Le magazine Karos :
l'actualité du covoiturage et de l'application
Catégorie : Smart Mobility
Cette année, comme chaque année du 16 au 22 septembre a lieu la semaine européenne de la mobilité. Retour sur quelques actions menées par Karos lors de ce temps fort pour le covoiturage!
Semaine de la mobilité, quésaco?
L'objectif est de sensibiliser les collectivités et les citoyens à l’importance de l’utilisation de mobilités plus durables et respectueuses de l’environnement comme les transports en commun, le vélo, la marche ou encore le covoiturage. Si c’est évidemment un enjeu environnemental (le transport représente 31% de nos émissions de gaz à effet de serre), c’est également un vrai sujet de société. En effet la pollution entraîne une baisse significative de la qualité de vie mais aussi de l’état de santé des habitants, notamment en centre ville.
Cette année tout particulièrement, cette idée se reflète dans le thème de la 20ème édition “En sécurité et en bonne santé avec les mobilités durables” qui rend hommage aux épreuves subies pendant la pandémie. Les villes sont encouragées à mettre en place pendant cette semaine des actions ou des mesures permanentes visant à tendre vers une mobilité responsable et durable. Le point culminant de cette semaine reste quand même la journée sans voiture.
Aujourd’hui la semaine européenne de la mobilité a largement dépassé les frontières de l’Europe ! En effet, plusieurs villes autour du monde se sont inscrites, c’est le cas par exemple de villes en Argentine, au Mexique, au Japon ou en Iran.
Et chez Karos, c’est quoi la semaine de la mobilité ?
Tout au long de l’année Karos s’engage à promouvoir une mobilité plus durable et respectueuse de l’environnement. A l’occasion de la semaine de la mobilité, Karos mène de nombreuses actions spécifiques au côté de ses partenaires.
Parce que changer les habitudes de mobilité n’est pas une mince affaire, on redouble d’efforts cette semaine pour faire covoiturer toute la communauté Karos !
Pour les entreprises clientes historiques de Karos qui souhaitent réaffirmer leur engagement vis-à-vis de la réduction de leur impact environnemental et de l'amélioration de la qualité de vie de leurs collaborateurs, nous organisons des animations sur site. Comme c’est le cas de l’APHP ou encore du Groupe Rocher, ces animations sont l’occasion de discuter avec les collaborateurs de leur expérience Karos, les conseiller, répondre à leurs questions et accueillir leurs propositions. C’est aussi l’occasion pour la communauté Karos de se rencontrer et d’échanger sur leur expérience.
Pour des entreprises qui viennent de s’engager à nos côtés, la semaine de la mobilité est l’occasion pour les entreprises de lancer officiellement leur projet de covoiturage avec Karos. C’est le cas cette année de la Macif à Niort ou encore d’EDF à Palluel. Pour l’occasion des conseillers Karos experts en mobilité se déplacent pour organiser des animations sur site, pour présenter les avantages de la solution Karos aux collaborateurs, répondre à leurs questions et faciliter leur prise en charge de l’application. Des milliers de téléchargements sont attendus!
Enfin, pour les entreprises souhaitant re-mobiliser, récompenser et inciter leur communauté, Karos propose un défi ! Du 16 septembre au 8 octobre, pendant les semaines de la mobilité et du développement durable, chaque entreprise partenaire peut proposer un défi à ses collaborateurs pour générer un maximum de trajets partagés. Les collaborateurs covoiturant pendant cette période se voient inscrits à un tirage au sort au sein de leur entreprise pour tenter de gagner une carte cadeau Fnac Darty. Karos fournit aux entreprises tout le nécessaire de communication afin de mener à bien ce défi !
Et vous, vous faites quoi pour la semaine de la mobilité ?
Avec l’adoption de la loi Climat et Résilience c’est désormais acté, les Zones à Faibles Émissions (ZFE) vont se développer dans les grandes métropoles françaises. Véritable outil de transition vers une mobilité durable, les ZFE soulèvent néanmoins de vraies questions d’acceptabilité sociale et d’équité. A cet égard, le covoiturage semble être une solution idéale pour combler ces failles. Karos vous explique pourquoi.
Qu’est ce qu’une ZFE ?
Une ZFE est une zone au sein de laquelle les véhicules les plus polluants ne sont pas autorisés à circuler. Elle est créée dans le but de diminuer la pollution de l’air et ses conséquences négatives sur la qualité de vie des habitants, et accélérer la transition vers une mobilité durable dans les centres urbains.
Depuis 2019 et la LOM (Loi d'Orientation des Mobilités), toutes les métropoles de plus de 150 000 habitants vont devoir se doter d’une ZFE. Si 5 sont déjà actives; celles de Paris, du Grand Paris, de Lyon, Grenoble et Rouen Normandie, les modalités d’applications, fixées par les communes, peuvent varier d’une ZFE à l’autre.
A Paris, par exemple, la ZFE interdit la circulation aux véhicules non classés, Crit’air 5 et Crit’air 4 de 8h à 20h en semaine pour les véhicules particuliers et 7j sur 7 pour les bus, cars et poids lourds. A Lyon en revanche, la ZFE ne concerne pour l’instant que les poids lourds et les véhicules utilitaires avec une vignette supérieure à Crit’air 3 inclue.
Pour celles dépassant régulièrement les seuils de pollution, elles seront dans l’obligation de suivre un calendrier progressif aboutissant à l’interdiction des vignettes Crit’air 3 en 2025. Ainsi, malgré un ralentissement dû à la crise sanitaire, le dispositif ZFE tend à se déployer rapidement dans les grandes métropoles françaises.
Quelle ambition pour les ZFE ?
Qualité de l’air, congestion… les bénéfices de la mise en place d’une ZFE sur les centres villes ne sont plus à prouver : c’est un dispositif déjà généralisé, sous différentes formes, dans plusieurs pays européens.
Cependant leur mise en place soulève plusieurs questions.
Tout d’abord celle de l’impact social de ce type de mesure : les véhicules les plus polluants appartiennent en majorité aux ménages les plus modestes. Malgré les aides mises en place, remplacer un véhicule reste un investissement important et le renouvellement du parc automobile prendra du temps. A court terme, il y a un risque d'exclusion des centres villes pour certaines populations.
