entre les repas" que l’on connaît bien aujourd’hui dans les publicités alimentaires.
Mais que signifie-t-elle réellement ? Qui en est à l'origine ? Pourquoi une telle obligation ?
On répond à vos questions.
D’où vient la mention obligatoire sur les publicités automobiles ?
Depuis mars 2022, les publicités de voitures, motos ou autres véhicules à moteur font apparaître une mention. Elle est le résultat de la Loi d'Orientations des Mobilités et plus spécifiquement d’un article en particulier. Il stipule :
“Toute publicité en faveur de véhicules terrestres à moteur est obligatoirement accompagnée d'un message promotionnel encourageant l'usage des mobilités actives, telles que définies à l'article L. 1271-1 du code des transports, ou partagées, ou des transports en commun.”
Le décret d’application précise alors la mention obligatoire :
“Pour les publicités visées à l'article L. 328-1 du code de la route, les messages prévus à l'article D. 328-3 du même code sont : « Pour les trajets courts, privilégiez la marche ou le vélo », « Pensez à covoiturer », et « Au quotidien, prenez les transports en commun ».”
Le hashtag #SeDéplacerMoinsPolluer est celui aussi à utiliser sur le web.
Ce texte a été suivi par la ministre de la transition écologique, Barbara Pompili, et le ministre délégué auprès de la ministre de la transition écologique, chargé des transports, Jean-Baptiste Djebbari.
Pourquoi il y a une mention obligatoire sur les publicités automobiles ?
Cette mention obligatoire sur les publicités des véhicules à moteur (voitures, motos, etc) est là pour encourager les alternatives de mobilités. Face à la situation écologique, les gestes du quotidien sont aussi importants.
La mobilité et le transport sont polluants. En France, le transport est le premier émetteur d’émissions de CO2. C’est le trafic routier qui pollue le plus l’air et, plus précisément, la voiture individuelle. En effet, ¾ des Français l’utilisent quotidiennement pour aller au travail. Elle est donc indispensable pour de nombreux Français. Il faut donc trouver des alternatives pour chacun.
Cette mention sur les publicités permet d’informer le public sur d’autres moyens de transports ou habitudes : les transports en commun, le covoiturage au quotidien, la marche à pied, etc.
L’objectif est de faire changer les habitudes et rendre l’usage de nos voitures personnelles plus éco-responsables !
Pour covoiturer au quotidien, téléchargez Karos !
Depuis quelques mois, l’actualité est marquée par une hausse des prix du carburant et une inflation globale. Cela pousse les Français à trouver des alternatives et des astuces pour économiser sur leurs dépenses quotidiennes, notamment leur plein d'essence ou de diesel.
Selon l’Insee, la voiture est le 1er pôle de dépense. Elle pèse lourd sur les budgets des ménages Français (6000 € en moyenne par an.) Mais la voiture reste incontournable : ¾ des Français l’utilisent quotidiennement pour aller au travail. A noter aussi que seuls 35% des emplois sont aujourd’hui télétravaillables.
Le covoiturage domicile – travail est alors adopté par de plus en plus de conducteurs et de passagers ! Pourtant beaucoup ignorent qu’ils peuvent économiser encore plus en bénéficiant du covoiturage gratuit.
Salariés, travailleurs précaires, étudiants, détenteurs d’une carte de transport public,… Voici comment profiter de cette gratuité !
Salariés : découvrez le « covoiturage de fonction »
À défaut d’avoir un véhicule de fonction, chaque salarié a droit à du « covoiturage de fonction » entièrement offert au sein de leur entreprise.
Depuis le 1er janvier 2022, les salariés peuvent obtenir de la part de leur entreprise des “titres mobilité”, l’équivalent du ticket resto mais pour se déplacer. La Loi d’Orientation des Mobilités incite en effet les entreprises à promouvoir les mobilités douces dont le covoiturage domicile – travail.
Si la plupart connaissent le Forfait Mobilités Durables (500 € / an pour un salarié), elles sont moins nombreuses à savoir que les solutions de covoiturage domicile – travail offrent des dispositifs encore plus avantageux : Karos peut par exemple proposer 6 mois de covoiturages passagers gratuits et entièrement rémunérés pour les conducteurs.
Travailleurs précaires : profitez de la fonctionnalité « cœur-voitureurs »
Pour marquer leur solidarité auprès des personnes les plus modestes, certains covoitureurs refusent de se faire rémunérer par les passagers.
Il est possible de covoiturer gratuitement avec eux pour aller à son travail, comme si l’on faisait du stop. Sur notre application Karos, on surnomme ces généreux conducteurs les “cœur-voitureurs”, du même nom que notre fonctionnalité qui active la gratuité. Ils font le plein de sens en aidant ceux qui n’ont plus les moyens de faire le plein d’essence.
Étudiants : allez en cours gratuitement avec Karos
Suite à la crise du Covid, de très nombreux étudiants n’ont pas eu les moyens de trouver un logement proche de leur université et peinent à boucler les fins de mois.
Chez Karos, nous voulons aider les étudiants en leur apportant un gain de pouvoir d’achat et une solution plus écologique pour se déplacer. Nous avons donc conçu le programme 3 Millions de Covoit’ (3MC) à destination des campus. Il permet aux étudiants de profiter de trajets entièrement gratuits en tant que passager et d’une rémunération attractive en tant que conducteurs. 35 établissements supérieurs partout en France l’ont déjà testé. Face aux premiers succès, l’opération va se déployer plus largement en 2022.
C’est la vente de Certificats d’Économies d’Énergie (autrement dit les entreprises polluantes) qui finance entièrement ce dispositif solidaire et rémunère de manière attractive les conducteurs.
Si un étudiant souhaite profiter du covoiturage gratuit, il lui suffit de demander à son BDE de contacter nos équipes Karos Campus.
Abonnés au transport public : prenez un covoit comme un bus
Trop peu de personnes le savent mais de plus en plus de collectivités locales en France encouragent le covoiturage domicile – travail. Elles l’intègrent comme un transport en commun à part entière.
Les possesseurs de cartes de transport ont donc bien souvent accès à du covoiturage gratuit sans même le savoir ! Par exemple, en Île-de-France, tous les détenteurs d’un pass Navigo peuvent covoiturer gratuitement avec Karos.
Des milliers de trajets sont désormais disponibles chaque jour et maillent encore plus finement le territoire. Ce réseau de transport « augmenté » peut aussi servir de plan B en cas de travaux ou de grèves sur le réseau de transport public.
