Le magazine Karos :
l'actualité du covoiturage et de l'application
Catégorie : Lifestyle

L'équipe de Yespark nous a accordé un entretien pour nous expliquer plus en détails leur concept et leur ambition. Fondée fin 2013 par Thibaut Chary et basée à Paris, cette start-up prometteuse compte bien devenir un acteur majeur de l'économie collaborative.
Karos : Tout d'abord, pouvez-vous nous présenter rapidement le concept de Yespark ainsi que son modèle économique ?
Yespark : Yespark est tout d'abord une application mobile qui permet de réserver une place de parking au mois en quelques minutes. Nous proposons plus de 200 parkings souterrains en Ile-de-France. L'abonnement se fait en quelques minutes via l'application ou via le site internet. L'accès au parking est ensuite possible dans les minutes qui suivent grâce à une télécommande numérique qui s'affiche sur le smartphone et permet d'ouvrir les portes du parking. Notre vocation est de rentabiliser des places de parkings déjà existantes en les louant et faciliter ainsi le quotidien des automobilistes et aussi permettre de réduire la pollution.
Karos : Depuis quelques années, la consommation collaborative a prouvé qu'elle était plus qu'un phénomène de mode avec près de 8 français sur 10 qui disent utiliser ce type de services. Comment vous est venue l'idée d'adapter ce modèle économique à la problématique du stationnement ?
Yespark : L'idée est venue d'un constat simple. Il est très difficile de se garer à Paris, et il faut souvent tourner pendant des heures. De plus, il existe déjà des milliers de places sous nos pieds qui restent vides. Le fondateur de Yespark, Thibaut Chary, a donc décidé de s'attaquer à ce problème du stationnement en proposant ces places vacantes à la location. L'idée était de simplifier au maximum la procédure. Plus besoin de fournir de documents, ni cautions. Tout se fait grâce au smartphone.

Karos : Vous proposez aujourd'hui plus de 4000 places de parking avec de nombreux partenaires tels qu'AppartCity ou Adagio. Quelle a été votre stratégie pour les convaincre d'adopter votre solution et pour faire connaître votre application au plus grand nombre ?
Yespark : Nos premiers partenaires sont les bailleurs sociaux qui possèdent un parc de stationnement très important et éprouvent des difficultés à remplir leurs parkings. Nous leur proposons de gérer pour eux la location des places. Ces places vacantes représentent une perte significative de revenu pour les propriétaires fonciers. Nous travaillons également avec des hôtels et des immeubles de bureaux. Sur chacun de nos parkings nous mettons un panneaux Yespark à l'entrée et sinon beaucoup de gens nous connaissent grâce au bouche-à-oreille.
Karos : D'autres applications mobile ou sites internet se sont également lancés dans la location de parking à prix réduit, en particulier dans la région parisienne. En quoi votre service se différencie-t-il des autres offres présentes sur le marché ?
Yespark : Nous sommes aujourd'hui la seule application mobile en France à proposer uniquement de la location mensuelle. Toutes les autres proposent également de la courte durée. De plus, nos tarifs sont les plus attractifs, nous sommes en moyenne 20% moins cher que les autres acteurs du stationnement.
Karos : Vous êtes actuellement présents dans 50 communes d’Île-de-France. Prévoyez-vous de déployer votre service dans d'autres grandes villes françaises à l'avenir ?
Yespark :Nous envisageons bien-sûr de déployer notre service dans un premier temps sur d'autres villes de France. Et pourquoi pas le monde à l'avenir ! Nous aurons très certainement des parkings dans d'autres grandes villes françaises d'ici fin 2016. Nous pensons surtout à Lyon, Marseille, Nantes et Lille.Plus d'infos : https://www.yespark.fr
On aime, on partage ! Découvrez Yespark, l'application de location de parking qui s'attaque au problème du stationnement dans les grandes métropoles. Economique et simple à utiliser, elle a déjà conquis de nombreux utilisateurs en Île-de-France et pourrait bien être utile à certains de nos covoitureurs...