En France, 3 français sur 4 utilisent la voiture pour se rendre au travail, et une partie non négligeable des bassins d'emplois se trouve en centre ville. Si des alternatives viables ne sont pas développées, on pourrait accroitre la difficulté de certains foyers à se rendre au travail. Tous les trajets ne peuvent malheureusement pas se faire à pied ou à vélo et les transports en commun ont une desserte très limitée dans les zones les plus reculées. La mise en place d'une politique de parcs relais ambitieuse nous semble cruciale.
Et le covoiturage dans tout ça ?
Le covoiturage est une brique essentielle pour faciliter la mise en place d’une ZFE. Tout d’abord, c’est un levier pour rendre la ZFE plus juste socialement et faciliter son acceptabilité. Une politique ambitieuse de covoiturage qui autorise les covoitureurs à rentrer dans la ZFE, malgré des vignettes plus élevées, permettrait d’assurer une transition progressive et d’offrir une alternative, le temps que ces ménages puissent organiser le remplacement de leur véhicule.
Avec 2,28 passagers par véhicule, contre 1,1 en moyenne, le covoiturage avec Karos contribue d’une part directement à la réduction des émissions, mais surtout réduit les embouteillages, lors desquels une voiture consomme deux fois plus d’essence au kilomètre. En plus d'une incitation à changer de véhicule, il faut également augmenter le nombre de passagers par véhicule.
En dehors de la ZFE, le covoiturage a également sa place. C’est un mode de transport pensé pour la périphérie, qui vient très bien compléter la ZFE. Il permet aux personnes n’ayant pas accès aux transports en commun, pour qui l’utilisation de la voiture est indispensable, de rejoindre la ZFE. C’est donc à la fois un moyen de rendre la mobilité hors ZFE plus durable et fluide, mais également d’éviter la saturation des parkings relais et limiter l’artificialisation des sols en périurbanité.
Une politique ambitieuse de covoiturage vient donc compléter et renforcer le dispositif ZFE.
Enfin, inciter au covoiturage c’est habituer progressivement des populations dépendantes de la voiture individuelle à l’abandonner progressif. Pour beaucoup de Français, la voiture est la première solution de mobilité, il faut donc leur offrir des alternatives. Parce qu’il permet de changer les habitudes en douceur, sans forcer un changement moins adapté ou efficace, le covoiturage joue un rôle tampon. Aux côtés d’une politique vélo ambitieuse pour les centres villes, d’une ZFE pour limiter la pollution, le covoiturage est l’alternative la plus efficace pour réduire rapidement l'impact carbone des trajets pendulaires.
Avec l’adoption de la loi Climat et Résilience c’est désormais acté, les Zones à Faibles Émissions (ZFE) vont se développer dans les grandes métropoles françaises. Véritable outil de transition vers une mobilité durable, les ZFE soulèvent néanmoins de vraies questions d’acceptabilité sociale et d’équité. A cet égard, le covoiturage semble être une solution idéale pour combler ces failles.
Comment vous rendez-vous à votre travail ? En voiture, en transports en commun ou encore à pied ?
En France, la voiture reste le moyen privilégié pour aller au travail. Elle est souvent pointée du doigt pour son impact négatif sur l'environnement, mais elle reste souvent le seul moyen pour se déplacer pour de nombreux Français. Par ailleurs, la saturation de la circulation des routes nous fait perdre en moyenne 140 heures par an, soit l'équivalent 1 an à l'échelle d'une vie.
La mobilité est donc au coeur de notre quotidien. Voici quelques chiffres pour mieux la comprendre.
74% des actifs vont au travail en voiture
La voiture est le mode principal de déplacement des actifs pour rejoindre leur lieu de travail, et ce, quelle que soit la distance parcourue.
74% des actifs, c'est l'équivalent de 18,1 millions de personnes 🚗
A noter, que pour des distances inférieures à 5 kilomètres, la voiture représente encore 60% des déplacements. Pourtant sur ces petites distances, la voiture va polluer 2 fois plus à cause :
- de la surconsommation de carburant
- des arrêts et démarrages trop fréquents
On voit tout de même que les habitudes évoluent petit à petit : 16 % des Français utilisent les transports en commun et 8% se tournent vers la mobilité douce (vélo et marche à pied) sur ces trajets. La mobilité douce se développe, surtout dans les centres villes et sur les distances inférieures à 5 km.
Deux tiers des Français se sentent isolés dans leur voiture
L’autosolisme a un impact sur l’environnement, mais aussi sur le moral des Français.
En effet, si deux tiers déclarent se sentir isolés dans leur voiture, c’est bien parce qu’ils sont la plupart du temps seuls.
C'est aussi cela qui pousse nos utilisateurs à covoiturer : rendre leurs trajets domicile-travail plus agréables et conviviaux !
En covoiturant avec Karos, on compte en moyenne 2,3 personnes par voiture, au lieu de 1,1 personnes habituellement !
16 minutes : le temps de trajet idéal
Le temps de trajet idéal a été calculé selon les réponses des Français.
Il en ressort qu’un trajet domicile-travail de 16 minutes serait le plus agréable !
Alors oui c’est un peu court et nous ne sommes pas tous dans cette fourchette. Mais des solutions peuvent rendre vos trajets plus agréables, comme le covoiturage avec Karos.
Nos utilisateurs gagnent en moyenne 26 min par trajet ! Ce temps précieux leur permet de profiter de leurs proches ou de dormir plus le matin. Vous pouvez d’ailleurs découvrir le témoignage de nos utilisateurs et utilisatrices !
20 minutes pour trouver une place de stationnement
Qui n’a jamais tourné et tourné à la recherche de la dernière place disponible ? En moyenne, nous perdons 20 minutes pour trouver une place, une source de stress supplémentaire au volant. Cette situation est un problème majeur dans les grandes villes, car elles peinent à répondre à la demande en termes de stationnement.
Mais rien n’est perdu ! C’est ce qu’on espère avec le stationnement malin. Il a pour but de changer nos habitudes et de proposer différentes solutions en regroupant :
- l’innovation technologique au sein d’un parking
- l’amélioration de l’expérience de stationnement
- l’amélioration de l’efficacité globale du stationnement
Vouloir améliorer l’efficacité globale du stationnement, c’est agir sur l’ensemble du système. C’est, par exemple, la vision de la startup cocoparks.
Vous souhaitez covoiturer avec Karos pour vous rendre au travail ? Téléchargez l’application !
Profitez-en ! Jusqu’au 31 décembre 2022, Karos vous fait covoiturer gratuitement, avec ou sans abonnement Navigo. Et pour les conducteurs, une rémunération avantageuse !