Karos travaille de plus en plus en étroite collaboration avec différents territoires, pour s’adapter à leurs spécificités de mobilité quotidienne. Retrouvez ici tous nos territoires partenaires !
Faites des économies : un treizième mois pour les conducteurs
Plus les passagers seront nombreux à profiter de ces covoiturages gratuits et plus de conducteurs pourront être rémunérés. Contrairement aux idées reçues, les gains sur ces trajets courts, cumulés quotidiennement, sont loin d’être négligeables. Sur l’application Karos, les conducteurs touchent en moyenne une centaine d’euros par mois. Pour un salarié au SMIC, c’est donc l’équivalent d’un treizième mois ! D'autant plus depuis le 1er janvier 2023 avec la prime de 100€ pour les conducteurs. Grâce à cette prime, les passagers bénéficient de leurs 10 premiers trajets offerts.
Calculez vos gains personnalisés selon votre situation en testant notre calculatrice Karos !
Pour faire des économies et profitez de trajets conviviaux, testez Karos !
Avec le contexte économique et écologique actuel, le covoiturage domicile – travail prend de l’ampleur. Perçu comme une réelle alternative de mobilité quotidienne, les automobilistes changent leurs habitudes !
Alors que “trajet en voiture” rime souvent avec “écouter de la musique” et “chanter à tue-tête”, nous avons posé la question à nos utilisateurs : mais alors est-ce aussi le cas lors de covoiturages ? 🤔 Nous avons reçu plus de 1000 réponses de conducteurs pratiquant du covoiturage domicile-travail, sur l’application Karos pour en savoir plus.
Nous pouvons donc établir pour la première fois un classement des radios les plus écoutées en covoiturage. Et les résultats vont vous surprendre !
Arrivent en tête sur le podium, les radios NRJ, Nostalgie et Skyrock !
Musique et bonne humeur privilégiées par les covoitureurs
Assurément, les conducteurs privilégient la bonne ambiance, avec des passagers d’âges parfois très différents et qui ne se connaissant pas forcément entre eux.
Les radios généralistes et d’informations en continu (France Inter, RTL, France Info) s’avèrent les grandes perdantes de ce classement au profit des radios plus musicales comme NRJ, Nostalgie, Skyrock et Chérie FM.
Ça peut en étonner plus d'un, mais la jeune génération (18-25 ans) ne boude pas Nostalgie ! Elle arrive 3ème, derrière NRJ et Skyrock. Peu importe les questions de générations, la musique rassemble. La bonne humeur est donc de mise !
Le commentaire d’Adrien, un conducteur régulier, résume à lui seul les nombreux retours reçus lors de l’enquête :
« Seul, j’ai tendance à écouter France Info ou France Inter. Avec des passagers, j’évite les infos anxiogènes et les sujets clivants ou politiques. Je préfère NRJ pour la musique et surtout la bonne humeur. »
Des conducteurs qui écoutent (et font écouter) davantage la radio en voiture
Alors que le covoiturage domicile – travail est en pleine explosion, cette nouvelle manière de se déplacer a des conséquences directes pour l’audience des radios.
Des passagers en covoiturage qui n’écoutaient pas habituellement la radio sont susceptibles de devenir par la suite des auditeurs plus réguliers.
Les conducteurs les plus actifs qui accueillent de nombreux passagers très différents jouent donc le rôle de prescripteurs. Cela va créer de nouvelles habitudes d'écoute à la fois chez le conducteur (qui adapte sa radio selon ses covoiturages) et chez les passagers (écoutent la radio plus régulièrement).
Les trajets domicile-travail se réinventent et peuvent aussi influencer des habitudes au-delà de la voiture !
Voici le classement complet des radios préférées pour covoiturer :
On a l’impression qu’il existe depuis toujours, qu’il a toujours réglementé nos comportements sur la route, il s’agit bien sûr du Code de la Route ! Mais qu’en est-il vraiment ? Qui l’a mis en place ? Qui s’occupe de l’actualiser ? Comment a-t-il été défini ? Depuis quand existe ce code ?
Après la lecture de cet article, vous saurez tout sur le Code de la Route !
Depuis quand existe le Code de la Route ?
La création du Code la Route tel que nous le connaissons aujourd’hui à demander du temps.
En 1909, une commission est créée pour travailler sur un projet visant à instaurer des règles de circulation. C’est après la guerre, en 1921 que cette commission reprend son travail, en s’inspirant des travaux de Jules Perrigot. Le Code de la Route sera alors créé et promulgué le 27 mai 1921.
A noter que l'instauration de règles est bien antérieure à l'apparition des premiers véhicules à moteur. Et la première règle fut instaurée en 1804, lorsque Napoléon Bonaparte rend obligatoire de circuler sur la partie de droite de la chaussée.
Qui a inventé le Code de la Route ?
C’est Jules Perrigot qui a inventé le premier Code de la Route en 1904. C’était un inconditionnel de l’automobile, il était même le président de l’Automobile Club Vosgien.
C’est à la suite d’un incident personnel au volant qu’il souhaitera mettre en place un Code de la Route.
En 1904, dans un tournant en haut d’une côte, il se trouve nez à nez avec une autre voiture. C’est l’accident ! L’événement le frappa et lui posa le problème de l’avenir.
La construction automobile va se développer et avec les performances des voitures. Comment instaurer un vivre-ensemble sur les routes ?
Jules Perrigot édite en 1904 le Code la Route. Il comprend 10 articles qui tiennent sur 5 pages. Ces règles sont peu à peu appliquées, sans être réellement officielles. La réputation et la motivation de Jules développent l’autorité naturelle de ce premier code.
En 1921, l’appel de Jules Perrigot est entendu lorsqu’est promulguée « la Réglementation de l’Usage des Voies Ouvertes à la Circulation Publique ». Le Code de la Route entre dans le droit français !
Qui modifie le Code de la Route aujourd’hui ?
Le Code de la Route évolue en suivant nos nouvelles habitudes et besoins. L’objectif est de rester cohérent avec nos comportements et les nouvelles performances de nos voitures.
Aujourd’hui, c’est le ministère de l'Intérieur et la délégation à la Sécurité Routière qui peuvent modifier la réglementation du Code de la Route.
Pourquoi passer le Code de la Route ?
L’apprentissage du Code de la Route est indispensable pour avoir son permis de conduire. C'est la première étape à valider avant de pouvoir commencer à apprendre à conduire un véhicule. Apprendre le Code de la Route permet de maintenir une organisation sur les routes et de rendre nos déplacements agréables et sécurisés.
