Le magazine Karos :
l'actualité du covoiturage et de l'application
Catégorie : Appli Karos
Nous avons rencontré Sylvain Grisot, consultant et fondateur de Dixit, une agence de projets engagée qui entend transformer la ville existante pour réinventer l’espace urbain. Il nous parle ici de sa vision de l’avenir de la mobilité urbaine, ses perspectives sur le covoiturage et sur Karos en particulier et enfin de ses initiatives pour anticiper la ville de demain.
Karos : Dans votre article, vous prédisez la fin de la voiture particulière telle que nous la connaissons aujourd’hui. Ce mouvement est-il inéluctable ? Si oui, pourquoi ?
Sylvain Grisot : Je ne pense pas que la voiture individuelle va cesser rapidement d’encombrer nos trottoirs, cependant le rapport à la voiture évolue très rapidement. Il y a avant tout un nouveau rapport à la propriété, sans doute lié à un effet de génération : la voiture n’est plus considérée comme un bien de prestige, un élément de confort ou un investissement, mais comme une dépense nette, une contrainte imposée par des besoins de mobilité. C’est l’émergence récente de vraies alternatives à la propriété individuelle qui va provoquer un basculement rapide, avec dans un premier temps l’abandon par les ménages de la seconde voiture.Le développement du transport collectif, la mise en avant du vélo et les politiques contraignantes n’ont finalement eu que peu d’impact sur l’usage de la voiture individuelle. Mais aujourd’hui les solutions de covoiturage, de carsharing, les services de transport à la demande ou le vélo à assistance électrique deviennent des alternatives crédibles à la voiture individuelle pour une partie importante des besoins récurrents de mobilité. Le changement est en marche, en marche rapide.C’est un enjeu essentiel pour le devenir de nos espaces urbains. Aujourd’hui la ville est pensée pour la voiture, mais pas tant pour une voiture qui roule (en général avec une seule personne), que pour une voiture qui est en stationnement 95% du temps, et qui encombre nos rues, nos jardins ou nos sous-sols. Si on extrapole rapidement, aujourd’hui 1 milliard de mètres carrés urbanisés sont dédiés uniquement au stationnement en France, effarant. Une voiture partagée d’une façon ou d’une autre, c’est une voiture qui roule plus, avec plus de passagers, et autant de surface libérée. De belles opportunités d’ailleurs que ces espaces urbains libérés pour les nouveaux usages qui pourront s’y développer, si on les pense dès à présent.Il faut sortir de l’opposition rigide: transport collectif + modes doux contre voiture sale, pour repenser la complémentarité des modes de déplacements en y réintégrant une voiture propre et partagée. Le scandale Volkswagen va nous aider à accélérer la transition vers des voitures propres.
Karos : Comment le covoiturage peut tirer son épingle du jeu face à l’évolution de la perception de la voiture (partage de voitures, nouveaux services…) ? Quels sont les blocages qui pourraient empêcher de considérer la voiture comme objet de partage ou de service ? Comment les surmonter ?
Sylvain Grisot : Le covoiturage garde encore l’image d’une pratique soit liée à la contrainte économique (et donc abandonnée par ceux qui peuvent se permettre de s’en passer), soit à une forme de militantisme. C’est pourtant un outil de transition efficace, en attendant l’émergence de services de transports à la demande économiques et environnementalement pertinents, basés sur des flottes de véhicules autonomes. Une transition qui prendra du temps, mais moins qu’on ne le croit.Partager sa voiture, ou la voiture de quelqu’un d’autre, c’est finalement s’inscrire pleinement dans l’air du temps en tirant un trait sur la voiture-espace de vie privé (voire extension de soi…), et la prendre pour ce qu’elle est concrètement : un outil de mobilité particulièrement inefficace quand on est seul dedans. Les esprits y sont prêts, reste à faciliter la bascule et rendre la pratique quotidienne.La dernière flambée du pétrole a provoqué une prise de conscience du coût de la mobilité individuelle, et a provoqué le fleurissement d’espaces de covoiturages plus ou moins organisés au bord des échangeurs. C’est un premier pas mais on ne va pas attendre patiemment que le prix du baril reparte à la hausse pour amorcer une transition réelle vers de nouveaux usages de la voiture individuelle.Il faut désormais banaliser la pratique du covoiturage, en la rendant fluide au quotidien. Passer finalement d’un mode de consommation collaboratif alternatif à un service de mobilité comme un autre, en synergie avec les autres.