Conducteurs, profitez de notre offre Karos en Ile-de-France
Pour chaque trajet, vous percevez 1,50€ par passager par trajet. De quoi payer 2 pleins d’essence !
Aussi, si vous réalisez votre 1er covoiturage en tant que conducteur, vous recevrez 50€ dès votre premier covoiturage grâce à la prime de 100€. Retrouvez toutes les informations ici !
Passagers, pour vous c’est gratuit !
Vous profitez de Karos gratuitement dans toute l’Ile-de-France jusqu’au 20 juin inclus. Avec ou sans Pass Navigo, vous bénéficiez de cette offre. C’est l’occasion de tester le covoiturage pour aller au travail !
La plus grande communauté d'Ile-de-France
Karos compte le plus grand nombre d'utilisateurs et utilisatrices en Ile-de-France, avec plus de 400 000 covoitureurs actifs. C'est donc plus de 20 opportunités de covoiturages par jour, de quoi trouver son bonheur !
Et grâce à notre communauté, c’est déjà plus de 2 400 tonnes de CO2 évitées en Ile-de-France 🌱
Télécharger Karos pour covoiturer gratuitement
Pour covoiturer via Karos, il vous suffit de télécharger l’application sur votre téléphone !
> Respectons les bons gestes lors de covoiturages : toutes les infos sont ici !
Depuis 2017, Karos et Ile-de-France Mobilités travaillent ensemble pour rendre le covoiturage domicile-travail le plus accessible possible pour les franciliens. Aujourd’hui, ce partenariat se renforce.
Jusqu'au 31 décembre 2022 inclus, vos trajets sont gratuits, avec ou sans Navigo : toutes les infos ici !
Le covoiturage gratuit grâce à Karos et votre Passe Navigo
Grâce à notre partenariat avec Ile-de-France Mobilités, vous bénéficiez d’une tarification très avantageuse.
En tant que passager, vous pouvez covoiturer gratuitement.
En effet, le trajet est gratuit pour les passagers détenteurs d’un abonnement mensuel ou annuel au réseau de transports d’Ile-de-France Mobilités. Il vous suffit de renseigner votre Passe Navigo dans l’application Karos.
Tous les trajets ayant pour origine et destination un point situé en région Ile-de-France sont éligibles à l’offre.
En tant que conducteur, vous percevez bien sûr une participation aux frais.
Les conducteurs perçoivent quant à eux une rémunération de 1,50 euros par passager jusqu’à 15 kilomètres, puis 0,10 €/km parcouru supplémentaire.
Enregistrer son Passe Navigo dans l’application
Pour bénéficier de cet avantage, il vous suffit d’enregistrer votre Passe Navigo dans votre profil Karos. Pour cela, rien de plus simple :
- Après avoir téléchargé Karos, rendez-vous dans la rubrique "Mon compte" puis "Ma carte Navigo®"
- Remplissez les informations demandées (nom, prénom et numéro d'abonnement)
- Prenez en photo votre carte Navigo®
Le covoiturage intégré dans le réseau de transport
Une fois votre Passe Navigo connecté, Karos pourra vous proposer des trajets intermodaux, c’est-à-dire qui empruntent plusieurs modes de transport au cours d’un même déplacement (covoiturage, métro, tram,…). L’objectif est de vous proposer l’itinéraire le plus adapté à vos habitudes et vos besoins. Cela vous permet aussi de gagner du temps. Nos utilisateurs gagnent en moyenne 26 min par trajet.
Aussi, ayant déjà un abonnement transports en commun, vous ne payez pas de surcoût en covoiturant. Alors profitez-en pour (re)découvrir le covoiturage selon Karos en combinant transports en commun et covoiturage.
Réduire les embouteillages et les émissions polluantes
La congestion des routes et l’impact environnemental de la voiture sont devenus des points centraux de la mobilité quotidienne.
Avec Karos en Ile-de-France, c’est déjà plus de 2 400 tonnes de CO2 évitées. Avec 2,3 personnes par trajet Karos en moyenne (contre 1,1 personne par voiture en moyenne), le covoiturage a également permis de lutter contre la congestion urbaine sur les routes du Grand Paris.
Au global, Karos a déjà permis d’éviter plus de 4 000 tonnes d’émissions de CO2 dans l’air grâce à la communauté d’utilisateurs actifs, plus de 400 000 utilisateurs.
Télécharger Karos pour covoiturer gratuitement
Pour covoiturez via Karos, il vous suffit de télécharger l’application sur votre téléphone !
C’est par ici :
Le 1er octobre 2017, Île-de-France Mobilités lançait l'opération « Tous ensemble pour le covoiturage ». Elle a décidé de financer 17 plateformes de covoiturage à hauteur de 2€ par trajet covoituré. L’objectif est d'inciter les Franciliens à partager leur véhicule sur leurs trajets quotidiens.
Karos leader du covoiturage en Ile-de-France
Deux mois et demi plus tard, Karos est le premier acteur à atteindre l'objectif de 25.000 trajets covoiturés fixé par Île-de-France Mobilités.
Au même moment, Île-de-France Mobilités annonce que l'ensemble des opérateurs ont enregistré environ 50.000 trajets covoiturés. Karos a donc réalisé 50% des trajets covoiturés en Île-de-France.
Opération réussie avec Île-de-France Mobilités
L'opération proposée par Île-de-France Mobilités est un formidable succès. Karos salue cette initiative d'envergure menée par la Région.
Les résultats montrent tout l'intérêt pour une collectivité d'exploiter les sièges libres des véhicules en circulation pour les transformer en véritables transports collectifs. L’objectif est de rendre ces sièges vides complémentaires des lignes structurantes en zones peu denses. Un trajet de covoiturage en Grande Couronne coûte 2€ à la collectivité, lorsque le même trajet en bus ou en transport à la demande coûte significativement plus cher.
Le covoiturage avec Karos est une opportunité majeure pour :
- fournir plus de mobilité à tous pour moins cher
- améliorer la qualité de l'air
- réduire la congestion automobile.
Découvrez l'étude des 25.000 trajets covoiturés
Covoiturer avec Karos en Ile-de-France
Aujourd’hui, la Région continue de soutenir le covoiturage. Karos est la première application de covoiturage utilisée avec plus de 400 000 utilisateurs actifs.
Grâce à ce partenariat, nos utilisateurs peuvent :
- économiser jusqu’à 2 pleins d’essence/mois
- gagner 26 min/trajet
- agir positivement sur leur impact environnemental
Retrouvez toutes les informations sur notre partenariat avec la Région Ile-de-France ici !