Pour encadrer cet examen, des auto-écoles sont créées en 1917. L’objectif du Code de la Route est d’organiser la circulation, d’établir des règles de fonctionnement et de limiter au maximum les accidents. A cela s’ajoute aussi la notion de Sécurité Routière, qui travaille à rendre nos trajets les moins dangereux possibles et à sensibiliser tout le monde aux dangers de la route.
Pourquoi le permis de conduire est-il rose ?
La couleur rose a été choisie pour les permis de conduire afin d’éviter les fraudes et falsifications. Depuis 2013, ce sésame à trois volets est remplacé par un nouveau format façon carte d’identité.
Comment passer le Code de la Route ?
Pour passer l’examen du Code de la Route, vous pouvez vous inscrire dans une auto-école. Ensuite, vous pouvez participer à des stages ou à des cours pour apprendre les règles du Code la Route. Cela peut se passer en présentiel ou en ligne.
Aujourd'hui, les auto-écoles se multiplient, vous pouvez donc trouver celle qui vous convient le mieux.
Ensuite, entraînez-vous afin de ne plus faire de fautes. L’objectif est de faire moins de 5 fautes pour valider votre examen du Code de la Route. Au-dessus de 5 fautes, vous devez repasser l’examen. Une fois l’examen du code obtenu, il sera valide pendant 5 ans, le temps de passer votre permis de conduire !
Une fois votre Code de la Route et permis de conduire obtenus, n'hésitez pas à covoiturer avec Karos !
Covoiturer au quotidien c’est partager sa voiture sur des trajets courts et réguliers. A l’inverse, du covoiturage longue distance, nous pouvons aujourd'hui covoiturer aussi sur des distances plus courtes, par exemple, pour aller au travail.
L’avantage du covoiturage quotidien est de compenser ses frais de voiture tout au long de l’année. C’est aussi l’occasion de faire un geste pour réduire son empreinte carbone. En covoiturant, nous réduisons le nombre de voitures sur les routes et donc les émissions polluantes. C’est aussi un avantage pour les passagers qui peuvent retrouver le confort de la voiture et gagner des minutes (voir des heures) sur leur temps de trajet.
C’est pourquoi il y a plusieurs façons de covoiturer au quotidien. Des méthodes plus ou moins faciles, efficaces et flexibles. Faisons le tour de la question ensemble.
Covoiturer avec les petites annonces
Pour covoiturer au quotidien, il existe toujours la méthode des petites annonces. Largement démocratisée, cette technique est souvent utilisée sur les sites web des villes et des communes, sur des forums ou des groupes sur les réseaux sociaux, comme Facebook.
Le principe est simple : on poste son trajet et on attend que quelqu’un nous réponde. Seul problème, cette technique demande d'anticiper son besoin et n’offre aucune flexibilité en cas de contretemps de dernière minute. Aussi, le système de petites annonces ne donne aucune visibilité sur les personnes disponibles avant de poster l’annonce. C’est comme jeter une bouteille à la mer et attendre une réponse.
Covoiturer grâce à une application dédiée
Pour covoiturer au quotidien, les applications dédiées font leurs preuves ! Elles ont été pensées pour rendre l’expérience la plus fiable et efficace possible.
Les avantages de l’application Karos sont multiples.
En covoiturant avec une application comme Karos, vous n’avez plus besoin de chercher vous-même vos covoitureurs. Pour cela, téléchargez notre l’application mobile, puis inscrivez-vous en renseignant votre adresse de domicile et de travail. Notre algorithme s’occupe de trouver les autres utilisateurs disponibles sur cet itinéraire selon vos besoins (horaires, jour, etc). Vous n’avez plus qu’à choisir celui qui vous convient le plus. Vous pouvez même covoiturer avec quelqu’un de différent chaque jour.
Karos s’occupe aussi du calcul des frais. Tout se fait automatiquement chaque mois, dont le versement de la cagnotte directement sur le compte banquaire concerné.
Avec Karos, vous faites des économies, vous gagnez du temps, vous rencontrez de nouvelles personnes et vous agissez pour la planète. Alors calculez vos avantages personnalisés !
Ce sont nos utilisateurs qui l’expliquent le mieux :
Le covoiturage soutenu par votre territoire et/ou votre employeur
Les villes et les employeurs sont de plus en plus investis sur la question de la mobilité. Que ce soit pour leurs administrés ou pour leurs collaborateurs, chacun cherche de nouvelles alternatives à proposer. Le covoiturage quotidien fait partie de ces alternatives. Il devient une réelle solution de mobilité soutenue par les élus et les employeurs.
Chez Karos, nous travaillons avec de plus en plus d’entreprises et de territoires.
Côté territoire, le covoiturage est complémentaire du réseau de transport en commun. Il vient compléter le réseau, là il peut manquer des lignes de bus, métro ou tramway. Il est considéré comme un transport en commun et s’appuie sur les mêmes tarifs, voir est gratuit (comme en Ile-de-France ou en Normandie).
Côté entreprise, le covoiturage permet de proposer aux collaborateurs une alternative pour venir au travail, de les aider sur leur frais de voiture et de faire se rencontrer les équipes. Pour les collaborateurs, ils covoiturent avec des avantages spécifiques (places de parking réservées, tarifs préférentiels, cadeaux à gagner, etc). Aussi, la mise en place de Forfait Mobilités Durables se démocratise, permettant à l’employeur de financer les alternatives comme le covoiturage.
Pour aller au travail en covoiturant facilement et efficacement, téléchargez Karos !
Les différents variants du covid-19 nous poussent à rester vigilant et tous mobilisés. Le covoiturage pour aller au travail peut vous aider à vous déplacer. Lors de vos covoiturages, les bons gestes sont à adopter pour votre santé et celle de vos covoitureurs.
Les gestes barrières à adopter lors de vos covoiturages
Pour limiter le risque de contamination et passer de bons covoiturages, quelques gestes déjà connus au quotidien, sont aussi à privilégier dans nos voitures.
- Porter votre masque
- Aérer régulièrement la voiture
- Lavez vous les mains avant et après votre covoiturage
Dans l’application Karos, nous vous rappellerons régulièrement ces gestes pour garder les bons réflexes. Aussi, il vous sera demandé de confirmer le port du masque.
Karos vous aide au quotidien
Notre objectif chez Karos est de continuer à vous proposer la solution la plus économique, écologique, conviviale et la plus sûre sanitairement possible.