Karos : Le concept de Karos est-il, selon vous, en adéquation avec l’évolution des comportements ? (utilisation d’algorithmes d’intelligence artificielle pour trouver les opportunités de covoiturage au sein de la communauté)
Sylvain Grisot : Ce que je retiens de ce service ce n’est pas tant la technologie mise en œuvre (qui ne regarde finalement pas l’utilisateur) qu’une forme d’inversion de l’initiative de covoiturage. Ce n’est plus moi qui prends l’initiative en mobilisant mon réseau proche ou des services d’intermédiation, mais mon téléphone qui m’informe tout à coup que ce trajet domicile-travail que je fais tous les matins tout seul dans mon vieux monospace diesel, pourrait se partager simplement, à des coûts bien inférieurs. On est finalement plus sur un service de mobilité (auquel pourrait s’agréger très logiquement des interfaces avec les transports en commun) que sur un outil de rencontre, ce qui correspond sans doute à une réelle demande. Quand la technique se rend discrète elle peut amener une réelle plus-value, et générer de nouveaux comportements. N’attendons pas qu’ils changent, créons le changement.
Karos : Comment Dixit prend part au débat actuel sur la mobilité urbaine ?
Sylvain Grisot : Dixit est une agence de projet qui concentre son action sur la transformation de la ville existante. Repenser l’existant c’est accompagner un changement d’usage, mais aussi se projeter dans l’avenir. Au-delà de nos missions d’accompagnement des acteurs de la ville dans ces projets, nous menons un travail de prospective qui nourrit nos démarches, centré sur les questions d’usages et la nécessité de penser aujourd’hui une ville capable d’évoluer demain. Si nous prenons part à un débat sur la mobilité, c’est pour le décloisonner et montrer qu’il interroge beaucoup plus globalement notre vision de la ville et de ses usages.
Comme chaque année, le spécialiste international de l’info trafic, INRIX scorecard, a dévoilé son classement des villes où la circulation est la plus difficile. Sans surprise, en 2015, c’est Paris qui se classe en tête avec 43,35 heures perdues en moyenne dans les bouchons. Au niveau européen, Paris se hisse à la 7ème place des villes les plus embouteillées. Les deux métropoles, Lyon et Toulon, se classent loin derrière Paris avec respectivement 36 heures et 35h perdues dans les embouteillages.RangFrance MétropolitaineHeures perdues en 2015Différence vs 2014 (en heures)1Paris45,35+0,12Lyon36,07-4,43Toulon35,48+1,24Bordeaux34,83-1,15Toulouse34,72-1,46Strasbourg33,8-0,67Grenoble31,28+0,28Nantes30,58+0,19Rennes27,95=10Caen25,15+0,1Il y a cependant une bonne nouvelle : les embouteillages ont diminué dans l’Hexagone pour la quatrième année consécutive. Cela s’expliquerait par la hausse du taux de chômage et la crise économique.Le développement du covoiturage pour les trajets du quotidien, comme le propose Karos, pourrait ainsi constituer une véritable solution à la saturation des grandes métropoles françaises. Rappelons que le taux moyen d’occupation des véhicules est seulement d’1,1 personne. De nombreux progrès restent donc à accomplir et Karos compte bien s’inscrire dans cette politique de désengorgement des grands axes routiers !Source : http://inrix.com/press/scorecard-fr/
Karos est ainsi récompensée pour son innovation de pointe au service de la mobilité durable.En rendant le covoiturage si simple et automatique sur les trajets quotidiens, Karos ouvre des perspectives crédibles de réduciton significative du nombre de véhicules en circulation.
Février 2015"Start-up la plus innovante de l'éco-système automobile" : Prix du Jury, remis par Axelle Lemaire, et Prix du public (professionels de la filière auto) à la Conférence Automobile Connectée, organisée par le Journal Automobile.Mai 2015Prix de la start-up la plus innovante lors de l'événement "The Pitch" organisé par Deloitte Innovation à l'issu du vote de 200 professionnels des achats BtoB et de l'Open Innovation.Juillet 2015Lauréat du 17è Concours national d’aide à la création d’entreprises innovantes (I-Lab) organisé chaque année par le Ministère de l’Enseignement et de la Recherche et BPI France. En tant que « Grand Prix », les pouvoirs publics font de Karos un des cinq projets les plus prometteurs pour l’économie française, capables de relever un des grands défis sociétaux de notre siècle.Septembre 2015Finaliste du CleanTech Open France dans la catégorie "Mobilité Durable".Novembre 20151er Prix dans la catégorie "Urban Life & Mobility" du concours Européen d'entreprises innovantes Idea Challenge, organisé à Londres par EIT Digital.Novembre 2015Prix Spécial du Jury du concours européen d'entreprises innovantes Soul-fi FIWARE à Barcelone.Décembre 2015Ambassadeur de la French Tech à la COP 21 : réprésentant les technologies CleanTech françaises à la Conférence de Paris sur les changements climatiques.Décembre 2015Grand Prix de la Jeune Entreprise Eco-innovante de l'année, concours organisé par CleanTech Republic, La Tribune, EDF et KIC Inno Energy.