L'étalement urbain oblige les pouvoirs publics à prolonger sans cesse les lignes de transport en commun, produisant des investissements lourds en infrastructures. Pourtant, il reste difficile de parvenir à mailler convenablement l'ensemble des territoires. C’est pourquoi nous avons développé Karos Territoires, une solution complémentaire du réseau structurant, capable de renforcer la chaîne de mobilité globale.
Nos partenariats avec les territoires nous permettent de proposer plus de mobilité, pour un tarif dérisoire. On vous explique comment !
Repenser la mobilité quotidienne de concert avec les pouvoirs publics
Karos est la seule solution de covoiturage à être référencée à la Centrale d'Achat du Transport Public. Cela nous permet de nouer plus rapidement des contrats avec les instances publiques. Grâce à notre expertise, nous travaillons à différentes échelles : les régions, les départements, les villes, les Autorités Organisatrices de la Mobilité,... que ce soit en zone urbaine, périurbaine ou rurale.
En travaillant avec ces entités, nous arrivons à leur proposer une solution de mobilité à coûts réduits. Pour leurs administrés, cela se traduit par un service à un tarif attractif ou même gratuit, avec un abonnement au transport en commun.
C’est donc notre travail de complémentarité entre les différents moyens de transports qui permet cette mobilité accessible.
Nos objectifs auprès de nos partenaires :
- Désenclaver les zones les moins denses du territoire
- Valoriser les infrastructures déjà existantes
- Augmenter l’attractivité économique du territoire
- Améliorer la qualité de vie des administrés
- Favoriser activement une mobilité durable
Cette offre a déjà convaincu plusieurs villes et régions. Selon leurs objectifs de mobilité augmentée, nous avons établi avec eux la stratégie à déployer pour optimiser la complémentarité de Karos avec leur offre de mobilité. Découvrez nos partenariats juste ici :
- Région Occitanie
- Cholet
- Département de l’Aube
- Grenoble
- Région Normandie
- Flers Agglo
- Caux Seine
- Ile de France
- Région Pays de la Loire
- Béthune
L’intermodalité : combiner covoiturage et transport public
Grâce aux partenariats que nous nouons avec des territoires, nous pouvons véritablement repenser la mobilité quotidienne.
Nous avons constaté que les temps de trajet peuvent être très longs via les transports en commun. Des changements nombreux ou de longues distances à pied pour rejoindre la gare la plus proche peuvent complexifier les déplacements. Cette situation est due au maillage du réseau. Celui-ci n’est pas toujours optimal, créant ainsi des zones moins bien desservies.
Repenser la mobilité quotidienne comme nous le faisons ne peut pas exclure les transports en commun. C’est pourquoi, notre technologie s’appuie sur l’intermodalité. Celle-ci est définie par le fait d’utiliser plusieurs modes de transport au cours d'un même déplacement : voiture, bus, métro, tram,...
Nous pouvons donc proposer des trajets combinant transports en commun et covoiturage au sein de notre application. Nos utilisateurs peuvent, par exemple, commencer leur trajet en covoiturage pour rattraper le réseau de transport public plus rapidement. Ainsi, nos utilisateurs passagers gagnent 26 minutes en moyenne par trajet.
Vous êtes interressés par notre solution ? Découvrez plus d'informations ici !
Depuis le début de la crise sanitaire, nous faisons tout pour garantir la sécurité de nos utilisateurs et pour maintenir notre solution alternative de mobilité quotidienne qui aide plusieurs milliers de personnes partout en France chaque jour. Aujourd’hui, le covoiturage via Karos fait figure d’exemplarité en termes de respect des gestes barrières, en témoigne notre étude menée auprès de 1710 répondants.
Des résultats probants pour Karos
Notre étude révèle aujourd’hui les résultats sur le respect des gestes barrières lors des trajets quotidiens de nos utilisateurs 1. Il en ressort une exemplarité totale des covoitureurs sur Karos qui va à rebours des affirmations du Premier Ministre Jean Castex et de l’Institut Pasteur présentant le covoiturage comme moins sûr que les transports en commun.
Les résultats du sondage montrent ainsi que 91,4 % de nos utilisateurs portent toujours tous un masque de protection lors de leurs covoiturages, contre seulement 2,2 % jamais.
De plus, 84,7 % des répondants affirment aérer toujours ou souvent l’habitacle du véhicule pendant le trajet.
Enfin, il est important de noter que 92 % des covoiturages réalisés sur Karos depuis le 1er mars 2020 se font avec 1 seul passager dans le véhicule, contre 6,5 % avec deux passagers et seulement 1,5 % avec trois passagers. Nos utilisateurs respectent donc le nombre de passagers maximum autorisés par le Ministère de la Santé (maximum 3 passagers).
Nous travaillons depuis mars 2020 en étroite collaboration avec les équipes des Ministère de la Transition Écologique pour définir des règles sanitaires claires à appliquer lors des covoiturages
Et notre communauté d’utilisateurs montre un comportement exemplaire !
Le covoiturage un moyen de transport sûr
Ces résultats prouvent que le covoiturage avec Karos reste l’un des moyens de transport les plus sûrs qui soient en ces temps de crise sanitaire.
Nous n’avons d’ailleurs jamais reçu la moindre information de la part de nos utilisateurs ou autres, concernant la potentielle contamination entre covoitureurs.
« Nous sommes déconcertés par les propos tenus par le Premier Ministre sur le covoiturage, Jean Castex et l’Institut Pasteur semblent confondre trajets entre proches ou amis et covoiturages effectués via une plateforme professionnelle comme Karos avec les règles sanitaires appliquées” Olivier Binet, président et co-fondateur de Karos
Nous continuons à accompagner nos utilisateurs. Des rappels sont faits régulièrement au cours de leur expérience pour garder les bons réflexes. Aussi, il leur est demandé de confirmer le port du masque pendant les covoiturages. Cela a pour objectif de rassurer l’ensemble de la communauté d’utilisateurs et de continuer l’effort commun contre la propagation du virus. Nous savons qu’une mobilisation collective est la seule réponse face à cette pandémie.
Chez Karos, nous continuons et nous continuerons à vous aider chaque jour à vous déplacer, de la manière la plus économique, écologique et, bien sûr, la plus sûre sanitairement possible.
Nous restons à vos côtés durant cette crise.