Le covoiturage reste aussi un moyen de se déplacer sûr grâce à vous, comme nous l’avons vu dans notre étude. 91,4 % de nos utilisateurs portent toujours un masque de protection lors de leurs covoiturages. De plus, 84,7 % affirment aérer leur voiture pendant le trajet.
Découvrez ici comment Karos vous accompagne au quotidien dans vos trajets domicile-travail.
Pour covoiturer en toute sécurité, téléchargez Karos
Est-ce que tu peux te présenter ?
Je m’appelle Aurélien Bigo, je suis chercheur sur la transition énergétique des transports, j’ai fait une thèse sur ce sujet que j’ai terminé fin 2020
Pour les curieux, vous pouvez la retrouver ici
En France, 62% des déplacements toutes distances confondues sont réalisés en voiture, et la majorité des pollutions liées aux transports viennent de ce mode. Comment en est-on arrivé au système “tout voiture”?
C'est une question difficile dans le sens où il y a énormément de facteurs à prendre en compte. Tout d’abord, il y a des explications techniques, et notamment la rapidité de la voiture qui permet de faire des trajets porte-à-porte. Aux débuts de l’automobile, cela lui a donné un avantage comparatif qui a fait son succès et entraîné un désintérêt progressif pour les modes pré-existants, comme la marche, le vélo ou la voiture hippomobile.
Deuxièmement, on a eu des politiques publiques qui ont encouragé le développement de l’automobile, pour favoriser la mobilité et la liberté des populations. Elles ont cherché à maintenir un coût de la voiture relativement faible et ont développé un réseau dense d’infrastructures (voirie, parkings…) pour favoriser son développement. La voiture est devenue la solution la plus pratique pour se déplacer, et la vitesse et la distance des déplacements ont ainsi considérablement augmenté au fil du temps. Autour de ce système voiture s’est développé un écosystème de services (réparation, location, assurance…) et toute une filière industrielle, sur laquelle reposent désormais un grand nombre d’emplois.
Par ailleurs, la voiture a façonné les modes de vie, l’organisation des activités (travail, loisir…) et leur localisation. Nos vies ont pour beaucoup été organisées autour de ce moyen de déplacement qui rend par exemple possible le fait d’habiter plus loin de son travail. Cet aménagement du territoire nous rend aujourd’hui dépendants de la voiture, dans la mesure où elle seule devient efficace, notamment dans les zones péri-urbaines et rurales.
La priorité à la voiture et le traitement réservé aux alternatives à la voiture expliquent aussi son hégémonie.
Certains modes alternatifs sont efficaces selon les environnements urbains, selon les types de déplacements mais toutes ne peuvent pas toujours rendre les mêmes services que la voiture. Les alternatives sont soit moins efficaces (du point de vue de la praticité, vitesse) soit on ne leur a pas encore laissé une place suffisante, on n’a pas mis en place suffisamment d’incitations pour que cela puisse contrer l’efficacité, le côté pratique et les habitudes qu’il y a autour de la voiture individuelle.
Enfin, autour de cette forte utilisation de la voiture se sont développées des habitudes fortes mais aussi des imaginaires positifs véhiculés par la publicité, qui tendent à laisser croire que la voiture individuelle est indispensable pour quasiment toute la population et que cette situation ne pourra pas changer à l’avenir.
Le tableau est clair. Dans le périurbain, il est encore plus frappant : 90% des trajets domicile-travail sont réalisés en voiture. Quels autres modes de transport peuvent venir remplacer la voiture ?
Je suis convaincu qu’il y a des solutions. Dans les centres villes et entre les grandes métropoles, où la densité de population est forte, le transport ferroviaire massifié est ce qu’il y a de plus efficace (tgv, le métro, tram…). Lorsque l’on sort de ces zones-là, en zones moins denses, il faut passer à des modes de transport qui sont moins massifiés pour éviter qu’ils soient peu remplis et donc peu efficaces d’un point de vue économique et environnemental.
Après le ferroviaire, les modes de transports suivants vont être les modes routiers; les bus, les cars. Ils ont notamment une zone de pertinence dans le périurbain dense.
Si les flux sont dispersés il est compliqué de mettre en place une ligne. Il faut alors développer l’intermodalité pour ramener des gens vers des modes qui sont plus massifiés (vélo + transport en commun notamment).
Lorsque l’on descend encore en termes de massification on tombe sur l’objet voiture, qui doit être le plus rempli possible, via le covoiturage. Je pense que c’est dans ces zones relativement peu denses, quand les flux sont suffisamment forts pour qu’il y ait un potentiel pour le covoiturage que l’effet environnemental est le plus intéressant : il y a un potentiel à saisir.
Et si l’on passe à des flux qui sont encore moins massifiés ça peut être intéressant de développer des véhicules individuels, voire deux places, qui sont beaucoup plus petits, légers, plus sobres en énergie par rapport à la voiture telle qu’on la connaît aujourd’hui, qui est majoritairement un véhicule de 5 places. Plutôt que d’avoir des véhicules d’environ 1.3t comme on a aujourd’hui, on peut passer à une palette de véhicules entre le vélo classique et la voiture actuelle, dont les plus proches de cette dernière sont les voiturettes (Citroën Ami, Renault Twizy) et autres quadricycles légers. Ce sont des véhicules qui sont moins coûteux que la voiture, et qui pourraient typiquement remplacer les deuxièmes véhicules des ménages multi motorisé qui sont environ 50% dans les zones rurales, 35% à l’ordre national.
Si l’on regarde du côté des modes actifs, le vélo peut couvrir une partie des flux en zone peu dense. Le vélo équipé d’une assistance électrique encore plus : il permet d’avoir un public plus large. Sans oublier le vélo cargo, le vélo pliant (pour l’intermodalité), les vélomobiles, qu’on peut également considérer comme des véhicules intermédiaires entre le vélo et la voiture. Récemment un vélomobile a même battu le record de vitesse de véhicule à propulsion humaine : 144 km/h !
Aujourd’hui la part modale du covoiturage reste faible en France ; Quel est ton regard sur le potentiel du covoiturage si on regarde le chemin à parcourir d’ici 2030 ?
Cela dépend sur quelles zones on raisonne, et des scénarios que l’on choisit. Certaines estimations prévoient qu’autour de 15% des baisses d'émissions moyennes proviendront du développement du covoiturage. Ceci dit, il est très difficile d’isoler le covoiturage (ou d’autres modes) des autres leviers de réduction des émissions.
Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il faut concentrer le développement du covoiturage là où il est le plus pertinent : sur des zones peu denses et sur des usages de covoiturage quotidien. Si l’on concentre le covoiturage sur des usages où la voiture personnelle est privilégiée, alors il aura un impact considérable, car aujourd’hui la majorité des émissions du transport provient de la voiture personnelle.
Au-delà du covoiturage, quelle place pour la sobriété dans la transition vers la mobilité durable ?
Dans la stratégie nationale bas carbone, 5 leviers sont cités : la modération de la demande de transport, le report modal vers les modes actifs et les transports en commun, le meilleur remplissage des véhicules, des leviers d’efficacité énergétique et la décarbonation de l’énergie. Les premiers leviers touchent majoritairement à la sobriété des usages plutôt que des leviers techniques.
Donc si on prend les leviers de demande de transport, report modal, remplissage des véhicules et une partie des leviers d’efficacité (baisse du poids et de la vitesse des véhicules) ce que nous montrent les scénarios de prospectives des transports, c’est que l’on peut diviser par deux la consommation d’énergie par rapport à un scénario tendanciel.
Aujourd’hui, si l’on regarde la stratégie de la France et son implémentation, une grande partie des moyens se concentrent sur des leviers assez technologiques plus que de sobriété. Je pense notamment à la modération de la demande de transport via l'aménagement du territoire et de nos modes de vie, peu traitée actuellement. Ces leviers de sobriété sont pourtant cruciaux, notamment pour obtenir des baisses d’émissions à court terme. Pour rattraper ce retard, il faudra combiner tous les leviers, développer une économie de demain qui soutient des entreprises durables, comme Karos, qui allient à la fois technologie et sobriété.
L’importance de ces leviers de sobriété est cruciale quand on regarde au-delà de l’impact carbone. Pour la voiture, la réduction des externalités négatives que ce soit la congestion, la pollution de l’air, l’accidentologie, la sédentarité, la consommation de ressources, de métaux sont liées à la sobriété, plus qu’à la voiture électrique et autonome. Les leviers de sobriété ont bien plus de co-bénéfices que les leviers technologiques, raison de plus pour les solliciter de manière plus ambitieuse.
Chercheur dans la transition énergétique dans les transports, Aurélien Bigo, apporte un éclairage sur la place de la voiture dans nos vies actuelles. Comment la voiture a façonné nos modes de vie et comment en sommes nous devenus dépendant ? Il aborde aussi les alternatives possibles à ce système tout voiture ainsi que les leviers de transition vers une mobilité plus sobre.
L’actualité nous fait nous questionner sur notre impact sur la planète. D’un point de vue écologique ou social, il nous semble nécessaire de changer nos habitudes quotidiennes. Sans tomber dans la culpabilité ou le stress, certaines actions peuvent être bénéfiques pour l’environnement, pour notre bien-être personnel et pour notre porte-monnaie.
Sans être exhaustif, voici des idées pour devenir plus éco-responsable au quotidien.
Revoir sa manière de consommer : favoriser le local et de saison
D’après l’INSEE, en 2015 : 81% de la consommation des Français était “made in France”. Une tendance qui persiste aujourd’hui. Les Français favorisent des entreprises françaises et locales. Derrière ce phénomène, se cache plusieurs enjeux : économique, sociale et environnementale.
Consommer local, c’est réduire les longs transports de marchandises. C’est donc réduire l’impact environnemental considérable de l’importation (17% des émissions de CO2). La réduction des émissions liées à notre consommation est un enjeu de taille.
Pour être plus éco-responsable, cela se passe donc dans nos paniers à la caisse. Pensez à regarder la provenance des produits. La consommation locale est aussi synonyme de saisonnalité. Cela permet de manger de saison et made in France : c’est souvent plus savoureux et plus économique !
Assurance : soutenir des initiatives responsables
Être plus responsable au quotidien passe par soutenir des fournisseurs de service avec qui l’on partage les mêmes valeurs. Cela peut être votre fournisseur d’énergie, votre banque ou encore votre assurance.
Plusieurs entreprises repensent leurs valeurs et leurs gestions. Cela a pour but de donner plus de sens au projet et développer un impact plus positif sur notre société.
En parallèle, des labels se développent pour identifier et valoriser ces entreprises engagées, comme le label B Corp. Cette certification est octroyée aux sociétés commerciales répondant à des exigences sociétales et environnementales, de gouvernance ainsi que de transparence envers le public. Cela permet aussi de valoriser les entreprises avec une réelle stratégie RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises).
Par exemple, la néo assurance habitation 100% digitale, Luko, a obtenu ce label. Le principal point éthique de cette assurance est leur logique de “giveback”. Luko s’engage à redistribuer l’argent non utilisé pour rembourser les sinistres à des associations. Cet argent ne vient pas accroître leurs profits.
Ce genre de démarche se multiplie, nous donnant la possibilité d’allier nécessité et responsabilité.
Mobilité quotidienne : covoiturer pour réduire son empreinte carbone
Les transports ont un réel impact négatif sur la qualité de l’air. En France, le transport est le premier émetteur d’émissions de CO2. Et la voiture individuelle n’est pas en reste. ¾ des Français l’utilisent quotidiennement pour aller au travail, un trajet récurrent, réalisé plusieurs fois par jour et par semaine.
En France, 50% des trajets effectués font moins de 5 kilomètres. En ville, 40% des trajets quotidiens effectués en voiture font moins de 3 km. Sur ces trajets, il semble possible de trouver des alternatives moins polluantes, comme les transports en commun, le vélo ou la marche à pied, quand la météo le permet.
Cependant, pour bon nombre de Français, la voiture est le seul moyen de transport possible pour aller travailler.
Des solutions existent aussi pour réduire son impact environnemental tout en utilisant une voiture, comme le covoiturage quotidien. L’objectif est de partager sa voiture avec d’autres personnes qui réalisent le même trajet. En covoiturant, on réduit le nombre de voitures sur les routes et donc on réduit les émissions de CO2.
S’il peut sembler compliqué de covoiturer au quotidien, des applications dédiées se développent, comme Karos, pour rendre le covoiturage simple, convivial et efficace. Nos utilisateurs en parlent mieux que nous !
Téléchargez Karos et testez le covoiturage quotidien !
Energie : revoir sa consommation
La consommation d’énergie est un point non-négligeable dans notre vie quotidienne. Son impact environnemental est avéré. On entend beaucoup parler de transition énergétique pour tendre vers un mode de vie moins polluant. Il est évident que l’enjeu concerne tout le monde : gros industriels, entreprises et particuliers, etc.