Le grand gagnant de cette journée : Karos !
Notre application mobile rend les trajets quotidiens plus simples, plus économiques et plus éco-friendly. C'est aussi la première du genre à s'adresser aux grandes entreprises qui proposent ensuite le service de façon gratuite à leurs employés. Karos aide les salariés à maximiser le "temps utile" de leur journée en rendant leurs déplacements quotidiens plus efficaces et en simplifiant le covoiturage. Ils économisent du temps, de l'argent et diminuent leur empreinte carbone grâce à Karos.
Tous les ingrédients du succès sont là
Paul Jenkins, en charge des projets stratégiques chez British Telecom, présidait le jury. Il déclare : "nous recherchions des idées excitantes sur des marchés de niche bien identifiés, avec un véritable potentiel de croissance, une bonne stratégie pour faire grossir le business, et des dirigeants charismatiques." Il ajoute : "ces dernières années, nous avons vu de nombreuses concepts de covoiturage qui s'adressaient d'abord aux utilisateurs finaux. Karos est la première appli qui cible les entreprises, et cela peut représenter un très gros marché. Celles-ci veulent attirer les meilleurs employés possibles et simplifier leurs trajets domicile-travail tout en réduisant leur empreinte carbone."Olivier Binet, dirigeant co-fondateur de Karos explique : "nous nous sommes demandé pourquoi les services de covoiturage existants ne fonctionnaient pas pour les courts trajets quotidiens, puis nous avons réalisé que nous pouvions exploiter le Big Data et les algorithmes prédictifs pour créer une application qui comprendrait vos habitudes de déplacement et vous proposerait ensuite du covoiturage sur mesure." Il poursuit : "Karos est disponible gratuitement pour tous ceux qui veulent l'utiliser, mais nous travaillons aussi avec de grosses entreprises qui veulent accélérer l'adoption du service par leurs salariés : le fait de s'adresser à un grand nombre de personnes qui de déplacent vers une destination commune est idéal pour garantir l'efficacité de Karos."
L'une des plus grosses compétitions européennes pour les startups innovantes
Organisée par l'un des leaders européens de l'open-innovation, l'Idea Challenge cherche à atteindre, identifier et promouvoir les meilleures startups digitales du continent, plus spécialement celles qui visent une croissance rapide en Europe et dans le reste du monde. L'idée est de trouver les 24 startups européennes les plus innovantes dans 8 champs d'application différents (Systèmes cyber-physiques, Cyber-sécurité et vie privée, Cloud du futur, Santé et bien-être, Internet des objets, Systèmes énergétiques intelligents, Espaces intelligents, Vie urbaine et mobilité) et de les aider à réussir sur les marchés mondiaux. L'événement de Londres était une finale en direct pour la catégorie "Vie urbaine et mobilité", avec 10 finalistes sélectionnés parmi plus de 100 candidats.Un gagnant, Karos, et 2 finalistes ont été choisis par un jury d'experts ; ils recevront un package comprenant une dotation financière, un accompagnement de type mentorat, un accès à des espaces de travail en coworking et à un réseau d'acheteurs en Europe et au-delà. Les gagnants rejoindront également l'éco-système d'EIT Digital, réseau international d'innovation qui compte parmi ses membres des entreprises internationales, les meilleures universités mondiales, des instituts de recherche et des innovateurs de pointe.Dennis Moynihan, directeur du hub londonien du EIT Digital, se félicite : "nous sommes impatients d'identifier et d'accélérer les meilleurs projets innovants de Londres, du Royaume-Uni et du reste de l'Europe. L'Idea Challenge est l'une des façons de rendre cet objectif concret. Ensemble, avec nos partenaires du Board "Smart London", nous sommes concentrés sur l'idée de créer de véritables opportunités entrepreneuriales pour rendre les villes plus intelligentes, permettant à Londres de rester à l'avant-garde de l'innovation digitale globale."