1 Sondage anonyme réalisé auprès de 1 710 utilisateurs entre le vendredi 19 mars et le dimanche 21 mars 2021
Voici le dernier article de notre série sur sur le thème de la Smart City ou Ville Intelligente. Retrouvez les précédents à propos de la construction de nos villes et à propos de la data.
Dans celui-ci, nous nous interrogerons sur la mobilité des habitants d’une Smart City : gestion de la circulation, réduction des émissions polluantes, penser à toutes les typologies de territoires concernés. Comment rendre la mobilité quotidienne adaptée aux enjeux de la Ville Intelligente ?
La mobilité quotidienne, préoccupation 1ère des Français
La mobilité quotidienne suscite beaucoup d’interrogations et devient un des sujets centraux des débats publics. En effet, c’est une des premières préoccupations des Français, et pour cause ! Le transport est devenu le 1er poste de dépense des ménages en 2019 (18% du budget).
Dans la catégorie des transports, ce sont surtout les trajets quotidiens qui pèsent lourds. Le plus répété quotidiennement est celui pour se rendre au travail, un trajet qui est donc régulier et obligatoire. Il représente 2/3 des trajets réalisés entre le lundi et le vendredi.
Aujourd’hui, ce trajet quotidien se fait la majorité du temps en transport individuel. En général, c’est la voiture qui est utilisée : 70% des Français se rendent au travail en voiture.
En moyenne, la voiture coûte 6 063€ à l’année. Cette somme comprend les frais d’entretien, les frais de carburant, l’assurance et d’éventuels frais supplémentaires comme la location d’un parking. Cependant, la voiture est souvent perçue comme étant plus confortable, offrant une liberté de circulation et de l‘autonomie sur ses horaires et ses habitudes. C’est pourquoi, elle est souvent utilisée par un seul individu. En effet, on compte en moyenne seulement 1.06 personnes par voiture. L’autosolisme est donc une pratique majoritaire. Cela engendre un questionnement sur l’impact environnemental de la voiture et de ces trajets quotidiens. Le transport est le 1er secteur émetteur de gaz à effet de serre (30% du total) et la voiture individuelle alimente fortement cette part.
Chez Karos, nous soutenons l’idée que les sièges vides des voitures individuelles représentent une opportunité pour la mobilité quotidienne et pour l’environnement. En moyenne avec Karos, nous comptons 2.3 personnes par voiture. Le covoiturage permet aux conducteurs de mettre à disposition leurs sièges vides et aux passagers de bénéficier des avantages de la voiture. En réduisant le nombre d’automobilistes seuls dans leur voiture, nous pouvons réduire aussi les émissions polluantes.
L’exemple de Vienne (Autriche) et d’Hambourg (Allemagne) : gérer la circulation quotidienne
Vienne a développé des programmes de « capteurs citoyens » : les automobilistes sont équipés de capteurs qui aident à réguler la circulation mais aussi, entre autres, la qualité de l'air. Toutes les données récoltées sont ensuite rendues publiques. L’objectif est d'informer ses habitants sur la circulation et de limiter les embouteillages.
Le port d'Hambourg affiche clairement son ambition de devenir le premier « port intelligent » au monde. Ce objectif est en bonne voie grâce à des capteurs dont le but de s'affranchir d'un de ses problèmes majeurs : les embouteillages sur les quais. La ville dispose également de capteurs dans les parkings informant les conducteurs de camions, via une tablette, de l'heure d'arrivée de leur livraison. Ils sont aussi informés si un emplacement est libre pour charger la marchandise, libérant ainsi les routes et facilitant la circulation des automobilistes.
La technologie pour simplifier la mobilité
Aujourd’hui, les technologies font partie de notre quotidien. Elles viennent nous aider et répondre à des besoins. Pour aller plus loin, des outils sont spécialement pensés pour des questions précises, comme la mobilité. L’enjeu pour les territoires est de proposer des services de mobilité accessibles par tous les citoyens et répondre à leurs différents besoins.
La solution proposée par Karos se base sur une intelligence artificielle. Développée en interne par nos ingénieurs et Data scientistes, elle permet de comprendre les habitudes de mobilité de nos utilisateurs. Notre algorithme comprend d’où l’on part, où l’on va et permet aussi d’indiquer un itinéraire préféré. A partir de cette analyse, Karos propose des passagers ou conducteurs qui correspondent à chacun de nos utilisateurs. Ce sont en moyenne 12 profils qui sont proposés et disponibles pour covoiturer. Notre intelligence artificielle se nourrit de chaque trajet réalisé. Elle comprend nos habitudes. Par exemple si un utilisateur va tous les mercredi à la piscine avant de rentrer chez lui, elle va lui proposer des trajets qui prennent en compte cette étape.
Notre technologie va aussi plus loin. Au-delà de comprendre les habitudes, elle va aussi les anticiper. La prédiction est primordiale pour accompagner nos utilisateurs au quotidien. La prédiction permet de mieux calculer les propositions de trajets en prenant en compte toutes les data collectées (les adresses renseignées, les habitudes, les itinéraires réalisés,...). L’objectif est de coïncider au mieux avec les habitudes de nos utilisateurs afin de rendre le covoiturage simple, rapide et efficace.
Penser la Smart City au-delà des centres urbains
La définition de Smart City restreint souvent les réflexions aux centres urbains. La notion d’agora reste encore ancrée et les frontières entre les centres-villes, les périphéries urbaines et les zones rurales demeurent imperméables. Les Smart Cities peuvent aller plus loin que les centres-villes en matière de développement et d’innovation. Les centres villes peuvent représenter le point de départ de projets innovants, mais aujourd’hui, il faut penser les actions à l’échelle du territoire. Ne pas se limiter à des Smart City, mais développer des territoires intelligents et faire rayonner les ondes positives des projets le plus loin possible. Il faut avoir une vision englobante pour pouvoir prendre en considération les enjeux de chaque typologie des zones. Afin de commencer cette démarche, un projet de plus grande échelle va inclure plus de monde. Par conséquent, il réduira la fracture entre les habitants d’un même territoire : créer un sentiment d’appartenance plus large et une adhésion au projet plus forte. Comme évoqué précédemment, la mobilité est une préoccupation très présente pour tous les Français. Elle peut donc être le sujet d’un projet transverse entre les centres-villes et les périphéries. De plus, la mobilité permet de répondre à plusieurs objectifs de Smart City : impact écologique, amélioration du bien-être des habitants, pouvoir d’achat,...