Pour être plus éco-responsable chez soi, il est d’abord intéressant de revoir son fournisseur et, pourquoi pas, de se tourner vers de l’énergie verte. Elle provient de sources d’énergies renouvelables comme l’hydroélectricité, l’éolien ou le solaire. En utilisant ce type d’énergie, vous réduisez votre impact sur l’environnement, car elles ne génèrent pas, voire très peu, de CO2 dans l’air.
Ensuite, l’enjeu est de réduire sa consommation énergétique. Pour cela, on peut limiter l’utilisation des chauffages, débrancher les appareils électriques ne fonctionnant pas, éteindre la lumière quand on quitte une pièce, etc. Tous ces gestes simples deviennent indispensables ! Combiné aux points précédents, on peut devenir plus responsable au quotidien et limiter son impact négatif sur la planète.
Derrière l’application de covoiturage domicile-travail Karos, c’est un projet à impact. L’objectif principal est de proposer un autre moyen pour se déplacer plus économique, plus convivial et plus respectueux de l’environnement. Aujourd’hui, déjà plus de 500 000 utilisateurs covoiturent avec Karos.
Pour aller plus loin, une fonctionnalité est disponible : l’option "cœur-voitureur". Avec cette option, les conducteurs choisissent de faire covoiturer gratuitement les passagers, sans toucher de contribution de leur part. Mais, les conducteurs et conductrices peuvent toucher la subvention du territoire partenaire, qui finance le covoiturage pour tous ses administrés.
Pourquoi ces conducteurs offrent-ils leurs trajets aux passagers ?
En activant l’option cœur-voitureur, les conducteurs Karos proposent des trajets gratuits à leurs passagers. Leurs motivations sont différentes selon leur profil. Dans un contexte de hausse des prix du carburant, ces conducteurs poussent la solidarité encore plus loin.
Frédéric : redevable de son passé d’auto-stoppeur
« Quand j’étais jeune et sans un rond, j’ai souvent fait du stop. Il y a toujours eu un conducteur sympa pour m’ouvrir sa porte sur le bord de la route et me sortir de mes galères. C’est le moment pour moi de donner en retour. »
Manon : des convictions écologiques pour aller de l’avant
« J’ai fait le choix d’acheter une voiture électrique pour être alignée avec mes engagements écologiques. Tout faire pour prendre un maximum de passagers en covoiturage, c’est rester cohérent à mes valeurs. Chaque matin, je me dis que je contribue à ma petite échelle à diminuer le nombre de voitures sur les routes. »
Anthony : « mes amis, mes amours… mes embouteillages »
« Au début, je le faisais surtout pour l’argent. Mais au fil des semaines et des bavardages dans les embouteillages, j’ai tissé de belles relations et de véritables amitiés. Maintenant je le sais : un nouveau passager c’est un nouvel ami potentiel. Pas question de faire payer un (futur) ami pour un petit trajet dans ma voiture ! Quel que soit le prix du carburant. »
Karos ne prend pas de commissions sur les trajets. Ainsi ces généreux conducteurs proposent des trajets entièrement gratuits à toute la communauté.
Les avantages du covoiturage quotidien
Au-delà de cette fonctionnalité, conducteurs et passagers perçoivent une réelle plus-value à covoiturer pour aller au travail. Les avantages du covoiturage quotidien sont multiples.
100€ d’économisés par mois en moyenne
Pour les conducteurs, ce sont de vraies économies à la fin du mois. Grâce à nos partenaires, les conducteurs perçoivent une contribution qui leur permet de financer un plein d’essence par mois.
26 minutes de gagnées par trajet et des tarifs avantageux
En travaillant avec des collectivités et des entreprises, Karos propose à ses passagers des tarifs très avantageux. Avec leur carte de transport, certains passagers peuvent même covoiturer gratuitement. La voiture devient un moyen de transport en commun !
Ainsi, les passagers peuvent profiter du confort de la voiture au prix d’un ticket de bus. Pour certains, c’est un gain de temps non négligeable : 26 minutes par trajet en moyenne.
97 kg de CO2 en moins par mois
La voiture est une des sources de pollution les plus importantes. On compte en moyenne 1,1 personnes par voiture. On est souvent seul dans notre voiture. Cela entraîne un cercle vicieux et polluant : plus il y a de voitures, plus il y a des problèmes de circulation, plus les émissions de CO2 se multiplient.
En covoiturant, on réduit le nombre de voitures en circulation. Avec Karos, on compte 2,3 personnes par voiture. Ainsi, nos utilisateurs évitent l’émission de 97kg de CO2 par mois ! L’équivalent de 5 jours de chauffage en hiver.
Pour calculer ses avantages personnalisés, il existe la calculette Karos. Une bonne façon de découvrir l’impact positif que peut avoir le covoiturage dans notre quotidien.
Vous souhaitez tester le covoiturage pour aller au travail ? Téléchargez Karos !
On le sait : la voiture thermique (à essence ou Diesel) est régulièrement pointée du doigt pour son lourd impact écologique. Pourtant, la voiture reste le moins de transport privilégié pour nos déplacements du quotidien. ¾ des Français l’utilisent quotidiennement pour aller au travail.
Des solutions se développent pour développer une mobilité plus responsable. Notamment, la voiture électrique se veut moins polluante. Décryptons ensemble les avantages et les inconvénients de la voiture électrique.
Quels sont les avantages de la voiture électrique ?
La voiture électrique ne pollue pas l’air
Contrairement aux voitures thermiques, les voitures électriques ne rejettent pas de polluants dans l’atmosphère quand elles roulent. Les émissions des voitures électriques ne contiennent ni NO2, ni particules fines, ni hydrocarbures imbrûlés, ni monoxyde de carbone, reconnus mauvais pour la santé.
Mais, il reste toutefois quelques émissions de particules venant des pneus et des freins, émises par tous les véhicules.
Passer au véhicule électrique présente donc un bénéfice immédiat pour la qualité de l'air dans les villes et à proximité des routes.
Les véhicules électriques n’émettent pas non plus de CO2 lors de l'utilisation. Si l'électricité utilisée est peu carbonée, alors le bilan carbone de la voiture électrique est meilleur que celui d'une voiture thermique.
La voiture électrique est silencieuse
Quand elle démarre et quand elle roule, la voiture électrique est quasi silencieuse. Un véritable atout pour la quiétude des villes. Ce ne sont pas les habitants proches des grands axes qui le contrediront. Cependant, cela peut représenter un danger pour les piétons qui ne l’entendent pas arriver. Prudence donc et savoir vivre ensemble sont de rigueur !