Karos est en finale du concours Clean Tech 2015, et il ne manque plus que vos votes pour nous aider à porter nos idées auprès des grands acteurs de la COP 21 : c'est le moment de nous soutenir !
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Vous aimez Karos ? Vous croyez que notre appli révolutionne les déplacements quotidiens de tous les français ? Vous êtes convaincu(e) que le covoiturage courte distance est une solution concrète pour répondre à l'enjeu de la mobilité durable du XXIème siècle ?
Il y avait 164 applications au départ, présentées dans 11 villes à travers à le monde.RV les 17-18 novembre à Barcelone au Smart City Expo World Congress pour tenter de mettre la France et le covoiturage quotidien à l'honneur, parmi les 5 lauréats !
Reconnue pour son innovation technologique de pointe au service du développement durable, Karos est lauréat du 17è Concours national d'aide à la création d'entreprises innovantes (i-LAB) avec mention « Grand Prix ». Cette mention distingue chaque année les cinq projets les plus prometteurs pour l'économie française capables de relever un des grands défis sociétaux définis par l'Agenda stratégique « France Europe 2020 ».Thierry Mandon a déclaré : « Pour cette édition 2015, 54 lauréats nationaux "création-développement" sont récompensés, et 5 Grands Prix décernés pour saluer les projets les plus prometteurs pour relever les grands défis socio-économiques de notre temps. Car l'innovation est un enjeu pour la croissance et pour l'emploi, mais également pour apporter des réponses nouvelles aux défis de notre société dans le domaine du numérique, de la santé, du développement durable, et de tant d'autres ».Olivier Binet et Tristan Croiset, co-fondateurs de Karos, sont très honorés par cette reconnaissance exceptionnelle, qui s'accompagne d'un soutien financier très significatif : « Ce Grand Prix i-LAB va nous permettre d'accélérer fortement le développement technologique et scientifique de notre service innovant de covoiturage quotidien, en renforçant notre équipe technique et nos efforts de R&D, afin de développer les nombreuses fonctionnalités additionnelles réclamées par nos utilisateurs et nos clients. »Ils rendent hommage à tous les membres de leur équipe, qui travaillent tous les jours avec passion pour « rendre enfin possible le covoiturage sur les trajets quotidiens, réduire le nombre de véhicules en circulation et la congestion associée, améliorer la qualité de l'air et ralentir significativement le processus en cours de réchauffement climatique ».
- Consulter le dossier de presse du Concours
- Consulter le livret du Palmarès 2015
- CP Karos - Grand Prix i-Lab - 1 juillet 2015.pdf
Crédit photo: MENESR/XR Pictures
M. Thierry Mandon, Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, décerne à Karos un des cinq Grands Prix de l'édition 2015 du Concours national d'aide à la création d'entreprises de technologies innovantes (i-LAB).
Il était donc tout naturel que nous organisions, à l'occasion de la Semaine Européenne du Développement Durableet en partenariat avec le ministère de l'Ecologie et du Développement Durable, l'événement « Le covoiturage quotidien, moteur de la transition énergétique » pour présenter aux territoires et aux entreprises une solution qui peut radicalement limiter la pollution et les émissions de gaz à effet de serre.
NO2, PM25 et gaz à effet de serre
En octobre 2013 l'OMS a classé la pollution de l'air extérieur comme cancérigène certain pour l'homme. La voiture n'est bien entendu pas l'unique responsable, mais elle contribue significativement à l'émission de deux polluants majeurs : le dioxyde d'azote (NO 2) et les microparticules de moins de 2,5 micromètres (PM25).Il est estimé que la voiture est responsable de 70% des émissions de NO2. Les données fournies par Airparif montrent d'ailleurs une corrélation très nette entre la concentration de NO2 dans l'air et les heures de pointe de circulation automobile. Alors que le seuil des normes de l'Organisation Mondiale de la Santé s'élève à 40 µg/m3 de NO2 dans l'air, nous sommes en général bien au-dessus en région parisienne. Les données d'Airparif nous ont en effet permis de recenser, 126 épisodes de très forte concentration (moyenne horaire supérieure à 200 µg/m3) depuis le 1er janvier 2014. A ces niveaux de concentration, le dioxyde d'azote entraîne immédiatement une inflammation des voies respiratoires. Si les pots catalytiques ont permis de réduire quasiment à zéro les émissions de NO2 des véhicules à essence, le problème reste entier pour les véhicules diesel, qui représentent aujourd'hui 61% du parc automobile français.Les particules fines de moins de 2,5 micromètres (PM25) entrainent des maladies cardiovasculaires et respiratoires et des cancers du poumon. Selon une étude de la Commission Européenne, l'exposition à ces microparticules réduit l'espérance de vie de 8,2 mois et est à l'origine de 42 000 morts prématurées chaque année en France. En Île-de-France, on estime que l'automobile est responsable à hauteur de 30% des émissions de PM25. Elles proviennent directement du phénomène de combustion en sortie du pot d'échappement mais aussi beaucoup de l'usure des pneus, des freins et des routes. L'OMS a défini un objectif de concentration de l'air en PM25 de 10 µg/m3 d'air. L'air francilien est quasi-systématiquement au-dessus de cette limite et nous avons enregistré 9 pics au-dessus de 80 µg/m3 depuis le 1er janvier 2014. Rien d'étonnant que, dans ce contexte, la France soit poursuivie par la Commission européenne pour non-respect des valeurs limites de l'OMS.En ce qui concerne les gaz à effet de serre, l'automobile constitue la troisième source d'émission, 14% du total. On parle ici essentiellement de CO2. L'objectif fixé par le protocole de Kyoto est de diviser les émissions par 4 d'ici 2050 et de les éliminer complètement d'ici la fin du siècle. Le challenge est immense. L'automobile doit participer à ces efforts massifs de réduction des émissions.