Des jeunes sociétés sont alors nées estampillées « Fintech », mais quelle est la signification de « Fintech » ? C'est la convergence des termes « Finance » et « Technologie ». Grâce à l'utilisation des dernières technologies d'ingénierie logicielle et leur structure agile, des jeunes pousses arrivent à proposer un service innovant et disruptif qui comble souvent les premiers clients. Ces services bousculent l'ordre établi puisque ils poussent les banques dans leur retranchement et explorent des nouvelles applications hors des sentiers battus. De là à dire que le secteur bancaire pourrait se faire bousculer il n'y a qu'un pas, et il n'est pas loin d'être franchi ! ;)Les domaines dans lesquels les nouvelles sociétés sont susceptible d'évoluer sont multiples: crédit aux particuliers, gestion des finances personnelles, monnaies virtuelles, paiement électronique, ou encore plateformes de crowdfunding.Lumière aujourd'hui sur un acteur à mi-chemin entre la Fintech et l'économie collaborative avec Prêt d'Union, la première plateforme de crédit personnel entre particuliers en France, lancée en 2011 et premier acteur du genre à émerger en France.
Comment fonctionne Prêt d'Union ?
Prêt d'Union a dû passer par la case légale pour pouvoir lancer son activité commerciale. En effet pour exercer sur le marché du crédit il aura fallu recevoir la validation l'ACPR (autorité de contrôle prudentiel et de résolution) gage de solidité du modèle de la plateforme.Prêt d'Union permet d'un côté à des investisseurs de pouvoir se positionner sur un produit d'épargne innovant, avec des rendements élevés jusque-là réservés aux établissements financiers. De l'autre côté les emprunteurs peuvent bénéficier d'un prêt avec des mensualités dont les taux sont parmi les plus compétitifs du marché. Les projets financés les plus communs sont la rénovation de l'habitat, le crédit automobile, ou encore les projets de trésorerie.
Les piliers de différenciation de Prêt d'Union
La satisfaction des clients, la transparence et l'optimisation de l'expérience utilisateur sont au cœur du modèle de Prêt d'Union. En effet les statistiques d'encours de crédit sont transmises en temps réel sur le site internet de la plateforme, les avis clients accessibles également. Avec plus de 3750 avis déposés Prêt d'Union obtient la note de 9.4/10 sur la plateforme d'avis indépendante Trustpilot.L'optimisation de l'expérience utilisateur est également un élément essentiel du modèle, puisque il est possible de se connecter à la plateforme via son téléphone mobile, son ordinateur personnel ou via une tablette. Réaliser son projet de financement et recevoir une proposition adaptée à son budget depuis son salon est désormais accessible à tous.Pour en savoir plus et découvrir la plateforme rendez-vous sur www.pret-dunion.fr
A l'heure de la mondialisation et de l'évangélisation de nombreux services issus de l'économie collaborative, comme le covoiturage et la location de maison entre particuliers, la finance se devait aussi d'avoir son lot d'innovations dans un secteur qui en manque cruellement depuis déjà plusieurs décennies.

Si le ">constat général indique que le nombre de bons conducteurs diminue légèrement sur les routes à cause d'un relâchement des pratiques et beaucoup d'individualisme, il est intéressant de noter que la dégradation des comportements des conducteurs est à largement nuancer lorsque d'autres passagers sont à bord.D'abord, les conducteurs prennent moins de risques quand ils sont accompagnés, adoptant des comportements beaucoup plus responsables que la moyenne. Alors qu'ils sont 28% à prendre le volant après avoir bu plus de deux verres d'alcool, la proportion chute à 7% lorsqu'ils transportent un ou des passagers. Sur autoroute, 19% reconnaissent rouler à 160/170 km/h quand ils sont seuls, une proportion qui chute à 5% avec la présence d'un passager dans l'habitacle.Ensuite, dans la mesure où la fatigue et la somnolence au volant augmentent par 8 le risque d'accident, il est clair que covoiturer en tant que passager sur certains de ses trajets quotidiens, par exemple un jour sur deux, est une solution évidente pour améliorer la sécurité routière. Cela permet de profiter de son temps de parcours pour se reposer et ne pas se stresser dans les embouteillages.Enfin, il semble logique qu'à deux à l'avant on soit plus vigilant en cas d'événement dangereux et imprévu, comme par exemple une personne qui traverse soudainement ou une voiture qui freine brusquement. Nous avons tous fait l'expérience d'être alerté par son passager, et donc d'avoir gagné quelques précieuses millisecondes de temps de réaction, dans ce type de situations.Bref, encore une excellente raison de covoiturer sur nos trajets quotidiens !