La voiture électrique est plus économique à l’utilisation
On sait que les véhicules actuels consomment théoriquement entre 13 et 25 kWh/100 km (cycle normalisé). Cela revient à un coût de 3,25 € à 6,25 € par 100 km (1 kWh coûte en moyenne 0,25€).
Un véhicule à essence ou diesel qui consomme théoriquement 5 l/100 km coûte quant à lui entre 6 et 7 € de carburant par 100 km.
Pour rentabiliser vos trajets domicile-travail, le covoiturage reste la meilleure solution. Covoiturez simplement avec Karos et économisez 100€/mois en moyenne !
La voiture électrique nécessite peu d’entretien
La voiture électrique demande peu d’entretien. Moins de pièces mécaniques, moins de fluide, pas d’embrayage ni de courroie de distribution : l’entretien est donc bien moins coûteux. Le système moteur est très simplifié par rapport à un véhicule thermique. Il y a cent fois moins de pièces en rotation, il n'y a pas de boîte de vitesses et pas d'huile à changer.
Quels sont les inconvénients de la voiture électrique ?
La voiture électrique est plus chère à l’achat
Aujourd'hui, à l'achat, une voiture électrique est plus chère qu'une voiture à moteur thermique principalement à cause du coût de sa batterie.
Pour un achat neuf, le prix commence aux alentours de 20 000 euros pour des véhicules ayant une autonomie limitée et peut grimper jusqu’à 90 000 euros, voire plus, pour des modèles haut de gamme tels que ceux du constructeur Tesla.
Cependant des aides sont mises en place pour favoriser l’achat de voitures électriques.
L’impact écologique lourd des batteries des voitures électriques
Le gros point noir des voitures électriques est leur batterie.
La fabrication des batteries des voitures électriques pose de grands problèmes environnementaux et sociaux. On utilise de plus en plus de batteries au lithium pour les véhicules mais aussi pour leurs équipements informatiques et électroniques. Cela accroît la pression sur ce métal rare.
Le lithium – aussi surnommé or blanc – provient souvent d’Amérique latine. Sa production, très gourmande en eau, met à mal les écosystèmes et la survie des populations locales dans des zones où la sécheresse est déjà problématique.
Aussi, les batteries en fin de vie posent déjà un problème de gestion des déchets. Leur recyclage se développe progressivement. À terme, une bonne partie des matériaux utilisés dans les batteries pourraient servir à en fabriquer de nouvelles. Pour les voitures thermiques, la problématique de recyclage est déjà bien rodée. On vous explique ici comment sont recyclées nos voitures.
Côté utilisateur, changer la batterie en fin de vie est inévitable, car le vieillissement de la batterie entraîne une baisse des performances, mais cela a un coût non négligeable.
Le prix d'une nouvelle batterie est très élevé : 8100 € par exemple pour la batterie d'une petite voiture type Renault Zoe (52 kWh). Afin de limiter le coût de remplacement, certaines marques proposent de louer les batteries plutôt que de les acheter. Généralement, la batterie neuve d’une voiture électrique affiche une durée de vie de huit à dix ans. Pour un gros rouleur, il faut compter sur une équivalence de 100.000 km environ.
Recharger sa voiture électrique reste une contrainte
Longtemps considérée comme un facteur limitant, l’autonomie des voitures électriques évolue de manière spectaculaire. De plus en plus de modèles proposent 300 km, voire 600 km d’autonomie avec une seule charge.
Évidemment, plus d'autonomie signifie des batteries de capacité plus importante (jusqu'à 100 kWh), plus de poids, plus d'impact à la fabrication et plus de temps pour les recharger. Une conduite agressive et l'utilisation du chauffage ou de la climatisation diminuent rapidement cette autonomie. Pour aller loin, il faut ménager sa monture !
Aussi, la recharge nécessite un accès simple à une prise. Dans le cas où vous devriez vous raccordez à des bornes, il faut donc que le réseau soit suffisamment développé.
Or aujourd’hui, ce n’est pas vraiment le cas. Il faut être vigilant sur ce point à l’achat.
Today, I have the great pleasure to chat with Matthew Baldwin, Deputy Director-General at the EU commission’s DG Move.
In this short interview we’ll discuss Europe’s leadership and ambitions when it comes to sustainable mobility, the role of government’s policies and incentives to change behaviors, and specific solutions for suburban mobility.
JR: Hello Matthew, could you briefly tell us about the role of the EU Commission's DG MOVE?
MB: DG Move is the European Commission’s transport and mobility department, covering all the different modes of transport, from aviation through road, maritime and of course urban mobility. We also manage big projects like the trans-european networks, and invest a large part of our budget in better connecting Europe.
We also propose all legislation at the European level, which is later legislated through by the Council and the European Parliament.
JR: Do you think Europe is leading the way for sustainable mobility?
MB: Yes, in my opinion Europe is leading the way in sustainable mobility. We face this big existential crisis of climate change and Europe has pledged to become climate neutral by 2050. Moreover as part of the European Green Deal (#EUGreenDeal), we want to reduce our emissions by 55% by 2030, which is a tough but essential goal.
When we look at the overall pattern of greenhouse gas emissions, we see that transport is responsible for one quarter of the emissions. It's the only sector which is growing. So we need to act. But at the same time, we need to recognise that mobility is something that has revolutionized our working and our personal lives, and brought tremendous progress. Our goal is to make mobility more sustainable, not to curb mobility. So the Commission has come forward with a new sustainable and smart mobility strategy in 2019. In a nutshell it is to ensure that all modes are sustainable, and to ensure – in the shorter term - that sustainable alternatives are available, and properly incentivised.
JR: What about France?
MB: First, France has had strong personal ownership of the climate change agenda by the famous Paris accords of 2015. This historic meeting of the COP brought major breakthroughs, and we as the EU now have to respond to that – for example, we now have a European climate law which binds each Member States to meet this overall 55% target. France has played a major leading role in developing the overall European plan, and will continue to do so as I President of the EU Council in the first half of 2022.
JR : Our mobility has strong negative externalities on the ecosystem (pollution, congestion, wasted time, urban sprawl...). Do you think new technologies are powerful enough to offset this impact in the upcoming years? or will Europeans have to change their habits, and the way they move?