Alors, quelles solutions pour réduire les émissions de NO2, de PM25 et de CO2 ?
En raisonnant à nombre de trajets constants, on peut d'abord réduire les émissions par trajet, ce qui est engagé à travers divers progrès réalisés ces dernières années ou en voie d'aboutir. D'abord avec les filtres à particules, qui équipent désormais 35% des véhicules diesel en circulation. Ensuite les biocarburants de seconde génération, provenant de la partie non comestible des végétaux, qui sont en train de devenir une réalité. Et puis bien sûr la réduction du poids des automobiles et les progrès de moteurs. Enfin, les véhicules hybrides, voire 100% électrique, entament leur progression, mais la transition du parc ne se fera que sur 30 à 40 ans et aura du mal à démarrer tant que les véhicules hybrides coûteront significativement plus cher que les mêmes modèles en version essence ou diesel.Tous ces progrès sont donc intéressants mais leurs effets seront très longs à se matérialiser et l'urgence de la situation nous impose d'adopter une approche plus radicale. Pour réduire rapidement les émissions, il convient de réduire le nombre de trajets réalisés en voiture.
Impossible de demander aux Français d'abandonner la voiture
Pour une majorité de Français, la voiture est un mal nécessaire. L'auto est un outil de mobilité quotidienne, ils ne peuvent tout simplement pas s'en passer. 81% de la population en possèdent une, contre 77% il y a 20 ans. Et les études du BIPE indiquent que 93% d'entre eux assurent n'avoir pas d'autres alternatives pour se déplacer efficacement au quotidien.Pourquoi ? À cause de l'étalement urbain. Les progrès des transports sur les 50 dernières années ont permis d'aller plus vite. Mais, comme l'a parfaitement mis en évidence la conjecture de Yacov Zahavi, « le temps gagné à aller plus vite est en fait gagné pour aller plus loin ». Car les déplacements de la vie quotidienne se font à budget-temps de transport constant. Ainsi, grâce au progrès des moteurs, les émissions de CO 2 auraient dû baisser de 12% entre 1995 et 2014 mais elles ont en réalité augmenté de 6% à cause de l'augmentation de la longueur des trajets (+20% en 20 ans).Plus on étire le territoire, plus la densité baisse. Et comme bien entendu la production de service public est d'autant plus coûteuse que la densité de population est faible, il n'est absolument pas rentable de créer des lignes sur la majorité des territoires.Surtout dans le contexte actuel, où la dépense publique est particulièrement contrainte. Représentant 57% du PIB aujourd'hui, un large consensus se forme aujourd'hui autour d'un objectif de 50% à moyen terme. Nous devons donc faire des efforts massifs à tous les niveaux depuis l'Etat jusqu'aux collectivités locales. Les autorités organisatrices de mobilité ne seront pas épargnées. Bruno Gazeau, président de la Fédération Nationale des Associations d'Usagers des Transports (FNAUT), annonçait la semaine dernière que 20% des agglomérations réduisaient actuellement leur offre de transport en commun. Le Syndicat des Transports d'île-de-France (STIF) présente un déficit (versement transport payé par les entreprises plus contributions publiques nécessaires pour équilibrer ses dépenses de fonctionnement) de plus de 5 milliards d'euros en 2013. En augmentation de 70% sur les 13 dernières années !Bien sûr, en centre-ville, on pourrait tout à fait imaginer interdire à long terme les véhicules essence ou diesel. Car les transports en commun sont denses et efficaces, et le vélo, la trottinette, la marche à pied, les voitures électriques en auto-partage y ont toute leur place.Mais au-delà de ces centres-villes, combattre la voiture est utopique. Il faut plutôt la considérer comme un allié, qui peut organiser le rabattement vers des grands axes de transports en commun structurants, tels ceux du projet du Grand Paris. Car la voiture est le seul moyen efficace d'aller d'un point A à un point B quand au moins un de ces points est éloigné d'un axe majeur de transport en commun.