Jusqu’à maintenant, les instances politiques n’envisageaient la mobilité qu’à travers de longs et coûteux projets : réhabilitation de tronçons de rails de trains, développement de nouvelles lignes de transports en commun, investissement dans des infrastructures lourdes. Des projets qui ne concernaient qu’une partie de la population et qui créaient une réelle fracture territoriale entre les centres urbains et les zones rurales. Aujourd’hui, elles cherchent à contrebalancer cela, la Loi d’Orientation des Mobilités (LOM) en est la preuve. Pour plus de détails sur la LOM, nous vous invitons à lire notre article Loi d’Orientation des Mobilités & covoiturage. Cette loi s’adresse à la fois aux territoires et aux entreprises. L’enjeu est politique, social et environnemental bien sûr. Cela montre l’opportunité de construire des territoires intelligents en phase avec les préoccupations réels de leurs habitants.
Afin d'éclairer cette vision de la ville connectée aux technologies, à l’humain et à la nature, nous vous proposons une série d’articles sur le sujet. Voici le deuxième. L’article précédent est à lire ici et aborde la question de la construction des villes.
Dans celui-ci, nous nous interrogerons sur la place des données : de la collecte à l’exploitation, en respectant la vie privée de ses habitants.
Collecter, classer et exploiter les données
Dans le cadre des villes intelligentes, les données ont une place centrale. En amont des projets, elles permettent de déterminer les contours du sujet et les objectifs à atteindre. Cela peut concerner une diminution chiffrée des déchets de la ville et de ses habitants ou encore une diminution de la surcharge des transports en commun. La collecte des données est aussi importante pendant le projet afin de suivre les performances réalisées. Elles vont permettre des ajustements selon les premiers résultats obtenus. Adopter une méthode de travail basée sur le Test and Learn amène à plus de souplesse. L’objectif est multiple. Il s’agit de mesurer l’impact positif des projets pour pouvoir les mettre en place correctement, les améliorer et les maintenir cohérents avec les besoins des contribuables du territoire.
Cette méthodologie nous l’alimentons chez Karos. Nous mettons à disposition une plateforme SaaS, développée en interne. Celle-ci regroupe toutes les données concernant l’usage du covoiturage réalisé sur votre territoire via notre application :
- nombre de covoiturages réalisés
- proportion homme/femme
- distance du trajet moyen
- émissions de CO2
- etc
Mesurer l’usage de notre application permet de justifier l’impact du covoiturage domicile-trajet sur le quotidien des contribuables et l’impact positif sur l’environnement. Le ROI du covoiturage via Karos est chiffrable et peut faire l’objet d’une réelle analyse. Cela vient aussi alimenter des bilans, comme nous le confient nos entreprises partenaires lors de la rédaction de leur rapport RSE (Responsabilité Sociale d’Entreprise). De plus, lorsque les lignes de transport existantes sont renseignées, les résultats les prennent en compte afin de montrer la complémentarité entre les transports en commun et Karos sur les trajets réalisés.
L’exemple de Montréal qui place ses habitants au cœur des décisions
La ville prouve son statut de Smart City en essayant de créer constamment du lien avec ses habitants. En 2014, elle a mis à disposition une boîte à idées en ligne, afin de recueillir et collecter les propositions des habitants pour améliorer le fonctionnement de leur ville. C’est plus de 357 sugestions déposées et étudiées par la mairie de Montréal. Certaines seront d’ailleurs mises en place, allant du meilleur usage des transports à la protection de l'environnement.
L’exemple de Nantes : l'open data "responsable"
Si Nantes mérite son titre de ville « smart », c’est avant tout pour son engagement particulier pour l’open data. Plus de 500 données différentes sont en effet ouvertes aux citoyens, par le biais de trois sites web. Les citoyens se montrent demandeurs puisque l’on compte plus de 40 000 téléchargements de données effectués chaque mois. Ici, l’ouverture aux données permet de faciliter le quotidien des habitants, qui trouvent rapidement et facilement l’information qui leur convient.
Aussi, une application réunissant toutes les informations utiles aux habitants de la ville (horaires de bus, d’ouverture des piscines, places de parking disponibles, menus des cantines, etc.) permet de suivre les efforts et les projets menés par la ville en matière d'environnement. Les habitants peuvent constater l'implication de Nantes dans des actions concrètes pour devenir une ville plus verte.
Respecter la vie privée
Au-delà de la collecte des données, il faut préserver la vie privée des individus. L’avancée vers des villes plus intelligentes et connectées peut, par ailleurs, inquiéter les habitants à cause de la collecte de leurs données personnelles. Les données doivent donc être protégées et anonymisées. La ville de demain doit garantir à ses habitants leurs droits fondamentaux et leurs libertés individuelles. Les villes devront se charger de la sécurité des données ou collaborer avec des partenaires qui pourront mener correctement cette partie.
Le Règlement Général de Protection des Données (RGPD) fait parti des mesures pour légiférer la collecte des données, leur utilisation, leur conservation, leur accès et leur suppression. Il est légal de collecter des données individuelles dans 6 cas seulement :
- L’intérêt vital de la personne
- L’intérêt public
- La nécessité contractuelle
- Le respect d’obligations légales
- Le consentement non-ambigu de la personne
- L’intérêt légitime des organisations étant amené à collecter les données
Par exemple, chez Karos, nous rentrons dans les cas 5 et 6, c’est-à-dire que nous sommes clairs avec nos utilisateurs et que nous recueillons leurs données uniquement sur la base d’un accord non-ambigu. Notre objectif étant de proposer un service personnalisé et adapté aux habitudes de mobilité de nos utilisateurs, ces données nous sont indispensables au bon fonctionnement de l’application. Et nos utilisateurs en sont informés. Ces données sont aussi primordiales pour apporter une preuve de covoiturage et protéger nos entreprises et territoires partenaires des tentatives de fraudes.
Karos est la seule application de covoiturage à être certifiée par l’organisme ePrivacyseal, qui est reconnu comme autorité de contrôle spécialisée dans les domaines du droit et de la technologie. Une certification qui confirme le travail mené par nos équipes. Pour plus d'informations, vous pouvez consulter notre article sur notre engagement RGPD.