MB: We all face and see these externalities in our daily lives, but what we often fail to realize is the order of magnitude of their cost: between 600€Bn and 1 trillion euro a year just for the European Union. We have pledged to address them in our new mobility strategy, and we need to start now, with strong measures. The good news is that some policy solutions can reduce all of those externalities. For example if we reduce our dependence on conventionally-fuelled, privately owned cars in cities, we not only start to tackle climate change, but we reduce congestion, the number of deaths and injuries from road crashes, we improve our air quality and so on… one policy can deliver on multiple objectives.
I strongly believe that technology will be a key element to foster this change. We are moving into an era of alternatively fuelled cars, and the EU is addressing this with not just new emission standards for car fleets, but a major roll out of alternative fuel recharging points. Yet let’s also keep in mind that if we swap all our conventionally fuelled cars for EV, we are not solving the congestion problem! Green traffic jams are still traffic jams.
We need to incentivize the change of behavior by changing the true cost of mobility, and changing the pattern of mobility especially in our cities. If we can make it safer and more attractive to ride bikes in urban areas, for example, more people will cycle. If we build bike lanes, studies show that the modal share of bikes will sharply increase. If we can connect public transportation with active mobility such as walking and cycling, we build new routes for people to connect and move around.
JR: Urban mobility is one everyone's lips; every day a new mobility provider pops up for city centers. Yet, hundreds of millions of Europeans in suburban and rural areas still have no option beside using their personal car. How can we improve suburban mobility?
MB: If we just focus on cities for our sustainable mobility, we won’t achieve the results we aim for. Copenhagen, Brussels and most European cities face a large part of their traffic coming from outside of the city. What I like to point out is that these solo drivers often have no choice, and merely respond to the system and the mobility options that we offer them.
We need to think very creatively if we want to reduce the impact of cars and the number of cars in our cities. Carpooling is obviously a great solution, and reserved lanes have been in place for several years in countries like the US. Yet it’s not the only solution. I think we have to see beyond that, for example much stronger parking & ride facilities at the entrance of towns, with efficient intermodality solutions provided (e-bikes, public transport). There is no one and only solution. At the European level, we strive to set the right framework, but in the end we’ll rely on member states and local municipalities to implement the right policies, and make mobility more sustainable.
Europe’s leadership and ambitions when it comes to sustainable mobility, the role of government’s policies and incentives to change behaviors, and specific solutions for suburban mobility... 5 questions to Matthew Baldwin, Deputy Director-General at the EU commission’s DG Move.
Depuis la rentrée scolaire de septembre, nous sommes tous confrontés à la hausse des prix du carburant. Très récemment, le diesel a encore battu un record avec un prix moyen de 1,55 euros le litre. Le SP95 s’écoulait quant à lui à 1,65 euro/litre, un niveau proche du maximum atteint en 2012.
On pourrait être tenté de dire qu’il suffirait de moins utiliser sa voiture pour se déplacer pour régler cette question ? Cependant, 74 % des actifs utilisent leur voiture pour le trajet domicile-travail (source : insee.fr). Même si certains pourraient laisser leur voiture au garage, pour une grande majorité de Français, la voiture reste donc le seul moyen pour aller au travail.
Alors pourquoi une telle hausse et comment faire pour ne pas finir ni dans le rouge, ni à sec à la fin du mois ?
Pourquoi une telle hausse des prix du carburant ?
Durant le pic de la crise sanitaire en 2020, les prix à la pompe ont complètement chuté.
En effet, majoritairement tous immobilisés ou en télétravail, la demande en carburant a fortement diminué, l’offre était devenue supérieure à la demande. Il y avait trop de carburant disponible, et personne pour l’acheter. Les prix ont donc diminué.
Aujourd'hui, avec la reprise, la tendance s’inverse. De plus en plus de personnes ont de nouveau besoin du carburant pour aller au travail. Cela favorise cette hausse constante des prix.
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L'évolution du prix du gazole à la pompe sur les 3 derniers mois. Copyright : L'Express[/caption]
Avec Karos, payez votre plein grâce au covoiturage
D’autres solutions existent pour réellement compenser le poids du carburant sur votre budget. Depuis la hausse des prix du carburant, de nombreux Français se tournent vers le covoiturage sur leur trajet domicile-travail, comme l’explique le Figaro, ou encore France Bleu.
En partageant leur voiture via Karos, les conducteurs réalisent de belles économies. En moyenne, ils gagnent 100€ par mois. De plus en plus de régions ou villes soutiennent cette pratique en finançant la contribution des passagers et en la revalorisant auprès des conducteurs. En clair : le passager paie rien et le conducteur gagne plus !
Depuis le 1er janvier 2023, les nouveaux covoitureurs conducteurs touchent la prime de 100€ au bout de leur 10ème covoiturage, avec 50€ dès leur premier covoiturage. La prime s'adresse aussi aux passagers qui bénéficient de leurs 10 premiers trajets offerts.
N’hésitez pas non plus à parrainer vos proches pour augmenter votre cagnotte :
Un soutien des grandes surfaces
Les grands distributeurs ont décidé d’apporter leur soutien au Français. Pour cela, deux enseignes de la grande distribution, Carrefour et Leclerc qui ont dévoilé deux initiatives
Chez Leclerc, Michel-Edouard Leclerc a annoncé que l'enseigne vendra son carburant à prix coûtant jusqu'au 30 octobre prochain.
Chez Carrefour, l'initiative est différente. L'enseigne a annoncé distribuer des remises de 5 euros pour chaque plein d'essence. La remise est valable à partir d'un plein de 25 litres.
Le chèque carburant : 100 euros versés par l’État
Face à la hausse des prix du carburant, le gouvernement a annoncé travailler sur une aide, évoquant un dispositif similaire au chèque carburant, un système déjà en place dans la région des Hauts-de-France.
L’inflation globale ne touche pas que le carburant aujourd’hui. Le gouvernement a donc décidé de mettre en place une indemnité d'inflation. Celle-ci concerne l'ensemble de toutes les dépenses en énergies et appliquées de manière plus large. Un gel du prix du gaz a également été appliqué pour toute l'année 2022. La hausse du prix de l'électricité a été plafonnée à 4% pour 2022.
Ainsi, c'est une indemnité de 100 € qui va être versée à près de 38 millions de Français.
Qui peut en bénéficier et comment ?
La prime de 100€ s'applique à chaque personne et non pas à un foyer fiscal.
Elle concerne toutes les personnes gagnant moins de 2000 € net par mois.
Vous n’avez pas besoin de faire des démarches particulières. Dès décembre, les premiers versements auront lieu directement sur votre salaire.
Téléchargez Karos et faites des économies ✅