Une formidable opportunité : partager les sièges disponibles
Pour réduire le nombre de trajets parcourus en voiture, il n'est donc pas envisageable d'imposer à la population péri-urbaine et rurale de limiter son usage quotidien de leur auto. Mais heureusement, pour faire baisser le nombre de trajets en voiture, il reste une solution : mutualiser, partager les trajets. Et ainsi faire tout autant de trajets mais avec moins de voitures.La bonne nouvelle, c'est que les éléments sont réunis pour faire décoller le covoiturage quotidien.D'abord, la capacité est là. 90% des conducteurs sont seuls dans leur véhicule, ce qui implique une gigantesque réserve de mobilité latente et extrêmement capillaire. Rien qu'en Ile-de-France, 40 millions de sièges libres réalisent un trajet tous les jours. Le potentiel est énorme, exploitons le !Ensuite, la voiture coûte de plus en cher, dans un contexte de stagnation, voire de baisse du pouvoir d'achat. Plus de 5000€ par an, soit 12% du budget total des ménages, plus important que la nourriture ! Avec la sophistication des modèles, les coûts d'entretiens ont notamment explosé (+36% depuis 2000).Et puis, la voiture est de moins en moins un totem social. L'« objet parfaitement magique » de Roland Barthes est désormais considéré par les nouvelles générations comme un outil, une fonction, un moyen de se déplacer. Ce n'est plus un objet personnel, ils sont donc plus enclins à le partager.Autre élément clé, le covoiturage s'est démocratisé sur les trajets de longue distance. Avec Blablacar notamment, qui compte près de 3 millions de membres en France. Les Français partagent de plus en plus leurs véhicules.Enfin, les pouvoirs publics commencent à se mobiliser en faveur du covoiturage. La loi de transition énergétique prévoit d'encourager les entreprises à proposer à leurs salariés une solution de covoiturage dans le cadre de leur Plan de Déplacements d'Entreprise. Le cadre législatif est également posé pour développer des lignes dédiées aux véhicules prioritaires, dont le covoiturage.Toutes les conditions sont donc réunies pour faire décoller le covoiturage sur les trajets quotidiens et ainsi faire augmenter le taux d'occupation des véhicules en circulation (1,14 personnes en moyenne aujourd'hui).Mais bien entendu, pour faire baisser le nombre de voitures en circulation et entrer dans une véritable logique de développement durable, il faut utiliser la capacité de sièges libres existante. C'est-à-dire remplir des véhicules qui auraient de toute façon réalisé ce trajet, avec ou sans passager. Comme Blablacar le fait sur les trajets de longue distance. À ne pas confondre avec les solutions de type « taxis entre particuliers », où les conducteurs sont des chauffeurs en quête de clients, qui augmentent mécaniquement le nombre de véhicules sur la chaussée.
Des freins à lever pour développer la pratique du covoiturage quotidien
Malgré tous ces facteurs encourageants pour le développement du covoiturage, la pratique jusqu'ici ne décolle pas. Après plus d'un an passé à écouter nos beta-testeurs, nous avons identifié 6 freins principaux.D'abord, la peur de l'inconnu. « Qui va monter dans ma voiture ? » « Dans la voiture de qui vais-je monter ? »Ensuite, les contraintes d'organisation imposées : « Je ne vais pas mettre des annonces et organiser un trajet pour gagner seulement 3€ »Troisièmement, un manque de masse critique : « Je ne trouve personne pour covoiturer sur mon trajet », « et si personne ne peut me ramener chez moi au retour ? »Quatrièmement, les horaires variables de travail et les aléas du quotidiens : « Je ne pars pas du bureau tous les soirs à la même heure », « Le lundi et le jeudi je travaille en général dans d'autres locaux »Cinquièmement, la dépendance à un unique équipier, en binôme : « Je dois absolument être au point de rendez-vous tous les jours à la même heure pour retrouver mon covoitureur », « Comment je fais si il est malade ? »Enfin, les histoires d'argent : « On ne va quand même pas se donner des pièces jaunes ? », « C'est pénible de noter les trajets sur un bout de papier »Ces freins expliquent pourquoi seulement 2% des actifs pratiquent le covoiturage régulièrement pour aller travailler alors que, lorsque leur employeur les interroge, ils sont en général 30% à 35% à se déclarer prêt à s'y mettre.