La transparence comme levier d’accompagnement au changement
Grâce aux données et aux analyses réalisées, les décisions à prendre peuvent s’appuyer sur les chiffres pour gagner en légitimité. Les données deviennent un argument fort pour communiquer sur les projets menés par la ville. Les citoyens seront plus réceptifs à de nouvelles dépenses dans les aménagements de leur ville si des chiffres prouvent une réelle amélioration de leur quotidien. Dans le développement de la Smart City, il est indispensable de convaincre et d’engager les citoyens dans les projets menés. La ville intelligente replace ses habitants au cœur de ses préoccupations. Il est donc indispensable de communiquer clairement auprès d’eux et d’œuvrer en toute transparence. De plus, en embarquant les citoyens dès le début du projet, ces derniers seront mieux disposés à l’adopter sur le long terme. Les données alimentent les arguments en faveur du projet et maintiennent l’engagement.
La Smart City réfléchit donc à une communication plus transparente envers ses habitants. Leurs préoccupations étant le point de départ des projets, il est indispensable de créer de l’adhésion autour. Mais, des données précises et une communication transparente ne suffisent pas, une méthodologie de lancement des projets et d’accompagnement au changement sont indispensables.
Pour découvrir notre solution dédiée aux territoires, c'est par ici :
La Ville Intelligente est donc une ville aux enjeux multiples : écologique, économiques, humain. La question de la mobilité quotidienne devient de plus en plus grande. L’enjeu est également de répondre aux différentes préoccupations entre les territories.
C’est ce que nous tenterons d'éclaircir dans notre prochain article sur la Ville Intelligente.
Le concept de Ville intelligente ou Smart City désigne les villes qui utilisent les technologies de l’information et de la communication pour améliorer la qualité de vie de leurs habitants. L’objectif : repenser l’harmonie de nos villes d’un point de vue économique, écologique et humain. Les citoyens sont au cœur des préoccupations quotidiennes. Les nouvelles technologies sont des leviers indispensables pour tendre dans cette direction.
Afin d'éclairer cette vision de la ville connectée aux technologies, à l’humain et à la nature, nous vous proposons une série d’articles sur le sujet.
Dans celui-ci, nous nous interrogerons sur les débuts de la ville : de l’agora, en passant par le village monde jusqu’à la Smart City.
L’agora : le coeur de nos villes
Pendant l’Antiquité, ce qu’on appelait l’agora était le centre de la cité. Elle réunissait tous les aspects politiques, religieux et commerciaux. A tel point que son absence marquait pour Aristote un trait de barbarie. C’était donc un lieu au centre de la ville définit comme le point névralgique, où se créer les interactions entre les habitants de la ville. Cette agora correspond à ce qu’on a retrouve aujourd’hui dans nos villes : les centres urbains.
A l’époque classique (5e et 4e siècles av. J.-C.), la vie politique de la Grèce antique accorde une grande place à la parole et au débat. C'est pourquoi, l'Agora constitue le noyau de la cité. Elle rythme sa vie sociale en accueillant la majorité des institutions politiques, des édifices religieux et des statues en l'honneur des héros de la cité. Dans ce lieu de vie, les citoyens se réunissent et débattent, certaines écoles de philosophie s'y développent. A cette époque, les citoyens étaient très impliqués dans la vie locale. Ils se préoccupaient plus des décisions prises à l’échelle de leur agora (politique interne) qu’à l’échelle de l’empire (politique globale).
Le travail de l'anthropologue Jean-Pierre Vernant a mis en lumière un principe très ancien sur l’architecture des villes. Les Grecs représentaient conjointement sur les façades de leurs bâtiments deux divinités : Hermès, dieu protecteur des voyageurs, et Hestia, déesse du foyer. Pour bien vivre, ils avaient besoin de les rassembler harmonieusement. On peut donc en conclure que la mobilité et le bien chez soi sont liés depuis toujours. Les voies de circulation doivent amener de façon fluide les habitants chez eux.
L'invention de la rue en Grèce au 6e siècle avant Jésus-Christ fut capitale. On a alors dessiné d'abord la trame de l'espace public, avant de le découper par lots. C'est aussi le principe de la ville haussmannienne. Une organisation qui donc nous est encore très familière.
Village global : une ouverture aux autres territoires
Avec le développement des technologies, nos relations humaines ont connu un grand changement. Elles se sont digitalisées, c’est-à-dire sont devenues virtuelles, dématérialisées. Elles ne se créent plus uniquement dans nos centres-villes, mais se développent et s’entretiennent à distance dans un autre village, celui du web et de la téléphonie.
Grâce à elles, nous pouvons rencontrer de nouvelles personnes ou retrouver des relations perdues de vue (réseaux sociaux) ou trouver des personnes avec les mêmes centres d’intérêts que nous (forums), etc. Ces outils redéfinissent nos frontières, beaucoup plus perméables à toutes interactions.
Se développe la notion de “village monde”. C’est une expression de Marshall McLuhan, tirée de son ouvrage The Medium is the Massage (1967), pour qualifier les effets de la mondialisation, des médias, des technologies de l'information et de la communication sur l’organisation de nos sociétés. Pour lui, ces nouvelles technologies amènent à une uniformisation des langues, des idées, de la culture. Le monde ne serait qu’un seul et même village, une seule et même communauté. Il déduit 3 grandes conséquences :
- le développement d’une langue universelle
- la prise de décisions grâce à une vitalité et une volonté d’actions collectives
- la prise de conscience planétaire : préoccupations communes sur les ressources communes (écologie, faim, santé, paix politique) et sur la petitesse de la Terre (mouvements de pensées altermondialistes)
Pourtant, il met en garde sur un aspect : le respect de la différence. En effet, en adoptant des codes communs, une langue universelle, une culture uniformisée, nous pouvons en oublier la spécificité de chacun, constitutive de son identité.
Nous nous ouvrons sur d’autres mondes et leurs préoccupations. Nous prenons conscience des avancées et des enjeux des autres territoires. A chacun de tirer profit de cette ouverture afin de nourrir les propres réflexions à une échelle plus locale.
La notion de Smart City est alors une façon de renouer le concept d’agora avec celui de village monde.
Smart city : repositionner l’humain au coeur de vos villes
Le concept de Ville Intelligente, ou Smart City, désigne les villes qui utilisent les technologies de l’information et de la communication pour améliorer la qualité de vie de leurs habitants. Elles ont pris conscience des nouveaux enjeux politiques, sociétaux et environnementaux de nos sociétés. Ces villes ont la volonté d’agir pour leurs citoyens et l’environnement grâce à la technologie. Les habitants sont au cœur des préoccupations quotidiennes. La parole leur est aussi donnée pour entendre leurs besoins, leurs idées et leurs envies pour la ville.