Blablacar, leader français du covoiturage longue distance, est souvent mentionné comme une des plus belles réussites du web français. On cite par ailleurs très souvent le covoiturage comme une opportunité de progrès social et écologique. Plusieurs textes de lois ont créé les conditions du développement de cette pratique, et poussée par des organismes publics de référence comme le CERTU (transports et urbanisme) et l'ADEME (environnement et énergie).
Alors est-ce légal le covoiturage ? Comment s'y retrouver ? Nous proposons un rapide décryptage.
Le covoiturage est un partage de frais
En 2013, la Cour de Cassation avait réagi au lancement du service Uberpop en définissant ce qu’est ou non le covoiturage.
C’est avant tout une pratique à but non lucratif. Dans le cadre du covoiturage, la participation financière des passagers est donc limitée au partage des coûts. En revanche, le transport de passagers, sous couvert de covoiturage, réalisé dans un but lucratif est illégal. Il constitue en effet une activité de transport public non autorisée.
Un outil important pour bien définir les frais est le barème des frais kilométriques établi chaque année par la Direction générale des finances publiques. Ce barème officialise le coût de déplacement d'un salarié en véhicule particulier. Pour une distance moyenne de 15 000 km par an, ce coût est estimé à environ 0,35 € par km parcouru.
Pour rester dans la légalité du covoiturage, il faut donc que le passager paie un tarif en fonction de ce barèmes et non au-delà.
En covoiturage, le conducteur n'est pas un chauffeur
Le ministère de l'Ecologie, des Transports et du Développement durable définit le covoiturage comme l'utilisation en commun d'un véhicule par un conducteur non professionnel et un ou des passagers majeurs sur un itinéraire ou section d'itinéraire commun.
Pour être plus clair, il y a covoiturage lorsque le trajet aurait, de toute façon, été réalisé par le conducteur. La logique du covoiturage, c'est d'optimiser le taux d'occupation de son véhicule lors d'un de ses trajets.
Il n'y a donc pas covoiturage lorsque qu'un conducteur, comme un chauffeur de taxi ou un VTC, réalise un trajet spécifiquement pour servir les besoins d'un passager.
Distinguer covoiturage et VTC
Le covoiturage, dans la mesure où il consiste à partager les coûts d'un déplacement que l'on aurait de toute façon réalisé, est attractif dès le premier centime. C'est pourquoi le conducteur est intéressé par une contribution minimale du passager, en dessous de 0,35€/km.
A l'inverse, lorsqu'on utilise un véhicule pour répondre à des demandes de trajets spécifiques de la part de passagers, tel un chauffeur, on exerce une activité à part entière, pour laquelle on souhaite être rémunéré et réaliser une marge.
L'émergence de deux modèles distincts : covoiturage et taxi entre particuliers
Ces deux modèles de mobilité n'ont rien à voir. La principale différence est le coût du trajet pour le passager, ce qui implique des usages différents :
- le chauffeur a vocation à être disponible dans les 10 minutes
- le conducteur et le passager s’accordent sur le trajet
Le covoiturage, le vrai, est parfaitement légal
En optimisant le taux de remplissage d'un véhicule qui aurait roulé « à vide », le covoiturage permet de réduire la circulation automobile, les embouteillages, la pollution associée. Favoriser son développement peut donc être moteur de notre transition énergétique.
Durant toute l'année 2014, les médias se sont fait l'écho de l'émergence de nouveaux modèles de mobilité. Le covoiturage est sur toutes les lèvres, le terme est utilisé à outrance… et sans nuance. A force de mélanger les concepts, on en vient à douter de la légalité du covoiturage.