Karos : le covoiturage devient automatique, flexible, simplissime…bref, magique !
Tous ces freins, Karos les lève.Grâce à une approche révolutionnaire basée des technologies informatiques et des algorithmes mathématiques de pointe, le covoiturage s'affranchit des contraintes d'organisation et devient un véritable réseau de transport en commun.Partenaire des entreprises, des territoires et des autorités organisatrices de mobilité, Karos fait du covoiturage quotidien une réalité, en complément des réseaux structurants de transports en commun. Nous pouvons enfin simplement réduire le nombre de véhicules en circulation, faire avancer la transition énergétique et améliorer significativement la qualité de l'air.Alors téléchargez gratuitement Karos et rejoignez l'aventure. Et bien entendu, contactez-nous si vous souhaitez en savoir plus.
Tous les matins, les membres de notre équipe viennent au bureau avec la même ambition : réduire le nombre de véhicules en circulation pour éradiquer les embouteillages et améliorer significativement la qualité de l'air que nous respirons. C'est la mission de Karos.
La voiture émet des particules fines responsables de 42 000 décès prématurés chaque année en France et constitue la 3e source d'émissions de gaz à effets de serre…Alors que Paris reçoit la COP 21 en décembre prochain, la Semaine du Développement durable est l'occasion de rappeler précisément les impacts néfastes de ce mode de transport, dont 83% des Français ne peuvent pas se passer. Mais c'est aussi, heureusement, une opportunité de présenter des solutions ambitieuses pour accélérer notre transition énergétique et mieux respirer !Une de ces solutions, c'est Karos. En rupture totale avec les solutions traditionnelles, Karos développe des algorithmes d'intelligence artificielle pour rendre le covoiturage quotidien simplissime, et présente ainsi le potentiel de réduire significativement le nombre de véhicules en circulation. Ensemble, nous pouvons désormais améliorer la qualité de l'air et ralentir le réchauffement climatique !
Programme :
10h : Présentation du contexte socio-écologique
- Etat des lieux des impacts néfastes de la voiture sur l'environnement
- Nos contraintes : pour beaucoup, la voiture est un mal nécessaire
- Notre opportunité : capter la réserve existante de sièges libres pour réduire drastiquement le nombre de véhicules en circulation
- Les freins actuels à la pratique du covoiturage courte distance
10h30 : Présentation de Karos, solution innovante de mobilité durable
- Démonstration du service : « Magique, covoiturage quotidien ! »
- Karos au service des entreprises, des campus et des collectivités qui souhaitent adopter une démarche ambitieuse de mobilité durable
11h: Échanges libres entre participants
11h30 : Fin de la matinée d'échanges
Plus d'informations sur : http://evenements.developpement-durable.gouv.fr/campagnes/evenement/4146Les problématiques de transition énergétique et de mobilité durable vous intéressent ? RV au siège de Karos (incubateur Agoranov – 96 bis boulevard Raspail 75006 Paris) le mercredi 3 juin à 10h.### Attention ! Inscription obligatoire. Réservez vos billets gratuitement ici ###Des questions sur cet événement ? Contactez-nous
La Semaine Européenne du Développement Durable, organisée par le Ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie, présente l'événement "Le covoiturage quotidien, moteur majeur de la transition énergétique", organisé par Karos, solution révolutionnaire de covoiturage quotidien.
Karos est partenaire de différents campus en France. Entre autres, les étudiants d’EPITA, Ascencia Business School, la Faculté de Médecine Paris-Saclay, Designir, ISAE Supaero, Bordeaux Sciences Agro, Polytech Grenoble et de l’Université d’Artois sont convaincus par le projet de covoiturage proposé par Karos et bénéficient de nombreux avantages.
C’est chaque semaine que l’équipe Karos sillonne la France et part à la rencontre des étudiants de chacun des campus partenaires pour y faire des “animations”.
Une animation ? Qu’est-ce que c’est ?