L'Intelligence des Objets pour s’adapter aux réels besoins
Les Smart Cities utilisent aussi des dispositifs physiques connectés au réseau (l'Internet des Objets) pour optimiser l'efficacité des opérations et des services urbains. L’objectif est de proposer des services et de les améliorer en continue pour s’adapter aux réels besoins des citoyens. En pratique, c’est une zone urbaine qui utilise différents capteurs de collecte de données électroniques pour fournir des informations permettant de gérer efficacement des ressources. Ces données concernent des informations collectées auprès des citoyens (ils peuvent exprimer des besoins précis) et auprès de dispositifs mécaniques en place.
Les données sont ensuite traitées et analysées. Elles peuvent concerner les infrastructures physiques (hôpitaux, écoles,…), les installations urbaines (éclairages, bornes de recharges pour les voitures électriques), la mobilité (circulation et transport), le réseau d’énergies (centrales électriques, qualité de l’eau, gestion des déchets) et les informations démographiques.
La notion de durabilité est très importante. Selon Rudolf Giffinger, expert en recherche analytique sur le développement urbain et régional à l’université technologique de Vienne, les villes intelligentes peuvent être classées d’après six critères principaux :
- l’économie
- la mobilité
- l’environnement
- les habitants
- leur mode de vie
- l’administration
L’intermodalité : la mobilité intelligente
Pour devenir intelligente, les villes actuelles devront développer de nouveaux services performants dans tous les domaines. La question de la mobilité quotidienne est inévitable. L’un des objectifs de la ville de demain est de proposer des solutions complémentaires. Pour rendre l’expérience des administrés plus fluide, un système basé sur l’intermodalité permettre de visualiser les différents modes de transports (transport en commun, vélo, covoiturage). Il permettra de trouver son mode de déplacement et d’en combiner plusieurs. L’objectif est de réduire les émissions polluantes, tout en répondant aux différents besoins des citoyens (fluidifier le trafic, avoir le choix entre plusieurs solutions de mobilité, tarifs attractifs, etc).
L’énergie et la gestion des déchets pour un environnement sauvegardé
Pour prolonger leurs efforts sur la question environnementale, les villes devront s’attaquer à la gestion des déchets et à l’énergie. Cela consiste à réduire, voir éliminer, la production de déchets et mettre en place des systèmes de tri et de valorisation des déchets efficaces. Dans le domaine de l’énergie, les villes devront renforcer leur action en matière d’efficacité énergétique (par exemple, le développement de l’éclairage public à faible consommation) et devront mettre en place des systèmes de production locale d’énergie (panneaux solaires sur les toits des édifices, production d’électricité à partir des déchets, etc.).
Rendre la ville accessible à tous
Enfin, la question de l’urbanisme est aussi une priorité pour les villes intelligentes. Les prix élevés du marché de l’immobilier dans les centres-villes combinés à la disponibilité limitée rendent l’urbanisation actuelle complexe. En effet, l’étalement urbain – coûteux en espace, en équipements publics, en énergie – n’est plus possible. Il faut réinventer des formes urbaines qui donnent l’espace vital nécessaire à chacun, permettent des évolutions et favorisent le “vivre-ensemble”. Les bâtiments devront être plus intelligents afin de faciliter et améliorer la gestion de l’énergie, voire de réduire les consommations, mais aussi devront être accessibles pour tous les citoyens de la ville.
La Smart City est donc une ville aux enjeux multiples : écologique, économiques, humain. Basant une grande partie de ces projets sur les données, comment gérer la collecte à l’exploitation, en respectant la vie privée de ses habitants ? C’est ce que nous tenterons d'éclaircir dans notre prochain article sur la Ville Intelligente.
A l’occasion de la Semaine de la Mobilité, notre volonté est de présenter des alternatives à la voiture individuelle. Souvent pointée du doigt à cause de son impact écologique, il semble parfois compliqué de la laisser au garage.
La voiture est le moyen de transport le plus utilisé. Les trajets domicile-travail en 1ère place : 67% des trajets réalisés en voiture sont des trajets domicile-travail.
La voiture et ses impacts
Tout d’abord son impact écologique : depuis 2013, le transport routier était le plus polluant du secteur (avion, train, etc). 80 % des émissions étaient causées par les voitures particulières.
Cela est aussi très significatif sur les courtes distances. La pollution sur les trajets courts est très nocive. En France, 50% des trajets effectués font moins de 5 km. Mais ils sont 2 fois plus polluant, à cause :
- de la surconsommation de carburant
- des arrêts et démarrages trop fréquents
L’autre impact de la voiture est son poids sur le budget des foyers français. 88 % des Français déclarent surveiller de très près leurs dépenses automobiles et que c’est une source importante de stress. Selon l’Insee, la voiture est le 1er pôle de dépense (18% des dépenses totales du foyer).
Vélo ou transports en commun : comment choisir ?
En ville, on peut utiliser les transports en commun. Les trois principaux avantages sont :
- la sécurité : 15 fois moins d’accidents mortels en bus qu’en voiture
- l’écologie : le tram émet 62 fois moins de CO2 que la voiture
- l’économie : l’abonnement est moins cher que la voiture
Pour les distances en dessous de 10 km, vous pouvez opter pour le vélo ! Son impact positif pour la santé est clair. Faire 30 minutes de vélo par jour limite les maladies cardio-vasculaires. Et d’un point de vue écologique, le vélo permettrait d'économiser 650 kg de CO2 par personne/an.
Utilisez votre voiture autrement
Si vous ne pouvez pas laisser votre voiture, vous pouvez opter pour la voiture électrique. En France, le Plan Climat projette de stopper la vente de voitures à essence et diesel d'ici 2040. Mais la fabrication des batteries électriques est gourmande en matière première…
Il est aussi possible d’opter pour de l’auto-partage ou carsharing. L’autopartage consiste à utiliser un véhicule à plusieurs, par le biais de stations de voitures que l’on peut réserver à l’avance ou de sites de partage de voiture entre particuliers. Selon l’ADEME, chaque voiture d'autopartage remplace 10 voitures particulières et libère 9 places de stationnement.
Et bien sûr il y a aussi le covoiturage ! Et le faire avec une application dédiée comme Karos vous permet de vous simplifier la vie :
- Faites des économies : avec Karos, économisez jusqu’à 97 € par mois
- Réduisez l'autosolisme : en moyenne il y a 1.1 personnes par voiture, mais avec Karos, c’est 2.3 personnes.
- Et faites de belles rencontres !
Si vous voulez savoir quels avantages vous réserve Karos, faites notre simulation juste ici !