Une animation est un temps pendant lequel Karos est présent dans le campus avec des goodies et de la nourriture sympa, allant des pizzas aux viennoiseries, en passant par des bonbons avec boissons, sans oublier la galette des rois (selon la période bien évidemment).
Karos vient donc animer les campus en présentant l’application tout en expliquant les bons plans. Et les étudiants sont ravis des animations Karos : ils s’amusent et sont contents de connaître une application ayant un impact positif sur l’écologie tout en leur faisant gagner de l’argent.
L’équipe Karos transmet sa bonne humeur et offre des goodies entre deux parts de pizzas. Des lots sont régulièrement gagnés : certains campus ont gagné une enceinte JBL PartyBox on the go V2, d’autres ont reçu un taureau mécanique pour faire du rodéo.
Pour un aperçu de ce qui se passe lors d'une animation, c'est par ici !
Vous pouvez aussi découvrir l’engouement des étudiants au sujet du covoiturage avec Karos dans cet article.
Pourquoi être campus partenaire de Karos ?
Les campus partenaires de Karos bénéficient de bien des avantages, et ils l’ont bien compris. Le trajet des passagers est pris en charge tandis que le conducteur est rémunéré et peut économiser jusqu’à 200€ par mois. Les conducteurs peuvent également toucher la prime de 100€ mise en place par le gouvernement depuis le 1er janvier 2023. Chaque utilisateur peut aussi parrainer ses amis et ses proches pour gagner 105€.
Alors oui, les avantages sont très incitatifs pour les étudiants, mais le BDE est aussi gagnant dans ce partenariat au niveau financier.
Retrouvez plus d'informations sur le programme mis en place pour les campus juste ici.
Vous voulez que la prochaine animation Karos ait lieu dans votre campus ?
Si vous souhaitez devenir partenaire de Karos et testez notre programme 3MC Campus, vous pouvez nous contacter. Et n’hésitez pas à tester dès maintenant notre application :
Télécharge Karos et découvre le covoiturage !
Afin de faire gagner du temps aux utilisateurs et de renforcer la fiabilité sur Karos, il est possible de se connecter à son compte Île-de-France Mobilités directement depuis notre application.
Cette fonctionnalité permet aux utilisateurs de bénéficier instantanément de l’offre mise en place par notre partenaire Île-de-France Mobilités. En effet, les détenteurs d'un abonnement Navigo actif peuvent bénéficier de trajets offerts.
Cette démarche permet aussi de consolider le partenariat mis en place avec la Région. Nous garantissons la bonne attribution de l’offre aux réels abonnés d’Ile-de-France Mobilités.
Pourquoi se connecter à son compte Île-de-France Mobilités depuis Karos ?
En Ile-de-France, une offre spéciale est mise en place pour les détenteurs d’un abonnement Navigo actif. Par exemple, les passagers ayant un Passe Navigo actif covoiturent gratuitement.
Pour simplifier l’expérience de l’utilisateur et l’informer le plus rapidement possible s’il peut bénéficier de trajets offerts, il est indispensable d’associer son compte Île-de-France Mobilités à Karos directement depuis notre application. Pour associer leurs comptes, il faut que l'utilisateur se connecte à son compte Île-de-France Mobilités depuis Karos. Cela permet aux utilisateurs de valider leur éligibilité à l'offre tarifaire d'Île-de-France Mobilités.
La connexion à son compte Île-de-France Mobilités est immédiate ainsi que l'association des comptes. L'éligibilité à l'offre tarifaire peut être plus longue (24-48h).
Comment bénéficier de l’offre avantageuse en Île-de-France ?
Pour bénéficier de la tarification spéciale en Île-de-France, en tant que conducteur, aucune démarche particulière n’est nécessaire. Pour les passagers, il est indispensable de confirmer auprès de Karos qu’ils possèdent un titre de transport de la région actif. L’offre est valable pour les abonnements suivants : Navigo mensuel, Solidarité Gratuité, Navigo Solidarité et Navigo Annuel et Sénior, Améthyste, Imagine R.
Pour permettre à Karos de vérifier si le passager dispose d'un abonnement, les passagers doivent, depuis l’application Karos, se connecter à leur compte Île-de-France Mobilités. Voici comment faire :
Depuis l’onglet Compte, consultez Mon compte Karos > Mes titres de transport > Activer mon titre de transport.
De là, les utilisateurs peuvent vous renseigner leurs identifiants de leur compte Île-de-France Mobilités. Une fois connecté, c’est bon !